Les castors vivent toujours dans le voisinage des cours d'eau ou des étangs, il est rare de les trouver à plus de 100 m de leur élément vital.
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
L'activité des castors est grande dès le crépuscule et durant la nuit. Le jour ils se reposent et sortent parfois de leur gîte pour se tenir au soleil sur une fagotière ou sur la berge. Sans parler ici de la morphologie du genre Castor, il convient de rappeler, pour comprendre son genre d'activité, que les yeux de l'espèce sont petits et munis d'une membrane nictitante, que les pavillons auditifs peuvent se rabattre et obturer le canal auditif, les narines se ferment aussi. Il est presque superflu de parler de leur puissante mâchoire.
L'instinct de constructeur se manifeste très tôt chez les jeunes, même si les circonstances les ont séparés des adultes. C'est surtout, l'automne venu, que la construction des huttes s'intensifie. Car n'oublions pas que les castors construisent également des abris temporaires d'été.
Strictement végétariens, les castors mangent un grand nombre de plantes, toutes n'ont pas leur agrément et varient selon la saison. Les écorces d'arbres comme le tremble, le bouleau, les saules, l'aubépine, l'aulne, les chênes jouent un grand rôle dans leur alimentation. De plus, les provisions d'hiver sont généreusement emmagasinées, les castors déterrent des rhizomes d'iris et accumulent des plantes herbacées qui iront rejoindre d'autres écorces de réserve.
Il est bon de faire une discrimination entre ce que l'espèce utilise pour la construction et ce qu'elle consomme effectivement. Ces branches de saule de quelques mètres de long que les castors font flotter l'automne, jusqu'à leur gîte, seront immergées et enfoncées dans les berges, la réserve se compte en m5. Un castor tranche d'un seul coup une branche de la grosseur d'un doigt.
Il se tient dressé sur les pattes de derrière, appuyé sur la queue, et enlace le tronc en attaquant le bois à l'aide de ses incisives, dans la zone comprise entre ses pattes avant.
Les castors ne tombent pas en léthargie; l'hiver par froid intense, la hutte est fermée, ils utilisent les réserves placées à l'intérieur, ou sous l'eau, à l'abri du gel. Un castor peut d'ailleurs creuser un trou dans la glace même si elle atteint 50 cm d'épaisseur. Le terrier s'ouvre toujours sous l'eau. A ce propos, il sera nécessaire de s'arrêter aux constructions elles-mêmes: barrages, digues, canaux, fagotières et terriers.
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- Les castors vivent toujours dans le voisinage des cours d'eau ou des étangs, il est rare de les trouver à plus de 100 m de leur élément vital.
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- Introduction La forêt guyanaise est déforestée chaque jour par des chercheurs d’or illégaux pour dévier des cours d’eau et pour construire des nouvelles mines.
- niveau de base, surface horizontale, tangente à la partie terminale d'un cours d'eau.
- Naïade (du grec naien, « couler »), dans la mythologie grecque, divinité subalterne qui présidait aux cours d'eau, aux fontaines, aux sources (dans ce sens, le mot prend une majuscule).