Léon Blum est le premier socialiste à présider un gouvernement français
Publié le 29/10/2014
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Lorsque l'Union de la gauche emporte les élections de mai 1936, Léon Blum (1872-1950) obtient le pouvoir. Le Front populaire est porteur de nombreux espoirs. Et il est vrai que les négociations sociales, habilement supervisées par Blum, portent leurs fruits: les congés payés et la semaine de 40 heures sont adoptés, les lois
sur les conventions collectives également. Mécontentée par ces mêmes résultats, la presse extrémiste se déchaîne contre le gouvernement socialiste. Par ailleurs, les mesures prises par Blum provoquent une réaction haineuse ou craintive chez les industriels et les financiers. Les investissements ralentissent et la fuite des capitaux s'accroît. Bientôt, Blum est obligé de dévaluer le franc. La presse réactionnaire adopte une attitude odieuse à l'égard des ministres socialistes et pousse l'un d'eux, Salengro, au suicide.
Pour faire face aux difficultés économiques croissantes, Léon Blum demande les pleins pouvoirs. Le Sénat le met en minorité et, le 22 juin 1937, Blum choisit alors de démissionner. Il revient au pouvoir en 1938, mais là encore, il se heurte aux plus radicaux des sénateurs menés par Caillaux.
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