Devoir de Philosophie

LES TRANSFORMATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES EN EUROPE ET EN AMÉRIQUE DU NORD DE 1850 A 1939. HISTOIRE.

Publié le 08/10/2012

Extrait du document

europe

Le XIX° siècle marque dans la plupart des pays d’Europe, aux Etats-Unis et au Japon, le passage à une nouvelle société, sous l’impulsion d’une nouveauté décisive dans l’organisation des sociétés : l’apparition de l’industrie. Qu’est-ce qu’une révolution ? - Un changement radical dans l’organisation d’une société, changement qui peut se produire sur une durée plus ou moins longue. Pourquoi peut-on parler de « Révolution Industrielle « ? - Car avec la diffusion et la généralisation de l’industrie (dans certains pays, d’autres ne connaissant pas du tout ce phénomène, certains pays tant aujourd’hui encore considérés comme peu ou pas industrialisés), c’est toute l’organisation socio-économique qui change. Tout est bousculé par l’arrivée et la diffusion des techniques et des machines. Elles vont définir un nouveau rapport au travail, de nouvelles conditions de vie, de nouvelles organisations économiques, qui pour beaucoup perdurent ou ont beaucoup influencé le monde industriel actuel. C’est à ce titre- là que l’on peut parler de Révolution industrielle, car de réelles nouveautés apparaissent, tant sur le plan économique, social que politique et intellectuel .La problématique de ce chapitre sera donc la suivante : Quels phénomènes permettent d’expliquer le succès de l’industrialisation, et quelles transformations sociales celui-ci a-t-il entraîné ? Pour y répondre, nous suivrons un plan
en 3 parties : I – Le processus d’industrialisation. A – Des innovations technologiques Machine à vapeur ; électricité (doc.2 p.93) ; nouveaux matériaux (doc.1 p.91 ; doc. p.98) ; nouveaux procédés (Krupp p.90) ; frise p.97. B – Le triomphe du capitalisme. Documents à trouver C – La diffusion de l’industrialisation Doc.2 p.91 (2h) II – Les entreprises à l’ère industrielle. A - Une nouvelle organisation du travail Concentration, Taylorisme, fordisme B - Investissements et concentration Trouver un exemple d’entreprise (JP MORGAN ?) C – Les débuts de la réclame et du marketing (dossier sur le design) (3h30) III - Une société transformée par l’industrialisation. A – Urbanisation et nouvelles villes Dossier : Detroit 1920 B - La condition ouvrière Document à trouver C - De nouveaux rapports sociaux Conflit social : le syndicalisme (doc.2 p.101), la manifestation (parfois violente – doc.1 p.101 -), la grève (ex.2 p.105). Ou étude de l’exercice p.104-105. (6h) I – Le processus d’industrialisation. Il convient d’abord de définir le terme d’industrie : ensemble des entreprises ayant pour objet la transformation des matières premières et l’exploitation des sources d’énergie. L’industrie existait-elle dans la société d’Ancien Régime ?- Oui, essentiellement sous la forme de manufactures (étymologie), travaillant dans le textile (ex : tapisserie) ou d’autres secteurs. Quelle est donc la différence essentielle entre l’industrie de l’Ancien Régime et celle du XX° siècle ? - l’importance dans l’économie
- le mode de production, beaucoup plus intensif que pendant l’Ancien Régime. Qu’est-ce qui a donc permis de « décoller « au niveau industriel ? – les machines, l’organisation économique (avoir de l’argent pour investir). C’est ce que nous allons étudier dans cette 1ère partie. A – Des innovations technologiques. Quelle invention est à la base de l’industrie moderne ? Pourquoi ? – La machine à vapeur de J. Watt (1769) permettant de fournir une quantité importante d’énergie sans avoir recours à la force humaine ou animale. Quelle est la source d’énergie utilisée ? – le charbon (vapeur actionnant des pistons par pression). Cette machine à vapeur va être à l’origine des premiers changements importants dans la production industrielle. Quelles autres machines importantes sont créées en se servant du principe de la machine à vapeur ?- locomotives à vapeur (chemins de fer → utilisation massive du fer), bateaux à vapeur… C’est la 1ère R.I. Depuis l’invention de la machine à vapeur par James Watt en 1769, le système de production industrielle a beaucoup évolué. Au milieu du XIX° siècle, de nombreux secteurs utilisent le charbon comme source d’énergie, notamment les transports qui se développent très vite (multiplication des chemins de fer). C’est la 1ère R.I. → Fiche de travail n°1 : La 2° R.I.. Quelles sont les nouvelles sources d’énergie ? En quoi permettent-elles un progrès ? → pétrole (+ facile à extraire, à produire, à transporter que le charbon…) et électricité, qui est aisément adaptable dans la vie quotidienne : elle
est stockable et transportable, et révolutionne véritablement la vie des ménages et le paysage urbain : des réverbères éclairent les rues, des lampes électriques remplacent les lampes à pétrole ou à huile dans les intérieurs (lampe Edison en 1879), les tramways font leur apparition dans les plus grandes villes, et même le métro (Londres : 1867 ; New York : 1868 ; Paris : 1900…). C’est le triomphe de la "fée électricité" dont la production est multipliée par 6 de 1910 à 1930, et qui a des retombées dans les domaines les plus divers Quelles avancées permettent-elles au niveau des machines ? – voiture (moteur à combustion interne, téléphone, avion (kérozène))… Quels sont les nouveaux matériaux les + utilisés ? - l’acier qui remplace le fer (beaucoup + résistant), et ne cesse d’être amélioré (acier inoxydable). Quels domaines progressent également ? – la vie quotidienne (fours), l’alimentation (réfrigérateurs, conserves – 1810 Appert -), les transports (avion, bicyclette, auto…), les communications (téléphone, linotype – imprimerie -, phonographe, machine à écrire, appareil photo, cinéma, TSF, – TV 1926 -…). Comment expliquer une telle succession de progrès scientifiques ? → La 2° moitié du XIX° siècle voit le développeme nt de la recherche scientifique : on veut améliorer les produits, en créer de nouveaux, et ce dans tous les domaines. La chimie permet de réelles avancées dans tous les domaines industriels, notamment dans le secteur agricole : la conserve (procédé inventé en 1810 par Nicolas Appert) se diffuse et entre
peu à peu dans les comportements alimentaires, bien avant l’ère des surgelés ou des lyophilisés. On met également au point des procédés de frigorification permettant de transporter des denrées alimentaires par bateau (-25°C). Mais la chimie permet aussi de créer des produits de synthèse dans d’autres domaines : le nylon, le plastique… A partir de 1880 commence la 2° R.I., qui dure jusque vers 1930. De nouvelles sources d’énergie plus efficaces et plus commo des que le charbon sont de + en + utilisées : le pétrole et l’électricité. La recherche scientifique et la chimie, permettent de mettre au point de nouveaux procédés, de nouveaux produits qui ne tardent pas à trouver des applications dans des secteurs très divers (alimentation, médecine, textile, télécommunications, vie quotidienne…). (voir frise) La vie quotidienne, le paysage (désormais éclairé par des réverbères), les transports, les communications sont bouleversés : on entre dans l’âge industriel. B – Le triomphe du capitalisme. Que faut-il pour créer une usine ? – de l’argent : c’est ce que l’on appelle le capital. Aux débuts de l’industrialisation, les usines sont souvent en fait de gros ateliers, et parfois la fortune personnelle de l’entrepreneur suffit à sa création et son entretien : voir le as de Krupp (p.90). Doc.1 p.93 : Peut-on encore concevoir que la fortune personnelle puisse suffire à l’entretien et à la construction de ce genre d’usine ? Cela se corse avec l’agrandissement de l’usine, la diversification de ses activités (ex : Vanderbilt p.92 qui
passe de la navigation à vapeur aux chemins de fer ). Comment faire pour trouver alors le capital nécessaire ? 1°) demander aux banques. Des banques d’affaires se spécialisent dans l’industrie, prêtant de l’argent à long terme (10 ans) avec des intérêts dans les affaires qui leur paraissent prometteuses. Elles disposent de réserves importantes car le XIX° siècle est aussi celui de la « ruée vers l’or « (1849) aux USA, n Australie (1850). 2°) réunir plusieurs investisseurs pour partager le capital. Le capital est alors divisé en x parts appelées actions . Chacune représente un certain pourcentage du capital global. L’investisseur qui a acheté une action est appelé actionnaire. L’intérêt pour l’ actionnaire est de récolter des bénéfices importants ; en effet, les bénéfices annuels, de l’entreprise sont redistribués aux actionnaires en fonction du nombre d’actions qu’ils possèdent (ces bénéfices de chaque actionnaire sont appelés dividendes car ils sont calculés avec une division simple). Compléter le document joint (doc.1). Comment sont alors prises les décisions concernant l’entreprise (ex : créer de nouvelles productions, acheter de nouveaux bâtiments, de nouvelles machines, embaucher, licencier, etc…) ? Par l’assemblée des actionnaires qui désigne un conseil d’administration de l’entreprise, avec à sa tête un PDG (souvent l’actionnaire majoritaire ou le créateur de l’entreprise ou son héritier). Ce conseil d’administration est contrôlé par l’assemblée des actionnaires : si la majorité d’entre eux ne sont pas satisfaits,
ils peuvent décider de changer le conseil d’administration. Pour s’agrandir, les entreprises ont besoin de capital : on emprunte alors à des banques d’affaires, et on transforme l’entreprise en société par actions: le capital est divisé en plusieurs parts, appelées actions , détenues par des actionnaires qui se partagent donc les bénéfices annuels de l’entreprise en fonction de leur nombre d’actions. Chacun reçoit ainsi un dividende. L’entreprise est dirigée par un conseil d’administration élu par les principaux actionnaires (voir schéma). Comment détermine-t-on la valeur des actions ? – Elles sont d’autant + chères qu ‘elles permettent de récolter de gros dividendes (bénéfices). Donc en principe, plus l’entreprise est performante, plus ses actions sont recherchées car susceptibles de rapporter beaucoup, et donc + ses actions sont chères. Comment achète-t-on des actions ? – à la Bourse. C’est la confrontation de l’offre et de la demande, parfois + que la situation réelle de l’industrie (→ spéculation), qui détermine la valeur de l’action. C’est à la Bourse que s’échangent les actions. Plus l’entreprise est dynamique, plus les actions sont recherchées, et donc le cours de l’action monte. Inversement, son cours peut baisser fortement si les investisseurs ne s’y intéressent plus. C – La diffusion de l’industrialisation. Carte 2 p.91 : Quels sont les premiers pays industrialisés ? – Europe de l’Ouest (Angleterre en 1er), USA. Pourquoi ? Le premier pays à s’industrialiser l’Angleterre. Cela s’explique par des facteurs
naturels et économiques : - Tout d’abord, le Royaume-Uni est alors la 1ère puissance mondiale, contrôlant une large partie du commerce international maritime grâce à la puissance de sa flotte marchande et militaire , et grâce à ses colonies et zones d’influence (Etats-Unis, Afrique, Inde, Chine…). De nombreux produits arrivent donc dans les grands ports britanniques, où arrivent notamment du coton (des Indes, des USA), ou d’autres fibres (laine, lin…). L’industrie textile se développe donc assez vite près de ces ports. - La population britannique jouit d’un niveau de vie relativement plus élevé que celles de la plupart des autres pays européens, ce qui crée une demande plus forte, et une plus grande capacité de consommation. De plus, les principales découvertes industrielles sont alors faites par des ingénieurs anglais (ex : James Watt est Ecossais). - Enfin, le Royaume-Uni dispose de ressources importantes en charbon qui constitue alors la première source d’énergie. Pourquoi les pays d’Europe de l’Ouest et les Etats-Unis ? Doc.1 p.97 : Présentation Décrire d’abord les diagrammes de production. Augmentation ? Baisse ? – Tendance nette à l’augmentation (> 0%) dans toutes les productions, sauf en agriculture (mauvaises récoltes et concurrence internationale – doc.1 p.27- peu visible ici car émanant de pays non-européens – Amérique du Sud-) et pour le charbon (raisons ? → utilisation de + en + massive de l’électricité et du pétrole comme sources d’énergie). L’évolution est-elle uniforme ? – Non, même si la hausse est globale
; il y a des périodes de crise (la + importante est celle des années 30), et des périodes de prospérité (Belle Epoque : fin XIX° - début XX°). Voir + précisément avec le doc.2 p.97. Comment expliquer cette diffusion et cette augmentation? - par l’augmentation globale de la population (Doc.1 p.97 ). Il y a donc un large marché qui absorbe de + en + de produits. – par le développement du commerce international grâce aux moyens de transport modernes (rail surtout, et navires à vapeur). L’ensemble de l’Europe est couverte de chemins de fer en 1900 ; le rail gagne aussi l’Ouest américain, l’ensemble de la Russie (Transsibérien)… Les contacts se multiplient (notion de monde qui s’ouvre, avec des distances-temps de + en + courtes, grâce notamment au percement de grands canaux à Suez, à Panama). - Les découvertes scientifique et industrielles se diffusent très vite grâce à ces moyens de transport et à l’organisation d’Expositions Universelles régulières (doc.1 p.91 ; doc.3 p.97 – remarquer la présence grandissante des USA parmi les grandes nations industrielles - ), qui font la gloire des industries modernes et montrent toutes les nouveautés aux professionnels de l’industrie et au grand public (construction de la Tour Eiffel, symbole même de la modernité pour l’Expo de 1889. de +, les entreprises cherchent par nature à conquérir de nouveaux marchés ; elles vont donc essayer de s’implanter ou au moins de vendre dans de nouveaux pays accessibles et assez riches pour pouvoir absorber leurs produits (ce qui élimine d’emblée l’Afrique,
l’Asie et secondairement l’Amérique du Sud). On y reviendra dans la partie suivante sur les investissements, que l’on peut cependant déjà voir apparaître sur la carte 2. Carte 2 p.91 : Présentation Quels sont les nouveaux pays industriels en 1913 ?- Europe de l’Est, Russie, Japon, et un peu dans certaines colonies (Canada, Australie). L’industrie se développe d’abord en Angleterre. Il s’agit au départ surtout d’industries textiles qui transforme le coton et la laine arrivant par bateau. La sidérurgie, l’exploitation des mines se développe parallèlement, faisant naître les « pays noirs «. Au XIX° siècle, le phénomène industriel se diffuse assez vite. Peu à peu, l’Europe et les Etats-Unis dont les populations augmentent fortement, se couvrent de chemins de fer, et des navires de + en + gros sillonnent les océans. Ainsi, vers 1930, l’ensemble de l’Europe (surtout au Nord cependant) et de l’Amérique du Nord sont industrielles. C’est désormais une industrie diversifiée (des usines textiles, sidérurgiques, chimiques , de construction automobile, ferroviaire…). L’Afrique, l’Asie et l’Amérique du Sud restent en revanche à l’écart du phénomène. II – Les entreprises à l’ère industrielle. Quel est le but de toute entreprise ?- faire des bénéfices Comment y parvenir ? 1°) augmenter les prix. Mais ce n’est pas raisonnable car on est alors dépassé par la concurrence, et l’on ne vend plus rien. A moins de s’entendre avec la concurrence… C’est ainsi que certaines entreprises d’un même secteur industriel fusionnent : c’est
ce que l’on appelle la concentration horizontale. On y reviendra. 2°) économiser au maximum en réduisant les dépenses de l’entreprise. Que réduire ? - les salaires. C’est ce qui est fait aux premiers temps de l’industrialisation. Mais peu à peu, les ouvriers s’organisent pour lutter contre cette exploitation qui devient donc plus difficile, d’autant plus que les entreprises qui se développent ont besoin de main d ‘œuvre : il faut donc les attirer. L’achat de produits nécessaires à la production (ex : des équipements pour l’automobile, comme les pneus, les vitres…). Des entreprises liées mais aux productions différentes peuvent ainsi se rapprocher : c’est ce que l’on appelle la concentration verticale. (on y reviendra aussi). Quelles économies sont alors réalisées ? – sur les frais de livraison, sur l’adaptation de l’offre et de la demande (ex : 4x pneus pour x voitures). Encore une fois on réalise d’importantes économies d’échelle. 3°) produire plus. Comment ? A – Une nouvelle organisation du travail. Fiche de travail n°2. Puis : doc.1 p.104. Comment évolue la répartition entre ouvriers qualifiés et spécialisés (lire question 2) ? Pourquoi ? - de + en + d’ouvriers spécialisés : cela montre que les méthodes tayloristes sont de + en + appliquées ; de +, les ouvriers viennent souvent de la campagne (exode rural) sans aucune qualification. Evidemment, les ouvriers spécialisés sont moins payés que les ouvriers qualifiés. Doc.3 p.103 : Description de l’usine ? Matériaux ? Qu’y produit-on ? Inconvénients du travail
dans ce genre d’usine ? Avantages ? – salaire + élevé, réductions sur les voitures Ford, quelques avantages sociaux (doc.4 p.103). Afin d’augmenter la productivité, les entreprises transforment les méthodes de travail à l’usine: la tâche des ouvriers se réduit à une seule opération, chaque ouvrier étant alors spécialisé dans une opération simple et répétitive. C’est le taylorisme . En 1913, Henry Ford accroît encore la productivité en introduisant le travail à la chaîne (fordisme ) qui contraint les ouvriers à travailler à un rythme élevé et constant. Les profits des entreprises augmentent, mais les conditions de travail des ouvriers se dégradent. B – De nouvelles stratégies industrielles : investissements et concentration. Autre moyen d’augmenter les bénéfices : - conquérir de nouveaux marchés - acheter les fournitures moins cher - vendre plus cher Ces moyens vont être mis en œuvre par les grandes entreprises industrielles au tournant du XX° siècle grâce à de nouvelles stratégies financières. 1°) conquérir de nouveaux marchés . Comment faire ? Vendre des produits à de nouvelles clientèles, par exemple dans de nouveaux pays. Doc.1 p.91 : Comment apparaît ce phénomène sur la carte ? – Les grandes entreprises européennes et américaines investissent des capitaux dans les pays étrangers (Amérique du Sud, Asie). Quel est l’intérêt pour les entreprises européennes ? – – – – vendre des produits dans les pays où on investit pour créer des usines. Ne pas payer les forts droits de douane qui seraient payés si les produits
étaient exportés. Assurer ses approvisionnements pour être sûr de pouvoir produire sans dépendre d’une autre entreprise-fournisseur. Bénéficier de salaires encore moins élevés. Dès le XIX° siècle, de nombreuses entreprises d’Europe et des USA investissent des capitaux à l’étranger pour y implanter des usines, en particulier en Amérique du Sud et en Asie. Il s’agit de trouver de nouveaux débouchés et de contrôler l’arrivée des produits d’approvisionnement (ex : le caoutchouc pour les pneus de voitures). → doc.3 : p.22 (Hachette 1 ère) 2°) acheter les fournitures moins cher . Comment faire ? - racheter des entreprises fournisseurs (ex : pneus pour un constructeur automobile). Décrire le doc.2. Quelles économies peuvent être ainsi réalisées ? - acheter les produits d’approvisionnement moins cher - ajuster l’approvisionnement à la production - être sûr de la qualité des produits d’approvisionnement. → C’est la concentration verticale. 3°) vendre + cher. Comment faire ? Il faut impérativement s’entendre avec la concurrence, sans quoi l’entreprises ne sera plus compétitive. → doc.4 (doc.6 p.17 Hachette 1ère): Quelles sont les 4 entreprises qui ont fusionné pour donner naissance à la Federal Steel Corporation ? Que produisent-elles ? – Iron (fer) and Steel (acier). Avec qui fusionne la Federal Steel Corporation ? Commence s’appelle le nouveau conglomérat d’entreprises (trust en anglais) ? – National Tube Company et American Steel and Wire : producteurs de métal et d’acier formant le groupe JP Morgan. Avec qui fusionne
JP Morgan peu après ?Pour donner quoi ? – Moore (Tinplate and Steel), Carnegie (hautfourneaux : sidérurgie ). Le trust s’appelle désormais US Steel Corporation, disposant d’un capital immense (et donc de très nombreux actionnaires). Combien d’anciennes entreprises USS regroupe-t-elle ? – au moins 9. Quel est l’intérêt de tout cela ? – Moins de concurrence, donc les prix ne seront pas tirés vers les bas. De plus , la concentration permet de réaliser ce que l’on appelle des économies d’échelle : on passe des commandes plus grosses, ce qui permet de négocier de meilleurs prix, de mieux amortir les frais de livraison, d’expédition, etc… Que fait alors l’actionnaire en recherche de gros dividendes (bénéfices) ? – Il cherche à acheter des actions USS, donc les cours montent, donc l’entreprise voit son capital augmenter, donc elle est plus encore capable de racheter une entreprise concurrente. C’est ainsi que se constituent des trusts (appelés konzern en Allemagne, cartel en France). Quels sont les inconvénients d’une telle situation ? – L’absence de concurrence nuit à la qualité des produits et au prix pour les consommateurs. C’est pourquoi le gouvernement américain décide par exemple de lois anti-trusts. → C’est la concentration horizontale. Pour augmenter les bénéfices, les entreprises industrielles se concentrent : - elles absorbent des entreprises sous -traitantes afin d’ajuster l’approvisionnement et donc de réaliser des économies : c’est la concentration verticale (voir doc.4). - elles s’unissent avec des entreprises
concurrentes, formant ainsi des trusts (ou cartels), capables de contrôler l’ensemble du marché, et donc d’en fixer les prix : c’est la concentration horizontale (voir doc.4). Mais comment être sûr que l’on séduira le client ? C – Les débuts de la réclame et du marketing. Doc.1 p.94 : Comment évolue l’objet téléphone ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui le permet ? - de + en + petit, pour être mieux adaptés au mobilier, + pratique (penser à l’évolution actuelle des téléphones mobiles), grâce à l’utilisation de nouveaux matériaux (bakélite) et à la réduction de la taille des circuits électriques. Avec quoi cette évolution est-elle mise en parallèle ? – avec l’affinement du corps de la femme. Quel est le but de cette comparaison ? – le téléphone évolue avec son temps et avec la mode. Il devient de + en + séduisant, et semble même devenir presque attirant et sensuel dans l’avenir (voir la dernière image). Qu’est-ce que les entreprises cherchent donc de + en + à faire ? Pourquoi ? – Ils cherchent à séduire la clientèle s’y adapter afin de lui imposer de nouveaux besoins, de nouvelles dépenses, en réalisant des associations d’idées. Docs 2, 3 et 4 p.94-95 : Quel est le point commun entre ces 4 images ? – La présence d’une jeune femme. Pourquoi ? – Pour donner au produit un « capital-séduction), et aussi pour viser une clientèle : la ménagère (c’est elle qui fait bien souvent les courses). Doc.3 p.95 : Que propose le catalogue ? – des couleurs différentes, des motifs différents qui visent chacun une clientèle (un « segment de marché
«) : la sportive, la jeune… Chacun peut ainsi se reconnaître dans un des modèles proposés, et donc se sentir concerné, appelé, pour finalement acheter un produit dont l’utilité ne s’imposait pas auparavant. → C’est donc la naissance de la publicité (plutôt la réclame), et du marketing (étymologiquement : « marcheter « : étudier le marché). Ces produits, et en particulier la voiture du doc.4 se contentent-ils d’être utilitaires ? – Non : ils se veulent aussi beaux ou au moins élégants et harmonieux. On laisse donc le soin de la conception et de la finition de la forme du produit à des spécialistes, parfois même des artistes (ex : Loewy, Cassandre pour les affiches françaises- voir le XX° siècle s’affiche- ). Le produit acquiert ainsi une touche artistique et d’évasion. C’est ce que les Américains appellent le design. (réfléchir aux te ndances actuelles du design - small is beautiful, logos, nouvelles baskets…). Pour séduire une clientèle plus large, les entreprises consacrent de plus en plus de capitaux à la réclame. Il s’agit non seulement de proposer des produits utiles, mais aussi des produits attractifs et élégants. Le design fait son apparition dans l’industrie, et des artistes collaborent avec les entreprises pour dessiner les produits ou les affiches de réclame. On voit donc bien toutes les imbrications existant entre le processus de production industrielle et la société. On va maintenant voir précisément en quoi celle-ci se trouve profondément transformée. III – Une société transformée par l’industrialisation. Où
se trouvent la plupart des usines qui ne cessent de proliférer à l’époque de la R.I. ?- en ville. A –Des villes qui s’étendent et se transforment. Document 5 : La croissance urbaine en Europe (en milliers d’habitants) Amsterdam Berlin Birmingham Bruxelles Budapest Glasgow Hambourg Leningrad (St Petersbourg) 1800 217 172 74 66 54 77 130 336 1850 224 419 233 251 178 357 132 485 1900 511 1889 523 599 732 776 706 1267 1940 794 4332 1053 913 1163 1132 1682 3191 Londres Milan Moscou Paris Rome Vienne Varsovie 1800 1117 135 250 581 163 247 100 1850 2685 242 365 1053 175 444 160 1900 6586 493 989 2714 463 1675 638 1940 8700 1116 4137 2830 1156 1918 1266 B.R.MITCHELL, International Historical Statistics, Stockton Press, 1996. Quelle est l’évolution générale? Comment l’expliquer ? – essentiellement 2 facteurs : 1°) l’augmentation globale de la population (accroissement démographique), évoqué + haut. 2°) l’arrivée de nouvelles personnes venant s’installer en ville. D’où viennent ces nouveaux urbains ? Dossier p.102-103 : étude la ville de Détroit (situer). Doc. 1 p.102 : D’où viennent ces immigrants ? – De pays pauvres d’Europe (ou d’ailleurs). Les nouveaux venus sont-ils tous des étrangers ? – Non : on trouve également des Noirs venant du Sud où, récemment libérés de l’esclavage, ils ne trouvent plus de travail, car les ouvriers agricoles sont de + en + économiquement remplacés par des machines agricoles + rentables. (exode rural) Pourquoi tous ces migrants vont-ils s’installer à Detroit
? Doc.2 p.102 : C’est la capitale américaine de la construction automobile. Or c’est une industrie qui emploie de très nombreux ouvriers spécialisés non qualifiés (doc.3 p.103). Donc toute personne est susceptible de travailler pour une de ces entreprises où les salaires, bien que modestes, et bien que le travail ne soit guère épanouissant, sont supérieurs à ceux de leur pays d’origine ou de ceux pratiqués dans l’agriculture. Comment évolue donc la ville ? – Elle grandit énormément (développement de banlieues – Greenfield… - , du réseau de voies ferrées (approvisionnement et distribution des produits finis). Comment se répartissent les nouvelles populations ? – Les migrants de même origine se regroupent dans des quartiers « ethniques « (en citer), près des usines. Les plus aisés s’installent en banlieue (phénomène de ghettoïsation). Souligner la particularité américaine des quartiers ethniques ; en revanche le phénomène de séparation ouvriers/bourgeois est général dans toutes les grande villes industrielles de l’époque. Comment faire pour que la ville ne soit pas trop engorgée, ne soit pas saturée ? – Il faut l’aménager. Doc.1 p.99 : Comment fait-on à Paris pour s’adapter aux nouvelles données de l’urbanisation ? - construction de larges avenues permettant la circulation automobile qui se développe surtout à partir de 1900 (Ford T : 1905) - éclairage urbain avec les réverbères → Un nouvel urbanisme. Doc.p.98 : Quelles nouveautés apparaissent à New York ? Qu’est-ce qui le permet ? - à New York , les gratte-ciels apparaissent
grâce à de nouveaux matériaux et à de nouvelles techniques de construction (ex : l’ascenseur). Pourquoi les gratte-ciels ?- Outre l’aspect esthétique et la volonté de montrer sa puissance – Empire State 1931 : 381 mètres, 102 étages, 13 mois de construction ; Rockefeller Center… - , il s’agit d’optimiser le prix du mètre carré en construisant en hauteur. → de nouveaux idéaux. Doc.2 p.93 : Quels sont les aspects de modernité et de la R.I. apparaissant ici ? – -électricité omniprésente, foule, magasins, tramway, chemin de fer (et aussi invisible ici : le métro – 1867 Londres, 1868 New York, 1900 Paris-). → de nouveaux modes de vie. Le développement de l’industrie entraîne une très forte urbanisation. De nombreuses villes d’Europe et d’Amérique du Nord deviennent millionnaires, attirant des migrants venus des campagnes (exode rural), ou de l’étranger (particulièrement dans les villes américaines). La ville s’étend dans l’espace en même temps qu’elle change de visage : les rues et les magasins sont éclairés, de grands boulevards sont désormais capables d’accueillir autos et tramways, des métros (en 1900 à Paris) conduisent du travail au domicile, de nouvelles formes d’architecture moderne apparaissent (gratte-ciels…), etc… B – La condition ouvrière. → Travail sur le doc.6. Doc.6 : Un budget ouvrier en France en 1885. Revenus annuels en Francs Dépenses en Francs pour la nourriture % de nourriture dans le budget Dépenses en Francs pour l’habitation (dont chauffage et éclairage) 1300 845 65 % 210 16% 195
15% 15 1% 35 3% % pour l’habitation dans le budget Dépenses en Francs pour les vêtements % pour les vêtements dans le budget Dépenses en Francs pour l’hygiène et la santé % pour l’hygiène et la santé dans le budget Dépenses en Francs pour tout le reste (bibliothèque, loisirs, impôts, économies…) % pour tout le reste dans le budget 1°) Calculer en pourcentage les dépenses de la famille par rapport à ses revenus annuels. 2°) Quel poste de budget peut être entamé en cas de problème (accident, maladie…) ? → A peine de quoi vivre… et aucune réserve en cas de nécessité → pauvreté et précarité D’où la prise de conscience de certains patrons paternalistes qui essaient d’aider quelque peu les ouvriers (paternalisme : par exemple assurer le versement d’une retraite) tout en les contrôlant de près. Doc.1 p.104 (tableau) : Combien de temps par jour travaille un ouvrier de Renault en 1900 ? - + de 10 heures En 1913 ? –10 h/jour encore, mais avec un jour de repos (loi de 1906). Quelle est la catégorie d’ouvriers la + nombreuse ? – Les ouvriers qualifiés, mais il y a de + en + d’OS en raison de la mise en place des méthodes de travail tayloristes (introduites chez Renault en 1913) N’y a-t-il que des ouvriers dans les usines ? – Non : on trouve aussi des chefs d’équipe, des contremaîtres, qui ont des diplômes ou parfois seulement de l’expérience, et qui sont mieux payés. Quelles autres catégories sociales peut-on mettre avec les ouvriers, « en bas de l’échelle « ? – les domestiques (moins nombreux cependant à partir du XX° siècle
en raison des innovations technologiques permettant aux grands bourgeois de se passer de la domesticité). – les femmes d’ouvriers : elles s’occupent bien souvent de la maisonnée pendant tout le temps, le mari ne rentrant, totalement épuisé, que très tard (journées de 12 heures au XIX°). Ces femmes font parfois elles-mêmes des travaux à domicile pour gagner un peu d’argent, mais elles sont très peu payées. Les ouvriers représentent 1/3 des travailleurs. Ils travaillent en usine dans des conditions difficiles à cause de la saleté, de la longueur des journées (10h / jour en 1900), de la pénibilité et la répétition de leurs opérations, de la forte hiérarchie. On trouve plusieurs catégories d’ouvriers : les ouvriers spécialisés, sans qualification, au travail répétitif et très peu payé, les ouvriers qualifiés, les contremaîtres… A ces catégories défavorisées s’ajoutent les femmes des ouvriers, encore moins considérés et moins payées que leurs maris, les enfants employés jusque vers 1850, ainsi que les domestiques qui deviennent plus rares au XX° siècle. Les familles ouvrières vivent dans les faubourgs ou les banlieues des grandes villes, dans des quartiers souvent sales et des maisons petites et sans confort. Le monde ouvrier est un monde à part. Les conditions de travail sont donc très difficiles au XIX°, en particulier dans les usines. Comment faire pour les ouvriers pour réclamer un meilleur sort ? –s’unir pour protester, faire grève. C – De nouveaux rapports sociaux. Comment se réunir ? – en formant des syndicats
(autorisés en France en 1884). Quel est le rôle des syndicats ? – défendre les travailleurs, les informer, les aider (Doc.2 p.101)… Des journaux syndicaux se chargent de coordonner les actions dans les différentes usines (ici : La Vie Ouvrière, revue de la CGT, syndicat révolutionnaire) Exemple d’action : les ouvriers de Renault en 1913 : Doc.2 p.105 : Pourquoi les ouvriers font-ils grève ?- pour protester contre l’introduction des méthodes tayloristes. Comment se manifeste l’application du taylorisme selon ce journal ?- chronométrage, faire de l’ouvrier une « machine à produire «. Quel est le but du patron de Renault selon ce tract ? – augmenter la production, « décérébrer « les ouvriers réduits au rôle de machines, les faire travailler à un tel rythme qu’ils n’auront plus le temps de réfléchir à rien. Comment lutter contre cette volonté du patron ? – par la grève, la manifestation destinées à faire pression sur le patronat. Doc. p.100 : Qui manifeste ici ? – ouvriers + leurs femmes+ les enfants dont les conditions de vie sont totalement liées ; c’est tout le monde ouvrier qui manifeste (« un monde à part « : le « ventre de Paris «). Doc.1 p.101 : Dans quelles conditions ont lieu les manifestations au début du siècle ? – violence et répression féroce ; de nombreuses manifestations tournent à l’émeute car le monde ouvrier se sent totalement rejeté et à l’écart du reste de la société ; et car les forces de police ont souvent recours à la force pour assurer la tranquillité publique (et surtout la tranquillité des bourgeois
et des patrons qui dominent très nettement le pouvoir politique). C’est ainsi que des manifestations ont lieu annuellement le 1 er mai en souvenir d’une manifestation ouvrière qui avait gravement dégénéré en 1886 à Chicago. De même le 1 er mai 1896 à Fourmies (Nord), une manifestation dégénère et la police « tire dans le tas «, faisant 9 morts et 33 blessés. Néanmoins ces actions et l’action syndicale permettent de nets progrès dans la condition ouvrière : Doc.1 p.104 (tableau) : Comment évolue le temps de travail à partir de 1904 ?- baisse pratiquement continue. Pourquoi ? - parce que les syndicats et les ouvriers finissent par se faire entendre après des luttes très difficiles : e 1906 le dimanche est chômé ; en 1919, la journée est limitée à 8 heures (vieille revendication) ; la semaine des 40 heures est votée en 1936 en même temps que les 1ers congés payé (15 jours), suite à de grandes grèves (doc.3 p.105). Bien entendu, ces améliorations sont imposées par des lois votées par l’Etat, que les patrons se retrouvent donc obligés d’appliquer. Pe u à peu, les ouvriers s’organisent pour lutter contre l’exploitation. Ils se regroupent en syndicats pour être mieux informé de leurs droits, et pour faire pression sur les patrons par la grève ou la manifestation. Malgré des luttes souvent très difficiles, malgré une répression parfois féroce, leur situation s’améliore au tournant du XX° siècle grâce à des lois imposées aux patrons par l’Etat: la durée du travail est réduite (8h/jour en 1919, 40h/semaine en 1936), le droit
de grève est reconnu, les ouvriers sont mieux protégés pour leur retraite et les accidents de travail… Mais la crise économique des années 1930 provoque un fort chômage, et plonge de nombreuses familles dans la misère. Fiche de travail n°2 : une nouvelle organisation du travail Doc.2 : Taylorisme et fordisme « Prenons l’assemblage du piston et de la tige. Avec l’ancien système, cette opération ne prenait que 3 minutes. […] Il y avait pour cela deux établis et 28 hommes. Ils assemblaient 175 pistons et tiges en 9 heures. Le contremaître, en étudiant l’opération, fut étonné qu’on y employât 3 minutes. Il chronométra les mouvements et s’aperçut que, sur 9 heures, il y en avait 4 qui se passaient en allées et venues. L’assembleur ne quittait pas son établi, mais il était obligé de se déplacer quelque peu pour mettre de côté la pièce terminée. Tout son travail comprenait 6 opérations. Le contremaître divisa l’opération totale en trois stades, installa une glissière à l’établi, mit trois hommes de chaque côté. Au lieu d’être chargé de toute l’opération, chaque homme n’en faisait que le tiers, ce qu’il pouvait faire sans se déplacer. L’équipe fut réduite de 28 hommes à 14. Aujourd’hui, 7 hommes font 2600 assemblages en 8 heures. Il n’y a pas à faire ressortir l’économie réalisée sur ce point. « Henry FORD, Ma vie et mon œuvre, 1922. 1°) Compléter le tableau ci-dessous pour avant et après les changements introduits : Avant les Après les changements changements Nombre d’ouvriers Nombre d’établis Nombre d’opérations Nombre de
pistons assemblés par heure (productivité) Nombre de pistons assemblés par heure et par ouvrier (coût de production) 2°) Qu’est-ce qui permet ces améliorations ? 3°) Quels sont les conséquences de ces transformations sur les bénéfices des entreprises ? 4°) Quels sont les conséquences de ces transformations sur les conditions de travail des ouvriers ? Document 5 : La croissance urbaine en Europe (en milliers d’habitants) Amsterdam Berlin Birmingham Bruxelles Budapest Glasgow Hambourg Leningrad (St Petersbourg) 1800 217 172 74 66 54 77 130 336 1850 224 419 233 251 178 357 132 485 1900 511 1889 523 599 732 776 706 1267 1940 794 4332 1053 913 1163 1132 1682 3191 Londres Milan Moscou Paris Rome Vienne Varsovie 1800 1117 135 250 581 163 247 100 1850 2685 242 365 1053 175 444 160 1900 6586 493 989 2714 463 1675 638 1940 8700 1116 4137 2830 1156 1918 1266 B.R.MITCHELL, International Historical Statistics, Stockton Press, 1996. Doc.6 : Un budget ouvrier en France en 1885. Revenus annuels en Francs Dépenses en Francs pour la nourriture % de nourriture dans le budget Dépenses en Francs pour l’habitation (dont chauffage et éclairage) 1300 845 210 % pour l’habitation dans le budget Dépenses en Francs pour les vêtements % pour les vêtements dans le budget Dépenses en Francs pour l’hygiène et la santé % pour l’hygiène et la santé dans le budget 195 15 Dépenses en Francs pour tout 35 le reste ( loisirs, économies…) % pour tout le reste dans le budget 1°) Calculer en pourcentage les
dépenses de la famille par rapport à ses revenus annuels. 2°) Quel poste de budget peut être entamé encas de problème (accident, maladie…) ? Fiche de travail n°1: Les progrès techniques de 1850 à 1914 1851 : Machines à coudre de Singer 1851-52 : Premiers dirigeables 1856 : Acier Bessemer 1859 : Premiers puits de pétrole 1860-62 : Moteurs à combustion interne 1860-65 : Réfrigérateurs 1864-65 : Four à acier Martin 1866 : Procédé de fabrication de la soude. Premier câble transatlantique 1867 : Dynamite. Béton armé. Premiers aciers spéciaux. Bicyclette 1868 : Celluloïd 1869 : Dynamo de Gramme 1870 : Superphosphates 1873 : Transmission de l’électricité à distance 1876 : Procédé Thomas-Gilchrist de fabrication de l’acier. Machine à écrire Remington. Moteur à combustion interne à pétrole. Téléphone de Graham Bell. 1877 : Phonographe d’Edison 1879 : Four à acier électrique Siemens. Lampe à incandescence d’Edison. 1881 : Première automobile de Bollée 1884 : Première pellicule photo en rouleau. Soie artificielle . Turbine hydraulique de Pelton. Turbine à vapeur de Parons. Première centrale hydroélectrique. 1886 : Aluminium par électrolyse. Linotype. 1888 : Appareil photographique Kodak. 1889 : Ferro-nickels. 1890 : Décollage du premier avion de Clément Ader. 1892 : Tracteurs agricoles à essence. Cinéma Edison, Lumière. 1893 : Moteur Diesel. Aciers à coupe raide 1897 : TSF Branly Marconi 1899 : Aspirine D’après la chronologie ci-contre, réaliser une frise à 3 bandes (échelle : 1 cm = 2 ans), dans laquelle vous distinguerez
les nouveaux matériaux (bleu), les nouvelles sources d’énergie (vert), et les nouvelles machines (rouge). Nouveaux matériaux Nouvelles énergies Nouvelles machines Plan du chapitre 1 : LES TRANSFORMATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES EN EUROPE ET EN AMERIQUE DU NORD DE 1850 A 1939. I – Le processus d’industrialisation. A – Des innovations technologiques. B – Le triomphe du capitalisme. C – La diffusion de l’industrialisation. II – Les entreprises à l’ère industrielle. A – Une nouvelle organisation du travail. B – De nouvelles stratégies industrielles : investissements et concentration. C – Les débuts de la réclame et du marketing. III – Une société transformée par l’industrialisation. A –Des villes qui s’étendent et se transforment. B – La condition ouvrière. C – De nouveaux rapports sociaux. Interrogation écrite d’histoire n°1 : La Révolution Industrielle I – Partie dominante (12 points) : question de cours. Sujet : le monde ouvrier et la Révolution Industrielle. Vous présenterez le monde ouvrier, son mode et ses conditions de vie, ses conditions de travail et leur évolution ; et les combats politiques qu’il mène pendant la période considérée. II – Partie secondaire (8 points) : étude de document. Document joint : l’industrialisation dans le monde en 1914 Après l’avoir présenté, vous vous appuierez sur ce document pour présenter les étapes et les moyens de diffusion de l’industrialisation dans le monde, en mettant en évidence les foyers de la Révolution Industrielle.

Liens utiles