Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau
Publié le 21/07/2010
Extrait du document
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littérature du siècle suivant, à tel point que Rousseau est généralement considéré comme l'un des précurseurs duromantisme.L'écriture des Confessions est liée à deux événements :- le 27 décembre 1764, à Genève apparaît le libelle anonyme Sentiment des citoyens qui révèle que Rousseau aabandonné ses enfants.- Le 31 décembre 1764, Rousseau reçoit ce libelle qu'il attribue faussement au pasteur Vernes, alors qu'il est devoltaire.
Rousseau décide d'écrire Les Confessions.Le mot « confession ».Les différents sens du mot confession sont :- l'aveu de ses péchés à un prêtre catholique- la déclaration que l'on fait d'un acte blâmable- l'action de faire profession de sa foi religieuse- montrer son appartenance à une religion.
Avant Rousseau, ce titre avait déjà été choisi par Saint Augustin pour ses « Confessions ».Les connotations de ce mot sont religieuses d'une part et péjorative d'une autre part car on avoue ses fautes.
II.
Parcours thématiques
Parcours 1 : Expériences et éducation.
1) Première confession.La première expérience choisie dans le cadre d'une confession est lorsque Rousseau est en pension chez lesLambercier à Bossey.Monsieur Lambercier a fait planter un noyer près de la terrasse pour l'ombrager et Jean-Jacques et son camaraded'étude trouvent qu'il serait amusant et glorifiant pour eux de planter eux aussi un arbre près de la terrasse.
Ilscoupent une bouture à un jeune arbre et creusent un bassin au pied de leur arbre et au pied du noyer puis fontpasser une rigole entre les deux afin que l'eau du noyer aille arroser leur arbre.
Mais Monsieur Lambercier découvre lasupercherie mais ne dit rien et rit même avec sa sœur.
Le récit correspond à une confession car Rousseau raconte cet évènement de sa vie en expliquant ses sentiments,ses impressions et ses pensées lors de ce moment dont il narre l'histoire.
Les actions présentées sont répréhensiblescar ils auraient dû demander l'autorisation de planter un arbre à Monsieur Lambercier qui ne leur aurait certainementpas refusée de plus, au lieu de creuser un bassin, ils auraient dû arroser eux-mêmes leur arbre au lieu de voler l'eaudu noyer.Rousseau présente cette petite histoire comme une horrible tragédie alors qu'il ne s'est pratiquement rien passé.
Ilexagère un peu les faits et les conséquences de leur acte.
Il explique sa conduite en prétextant un mouvement devanité et un excès d'orgueil.
Ils acceptent tous les deux les responsabilités de leur acte mais ne sont pas déçuslorsque Monsieur Lambercier détruit leur œuvre car il ne leur dit rien et ne leur fait pas de reproches.Dans cette situation, on peut dire que le camarade de Rousseau, en ayant la même idée que lui, contribue à faireexécuter son projet à Jean-Jacques.
On peut aussi dire aussi que si cet ami n'avait pas été là, peut-être qu'il n'yaurait pas eu de bouture d'arbre de plantée.
On peut donc dire que la présence de quelqu'un près de soi peutencourager à faire des choses que l'on ne ferait pas seul et que quelques fois s'il nous reste des réticences face àcertaines choses, la présence d'une personne nous les enlève toutes.
2) Seconde confession.La seconde expérience choisie dans le cadre d'une confession est lorsque Rousseau devient apprenti chez ungraveur, Monsieur Ducommun.
Cet emploi lui plait beaucoup.Le maître surprend Jean-Jacques entrain de fabriquer des médailles, pour ses camarades et lui, devant leur servird'ordre de chevalerie.
Monsieur Ducommun croit qu'il s'entraîne à faire de fausses pièces de monnaie et le roue decoup.
» La tyrannie de son maître l'a rendu insupportable ».Le récit correspond à une confession car Rousseau raconte cette histoire en expliquant ses intentions, ses motifs etses sentiments lors de cet évènement.
Les actions présentées sont répréhensibles car il aurait dû demander lapermission à son maître avant de graver ces médailles.
De plus, avec les armes de la République gravées dessus, onpeut aisément comprendre que Monsieur Ducommun ait pris les médailles pour de fausses pièces de monnaie et ainsion peut comprendre son emportement vis-à-vis de son apprenti.
Rousseau présente cette aventure comme une sorte de malentendu.
Ce n'est pas sa faute, c'est son maître qui n'apas compris ce qu'il voulait faire et qui ne lui a pas laissé le temps de s'expliquer correctement.
A partir de cettehistoire, Rousseau dit que la brutalité de son maître est la cause de l'apparition chez lui de vices comme lemensonge, le vol et l'effronterie.
Il rejette sa faute sur son maître en quelque sorte et l'accuse de ses erreurs.
Ilexplique sa conduite en prétextant un malentendu entre le maître et l'apprenti.On peut dire, dans cette situation, que parfois un excès de gentillesse ou de bonnes intentions peut conduire à fairedes erreurs grossières sans s'en rendre compte.
Ainsi en voulant faire une surprise à ses amis, mais peut-être aussien voulant se faire bien voir d'eux, son excès de confiance lui a fait faire une bêtise qu'il n'aurait pas faîte s'il avaitplus réfléchi avant de se lancer dans son projet ou s'il en avait parlé à son maître avant de le commencer..
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