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Le mot "inclination" dans l'oeuvre de René DESCARTES

Publié le 09/08/2010

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descartes

ABREGE DE LA MUSIQUE, L’objet de la musique est le son.

c’est peut-être aussi cette sympathie ou antipathie d’humeur et d’inclination qui fait que la voix d’un ami nous semble plus agréable que celle d’un ennemi, par la même raison qu’on dit qu’un tambour couvert d’une peau de brebis ne résonne point et perd entièrement son son lorsque l’on frappe sur un autre tambour couvert d’une peau de loup.

  ABREGE DE LA MUSIQUE, De la manière de composer, et des modes.

et elle s’y porte par une inclination qui lui est naturelle, ce qui fait qu’on doit se servir de la plus proche consonance comme de celle qu’elle désire ;

  DISCOURS DE LA METHODE, Sixième partie.

car, encore que les raisons pour lesquelles je l’avais prise auparavant fussent très fortes, mon inclination, qui m’a toujours fait haïr le métier de faire des livres, m’en fit incontinent trouver assez d’autres pour m’en excuser.

Or, ayant dessein d’employer toute ma vie à la recherche d’une science si nécessaire, et ayant rencontré un chemin qui me semble tel qu’on doit infailliblement la trouver en le suivant, si ce n’est qu’on en soit empêché ou par la brièveté de la vie ou par le défaut des expériences, je jugeais qu’il n’y avait point de meilleur remède contre ces deux empêchements que de communiquer fidèlement au public tout le peu que j’aurais trouvé, et de convier les bons esprits à tâcher de passer plus outre, en contribuant, chacun selon son inclination et son pouvoir, aux expériences qu’il faudrait faire, et communiquant aussi au public toutes les choses qu’ils apprendraient, afin que les derniers commençant où les précédents auraient achevé, et ainsi joignant les vies et les travaux de plusieurs, nous allassions tous ensemble beaucoup plus loin que chacun en particulier ne saurait faire.

et que mon inclination m’éloigne si fort de toute sorte d’autres desseins, principalement de ceux qui ne sauraient être utiles aux uns qu’en nuisant aux autres, que si quelques occasions me contraignaient de m’y employer, je ne crois point que je fusse capable d’y réussir.

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS PREMIER, DE LA LUMIERE.

Et remarquez ici qu’il faut distinguer entre le mouvement, et l’action ou inclination à se mouvoir ;

mais, lorsqu’ils rencontrent quelques autres corps, ils sont sujets à être détournés par eux, ou amortis en même façon que l’est le mouvement d’une balle, ou d’une pierre jetée dans l’air, par ceux qu’elle rencontre, Car il est bien aisé à croire que l’action ou inclination à se mouvoir, que j’ai dit devoir être prise pour la lumière, doit suivre en ceci les mêmes lois que le mouvement.

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS SECOND, DE LA REFRACTION.

Seulement faut-il prendre garde que cette inclination se doit mesurer par la quantité des lignes droites, comme CB ou AH, et EE ou IG, et semblables, comparées les unes aux autres ;

Car la raison ou proportion qui est entre ces angle varie à toutes les diverses inclinations des rayons ;

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS NEUVIEME, LA DESCRIPTION DES LUNETTES.

Or afin que vous sachiez la cause de cette réflexion, et pourquoi elle se fait plutôt sur les superficies tant du verre que du cristal, que non pas en l’épaisseur de leurs corps, et pourquoi elle s’y fait plus grande dans le cristal que dans le verre, il faut que vous vous souveniez de la façon dont je vous ai ci-dessus fait concevoir la nature de la lumière, lorsque j’ai dit qu’elle n’était autre chose dans les corps transparents que l’action ou l’inclination à se mouvoir d’une certaine matière très subtile qui remplit leurs pores :

  LES METEORES, DISCOURS SECOND, DES VAPEURS ET DES EXHALAISONS.

Si vous considérez que la matière subtile qui est dans les pores des corps terrestres, étant plus fort agitée une fois que l’autre, soit par la présence du soleil, soit par telle autre cause que ce puisse être, agite aussi plus fort les petites parties de ces corps, vous entendrez facilement qu’elle doit faire que celles qui sont assez petites et avec cela de telles figures ou en telle situation qu’elles se peuvent aisément séparer de leurs voisines, s’écartent çà et là les unes des autres, et s’élèvent en l’air, non point par quelque inclination qu’elles aient à monter, ou que le soleil ait en soi quelque force qui les attire, mais seulement à cause qu’elles ne trouvent point d’autre lieu dans lequel il leur soit si aisé de continuer leur mouvement :

  LES METEORES, DISCOURS HUITIEME, DE L’ARC-EN-CIEL.

Car, s’il est vrai que le sentiment que nous avons de la lumière soit causé par le mouvement ou l’inclination à se mouvoir de quelque matière qui touche nos yeux, comme plusieurs autres choses témoignent, il est certain que les divers mouvements de cette matière doivent causer en nous divers sentiments.

  L’HOMME.

encore qu’il n y ait aucune autre puissance qui les y porte, que la seule inclination qu’ils ont à continuer leur mouvement suivant les lois de la nature.

et c’est par le moyen de ces quatre différences, que toutes les diverses humeurs ou inclinations naturelles qui sont en nous (au moins en tant qu’elles ne dépendent point de la constitution du cerveau, ni des affections particulières de l’âme) sont représentées en cette machine.

Et sachez que toutes les autres humeurs ou inclinations naturelles sont dépendantes de celles-ci.

Et vous pouvez tirer de ceci la raison de tout ce que j’ai dit ci-dessus, touchant les humeurs ou inclinations tant naturelles qu’acquises, qui dépendent de la différence des esprits.

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE VII, Des lois de la nature de ce nouveau monde.

Et ainsi leur action, c’est-à-dire l’inclination qu’elles ont à se mouvoir, est différente de leur mouvement.

Par exemple, si l’on fait tourner une roue sur son essieu, encore que toutes ses parties aillent en rond, parce qu’étant jointes l’une à l’autre, elles ne sauraient aller autrement, toutefois leur inclination est d’aller droit, ainsi qu’il paraît clairement si par hasard quelqu’une se détache des autres ;

montrant évidemment par là qu’elle a toujours inclination d’aller en droite ligne et qu’elle ne va en rond que par contrainte.

Si bien que supposant qu’elle commence pour lors à sortir de la fronde, et que Dieu continue de la conserver telle qu’elle est en ce moment, il est certain qu’il ne la conservera point avec l’inclination d’aller circulairement suivant la ligne AB, mais avec celle d’aller tout droit vers le point C.

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE VIII, De la formation du soleil et des étoiles de ce nouveau monde.

car, ayant toutes inclinations à continuer leur mouvement en ligne droite, il est certain que ce sont les plus fortes, c’est-à-dire les plus grosses entre celles qui étaient également agitées, et les plus agitées entre celles qui étaient également grosses, qui ont dû décrire les plus grands cercles, comme étant les plus approchants de la ligne droite.

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE IX, De l’origine et du cours des planètes et des comètes en général, et en particulier des comètes.

Car si d’abord elles se sont mues plus vite que cette Matière, n’ayant pu manquer de la pousser en la rencontrant en leur chemin, elles ont dû en peu de temps lui transférer une partie de leur agitation, et si au contraire elles n’ont eu en elles-mêmes aucune inclination à se mouvoir, néanmoins, étant environnées de toutes parts de cette matière du ciel, elles ont dû nécessairement suivre son cours :

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE X, Des planètes en général, et en particulier de la terre et de la lune.

je dis vers B plutôt que vers D, car, ayant inclination à continuer leur mouvement en ligne droite, elles doivent plutôt aller vers le dehors du cercle ACZN qu’elles décrivent, que vers le centre S.

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE XIII, De la lumière.

Mais, pour entendre distinctement ce dernier point, imaginez-vous l’inclination qu’a cette pierre à se mouvoir d’A vers C, comme si elle était composée de deux autres qui fussent, l’une de tourner suivant le cercle AB, et l’autre de monter tout droit suivant la ligne VXY ;

Puis, sachant que l’une des parties de son inclination, à savoir celle qui la porte suivant le cercle AB, n’est nullement empêchée par cette fronde, vous verrez bien qu’elle ne trouve de résistance que pour l’autre partie, à savoir pour celle qui la ferait mouvoir suivant la ligne DVXY, si elle n’était point empêchée, et par conséquent qu’elle ne tend, c’est-à-dire qu’elle ne fait effort que pour s’éloigner directement du centre D.

Et remarquez que, selon cette considération, étant au point A elle tend si véritablement vers E, qu’elle n’est point du tout plus disposée à se mouvoir vers II que vers I, bien qu’on pourrait aisément se persuader le contraire si on manquait à considérer la différence qui est entre le mouvement qu’elle a déjà, et l’inclination à se mouvoir qui lui reste.

c’est à savoir que celles qui sont, par exemple, vers E ne tendent de leur propre inclination que vers P, mais que la résistance des autres parties du ciel qui sont au-dessus d’elles les fait tendre, c’est-à-dire les dispose à se mouvoir suivant le cercle ER ;

et derechef que cette résistance, opposée à l’inclination qu’elles ont de continuer leur mouvement en ligne droite, les fait tendre, c’est-à-dire est cause qu’elles font effort pour se mouvoir vers M ;

Et, en troisième lieu, que celles qui sont au-dessous de ce cercle, mais qui ne sont pas comprises entre les lignes AF, DG, comme celles qui sont vers II et vers K, ne tendent aussi aucunement à s’avancer vers cet espace E pour le remplir, encore que l’inclination qu’elles ont à s’éloigner du point S les y dispose en quelque sorte ;

Car, encore qu’il n’y ait que l’inclination qu’elles ont à s’éloigner du point S qui les y porte, et que cette inclination fasse que celles qui sont entre les lignes BF, CG, tendent plus directement vers là que celles qui restent entre les lignes AF, BF, et DG, CG, vous verrez néanmoins que ces dernières ne laissent pas d’être aussi disposées que les autres à y aller, si vous prenez garde à l’effet qui doit suivre de leur mouvement, qui n’est autre sinon, comme j’ai dit tout maintenant, que l’espace E se remplisse, et qu’il y en ait un autre d’égale grandeur en la circonférence ABCD qui devienne vide en même temps.

car on ne saurait supposer si peu d’intervalle entre celles de ces parties qui sont à pareille distance du centre de leur ciel, que cela ne suffise pour concevoir que l’inclination qu’elles ont à s’éloigner de ce centre doit faire avancer celles qui sont entre les lignes AF, DG, toutes ensemble, vers l’espace E lorsqu’il est vide ;

en telle sorte que cela seul suffirait pour faire que toutes celles de ces parties du second élément qui sont entre les lignes AF, DG, s’avançassent vers l’espace E, encore qu’elles n’y eussent aucune inclination d’elles-mêmes.

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE XIV, Des propriétés de la Lumière.

Toutefois, parce que je me suis servi pour lors de l’exemple du mouvement d’une balle au lieu de parler des rayons de la lumière, afin de rendre par ce moyen mon discours plus intelligible, il me reste encore ici à vous faire considérer que l’action ou l’inclination à se mouvoir, qui est transmise d’un lieu en un autre par le moyen de plusieurs corps qui s’entre-touchent et qui se trouvent sans interruption en tout l’espace qui est entre eux, suit exactement la même voie par où cette même action pourrait faire mouvoir le premier de ces corps, si les autres n’étaient point en son chemin, sans qu’il y ait aucune autre différence sinon qu’il faudrait du temps à ce corps pour se mouvoir, au lieu que l’action qui est en lui peut, par l’entremise de ceux qui le touchent, s’étendre jusques à toutes sortes de distances en un instant ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Troisième.

Quand je dis qu’il me semble que cela m’est enseigné par la nature, j’entends seulement par ce mot de nature une certaine inclination qui me porte à le croire, et non pas une lumière naturelle qui me fasse connaître que cela est véritable.

Mais, pour ce qui est des inclinations qui me semblent aussi m’être naturelles, j’ai souvent remarqué, lorsqu’il a été question de faire choix entre les vertus et les vices, qu’elles ne m’ont pas moins porté au mal qu’au bien ;

Car tout de même que ces inclinations, dont je parlais tout maintenant, se trouvent en moi, nonobstant qu’elles ne s’accordent pas toujours avec ma volonté, ainsi peut-être qu’il y a en moi quelque faculté ou puissance propre à produire ces idées sans l’aide d’aucunes choses extérieures, bien qu’elle ne me soit pas encore connue ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Quatrième.

Par exemple, examinant ces jours passés si quelque chose existait véritablement dans le monde, et connaissant que, de cela seul que j’examinais cette question, il suivait très évidemment que j’existais moi-même, je ne pouvais pas m’empêcher de juger qu’une chose que je concevais si clairement était vraie, non que je m’y trouvasse forcé par aucune cause extérieure, mais seulement, parce que d’une grande clarté qui était en mon entendement, a suivi une grande inclination en ma volonté, et je me suis porté à croire avec d’autant plus de liberté, que je me suis trouvé avec moins d’indifférence.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Sixième.

Et outre ce plaisir et cette douleur, je ressentais aussi en moi la faim, la soif, et d’autres semblables appétits, comme aussi de certaines inclinations corporelles vers la joie, la tristesse, la colère, et autres semblables passions.

Car ne m’ayant donné aucune faculté pour connaître que cela soit, mais au contraire une très grande inclination à croire qu’elles partent des choses corporelles, je ne vois pas comment on pourrait l’excuser de tromperie, si en effet ces idées partaient d’ailleurs ou étaient produites par d’autres causes que par des choses corporelles :

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION XIIIe.

non que je m’y trouvasse forcé par une cause extérieure, mais seulement parce que, d’une grande clarté qui était en mon entendement, a suivi une grande inclination en ma volonté, et ainsi je me suis porté à croire avec d’autant plus de liberté, que je me suis trouvé avec moins d’indifférence.

or celui qui n’a aucun doute prétend avoir une semblable clarté, et sa volonté n’a pas une moindre inclination pour affirmer ce dont il n’a aucun doute, que celui qui a une parfaite science.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION XVe.

“  Car Dieu ne m’ayant donné aucune faculté pour connaître que cela soit (à savoir que Dieu, par lui-même ou par l’entremise de quelque créature plus noble que le corps, m’envoie les idées du corps), mais, au contraire, m’ayant donné une grande inclination à croire qu’elles me sont envoyées ou qu’elles partent des choses corporelles, je ne vois pas comment on pourrait l’excuser de tromperie, si en effet ces idées partaient d’ailleurs ou étaient produites par d’autres causes que par des choses corporelles ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, SECONDE PARTIE, Art. 37.

Mais, parce que nous habitons une terre dont la constitution est telle que tous les mouvements qui se font auprès de nous cessent en peu de temps, et souvent par des raisons qui sont cachées à nos sens, nous avons jugé, dès le commencement de notre vie, que les mouvements qui cessent ainsi par des raisons qui nous sont inconnues s’arrêtent d’eux-mêmes, et nous avons encore à présent beaucoup d’inclination à croire le semblable de tous les autres qui sont au monde, à savoir, que naturellement ils cessent d’eux-mêmes, et qu’ils tendent au repos, parce qu’il nous semble que nous en avons fait l’expérience en plusieurs rencontres.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 35.

De façon que si cette figure nous représente le plan dans lequel est le cercle que le centre de la terre décrit chaque année, lequel on nomme le plan de l’écliptique, on doit penser que chacune des autres planètes fait son cours dans un autre plan quelque peu incliné sur celui-ci et qui le coupe par une ligne qui ne passe pas loin du centre du soleil, et que les diverses inclinations de ces plans sont déterminées par le moyen des étoiles fixes.

mais l’inclination est moindre en ceux de Jupiter et de Mars qu’elle n’est en celui de Saturne ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 56.

Quand je dis que ces petites boules font quelque effort, ou bien qu’elles ont de l’inclination à s’éloigner des centres autour desquels elles tournent, je n’entends pas qu’on leur attribue aucune pensée d’où procède cette inclination, mais seulement qu’elles sont tellement situées et disposées à se mouvoir qu’elles s’en éloigneraient en effet si elles n’étaient retenues par aucune autre cause.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 155.

On n’admirera point aussi que l’essieu sur lequel la terre fait son tour en un jour ne soit pas parallèle à celui de l’écliptique sur lequel elle fait son tour en un an, et que leur inclination, qui fait la différence de l’été et de l’hiver, soit de plus de vingt-trois degrés.

  LES PASSIONS DE L’AME, LETTRE Ire A MONSIEUR DESCARTES.

je crains que ce ne soit maintenant tout de bon que vous voulez envier au public le reste de vos inventions, et que nous n’aurons jamais plus rien de vous si nous vous laissons suivre votre inclination.

  LES PASSIONS DE L’AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 75.

Aussi voyons-nous que ceux qui n’ont aucune inclination naturelle à cette passion sont ordinairement fort ignorants.

  LES PASSIONS DE L’AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 76.

C’est pourquoi, encore qu’il soit bon d’être né avec quelque inclination a cette passion, parce que cela nous dispose à l’acquisition des sciences, nous devons toutefois tâcher par après de nous en délivrer le plus qu’il est possible.

  LES PASSIONS DE L’AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 90.

Mais lorsqu’on remarque quelque chose en une qui agrée davantage que ce qu’on remarque au même temps dans les autres, cela détermine l’âme à sentir pour celle-là seule toute l’inclination que la nature lui donne à rechercher le bien qu’elle lui représente comme le plus grand qu’on puisse posséder ;

et cette inclination ou ce désir qui naît ainsi de l’agrément est appelé du nom d’amour, plus ordinairement que la passion d’amour qui a ci-dessus été décrite.

  LES PASSIONS DE L’AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 149.

Et l’estime, en tant qu’elle est une passion, est une inclination qu’a l’âme à se représenter la valeur de la chose estimée, laquelle inclination est causée par un mouvement particulier des esprits tellement conduits dans le cerveau qu’ils fortifient les impressions qui servent à ce sujet.

Comme, au contraire, la passion du mépris est une inclination qu’a l’âme à considérer la bassesse ou petitesse de ce qu’elle méprise, causée par le mouvement des esprits qui fortifient l’idée de cette petitesse.

  LES PASSIONS DE L’AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 162.

La vénération ou le respect est une inclination de l’âme non seulement à estimer l’objet qu’elle révère, mais aussi à se soumettre à lui avec quelque crainte, pour tâcher de se le rendre favorable ;

  LES PASSIONS DE L’AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 163.

Tout de même, ce que je nomme le dédain est l’inclination qu’a l’âme à mépriser une cause libre en jugeant que, bien que de sa nature elle soit capable de faire du bien et du mal, elle est néanmoins si fort au-dessous de nous qu’elle ne nous peut faire ni l’un ni l’autre.

  LES PASSIONS DE L’AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 164.

Car d’autant qu’on a l’âme plus noble et plus généreuse, d’autant a-t-on plus d’inclination à rendre à chacun ce qui lui appartient ;

  LES PASSIONS DE L’AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 169.

car, s’il avait une vraie amour pour elle, il n’aurait aucune inclination à s’en défier.

  LES PASSIONS DE L’AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 171.

Le courage, lorsque c’est une passion et non point une habitude ou inclination naturelle, est une certaine chaleur ou agitation qui dispose l’âme à se porter puissamment à l’exécution des choses qu’elle veut faire, de quelque nature qu’elles soient ;

  LES PASSIONS DE L’AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 201.

et parce que l’inclination qu’ils ont à aimer fait qu’ils ont beaucoup de chaleur et beaucoup de sang dans le coeur, l’aversion qui les surprend ne peut y pousser si peu de bile que cela ne cause d’abord une grande émotion dans ce sang.

  Correspondance, année 1629, AU R. P. MERSENNE, 20 octobre 1629 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de septembre 1629.).

et encore qu’il y ait beaucoup plus de choses en lui, qui vous peuvent convier à procurer son avancement, que je n’en reconnais en moi pour mériter l’honneur de vos bonnes grâces, je n’eus pas laissé de reconnaître que c’est moi qui vous suis redevable des faveurs qu’il a reçues, non seulement à cause que je l’aime assez pour prendre part au bien qui lui arrive, mais aussi parce que mon inclination me porte si fort à vous honorer et servir, que je ne crains pas de devoir à votre courtoisie ce que j’avais voué à vos mérites.

  Correspondance, année 1637, A Monsieur ***  (Huyghens de Zuitlichem), 15 juin 1637. Entre le 8 et le 12 juin 1637.

Car je ne crois pas que nous soyons seulement redevables aux grands des faveurs que nous recevons immédiatement de leurs mains, mais aussi de toutes celles qui nous viennent de leurs ministres, tant à cause que ce sont eux qui leur en donnent le pouvoir, que principalement aussi à cause qu’ayant fait choix de telles personnes plutôt que d’autres, nous devons croire que leurs inclinations à nous obliger sont les mêmes que nous remarquons en ceux auxquels ils donnent le pouvoir de nous bien faire.

  Correspondance, année 1637, AU R. P. MERSENNE. REPONSE AUX OBJECTIONS DE Monsieur DE FERMAT, 3 décembre 1637. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 5 octobre 1637.).

Vous me mandez qu’un de vos amis, qui a vu la Dioptrique, y trouve quelque chose à objecter, et premièrement qu’il doute si l’inclination au mouvement doit suivre les mêmes lois que le mouvement, puisqu’il y a autant de différence de l’un à l’autre que de la puissance à l’acte.

Mais je me persuade qu’il a formé ce doute sur ce qu’il s’est imaginé que j’en doutais moi-même, et qu’à cause que j’ai mis ces mots en la page 8, ligne 24, car il est bien aisé à croire que l’inclination à se mouvoir doit suivre en ceci les mêmes lois que le mouvement, il a pensé que disant qu’une chose est aisée à croire, je voulais dire qu’elle n’est que probable ;

Comme en effet on ne peut douter avec raison que les lois que suit le mouvement, qui est l’acte, comme il dit lui-même, ne s’observent aussi par l’inclination à se mouvoir, qui est la puissance de cet acte :

ni non plus en ce que l’un est successif et l’autre non, car je pense avoir assez fait entendre, par la comparaison du bâton d’un aveugle et par celle du vin qui descend dans une cuve, que bien que l’inclination à se mouvoir se communique d’un lieu à l’autre en en un instant, elle ne laisse pas de suivre le même chemin par où le mouvement successif se doit faire, qui est tout ce dont il est ici question.

  Correspondance, année 1638, RÉPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORIN, 13 juillet 1638.

la première, que si la lumière n’est qu’une action ou inclination à se mouvoir, elle n’est donc pas un mouvement ;

Outre qu’il faut remarquer que la signification du mot action est générale, et comprend non seulement la puissance ou l’inclination à se mouvoir, mais aussi le mouvement même.

Vous imaginez toujours des contrariétés où il n’y en a point, et j’ai assez fait entendre, en plusieurs endroits, que la matière subtile peut être agitée en toutes façons, mais qu’il n’y a que la seule façon de se mouvoir, ou de tendre à se mouvoir, qu’elle reçoit des corps lumineux, et qu’elle transmet de tous côtés en ligne droite depuis ces corps jusques aux objet qui en sont illuminés, qui nous donne le sentiment de la lumière, et que, pour l’action ou l’inclination au mouvement circulaire qui est en ses parties, elle cause le sentiment des couleurs.

  Correspondance, année 1638, Au R. P. MERSENNE, 15 février 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 25 janvier 1638).

car les esprits qui sont d’inclination à en médire, le pourront aisément faire d’abord, et en auront d’autant plus d’occasion, qu’ils auront été moins connus par les autres ;

  Correspondance, année 1639, AU R. P. MERSENNE, 15 novembre 1639. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 13 novembre 1639.).

Pour les corps noirs, vous savez que je ne conçois autre chose, par la lumière qui donne contre ces corps que l’action, ou l’inclination à se mouvoir vers eux qu’ont les parties de la matière subtile qui sont poussées, par les corps qu’on nomme lumineux, vers ces corps qu’on nomme noirs.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 28 octobre 1640.

3° Je n’approuve point non plus ses indivisibles, ni les naturelles inclinations qu’il leur donne.

Car je ne puis concevoir de telles inclinations que dans une chose qui ait de l’entendement, et je n’en attribue pas même aux animaux sans raison ;

mais j’explique tout ce que nous appelons en eux appétits naturels ou inclinations, par les seules règles des mécaniques.

  Correspondance, année 1641, A MONSIEUR*** (A L’ABBÉ DE LAUNAY), 15 juillet 1641. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 juillet 1641).

ce n’est pas d’aujourd’hui qu’il a commencé à me témoigner de la bienveillance, comme aussi l’éminence de sa vertu et de son savoir m’a donné, il y a longtemps, une très particulière inclination à l’honorer.

  Correspondance, année 1643, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, 15 MAI 1643. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 21 mai 1643).

et pour l’âme seule, nous n’avons que celle de la pensée, en laquelle sont comprises les perceptions de l’entendement et les inclinations de la volonté, enfin, pour l’âme et le corps ensemble, nous n’avons que celle de leur union, de laquelle dépend celle de la force qu’a l’âme de mouvoir le corps, et le corps d’agir sur l’âme, en causant ses sentiments et ses passions.

  Correspondance, année 1644, AU R. P. CHARLET, JESUITE, 18 décembre 1644. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 9 février 1645.).

Ma propre inclination, et la considération de mon devoir, me porte à désirer passionnément leur amitié ;

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 mars 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mai ou juin 1645.).

Mais je crois que l’inclination que j’ai toujours eue à regarder les choses qui se présentaient du biais qui me les pouvait rendre le plus agréables, et à faire que mon principal contentement ne dépendît que de moi seul, est cause que cette indisposition, qui m’était comme naturelle, s’est peu à peu entièrement passée.

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 mai 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 18 août 1645.).

car sans doute que, par la nature, il ne veut pas entendre nos inclinations naturelles, vu qu’elles nous portent ordinairement à suivre la volupté, contre laquelle il dispute ;

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Septembre 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 6 octobre 1645.).

On confond aussi quelquefois les inclinations ou habitudes qui disposent à quelque passion, avec la passion même, ce qui est néanmoins facile à distinguer.

et bien que ce jugement se rencontre semblable en plusieurs, ils n’en sont pas toutefois également émus, mais les uns plus, les autres moins, selon qu’ils ont plus ou moins d’habitude ou d’inclination à la crainte.

il suffit de satisfaire à sa conscience, et on peut en cela donner beaucoup à son inclination.

Et, outre cela, comme c’est une chose plus haute et plus glorieuse, de faire du bien aux autres hommes que de s’en procurer à soi-même, aussi sont-ce les plus grandes âmes qui y ont le plus d’inclination, et font le moins d’état des biens qu’elles possèdent.

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Mars 1646 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646.).

Et avant qu’il nous ait envoyés en ce monde, il a su exactement quelles seraient toutes les inclinations de notre volonté ;

  Correspondance, année 1646, A Monsieur CHANUT, 6 mars 1646.

car c’est avec une très particulière inclination que je suis, etc.

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Sans date. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de octobre ou novembre 1646.).

Et ce qu’on nomme communément le génie de Socrate n’a sans doute été autre chose, sinon qu’il avait accoutumé de suivre ses inclinations intérieures, et pensait que l’événement de ce qu’il entreprenait serait heureux, lorsqu’il avait quelque secret sentiment de gaieté, et, au contraire, qu’il serait malheureux, lorsqu’il était triste.

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 1er février 1647.

Mais quand je prends garde aux inclinations ou habitudes qui naissent de ces passions, je change d’avis ;

  Correspondance, année 1647, A UN R. P. JESUITE , 15 mars 1647. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 14 décembre 1646.).

Car je puis dire, en vérité, que si je n’avais suivi que mon inclination, je n’aurais jamais rien fait imprimer, et que je n’ai point d’autre soin que de m’acquitter de mon devoir, ni d’autre passion que celle qui est excitée par le souvenir des obligations que je vous ai, et qui me fait être, etc.

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 6 juin 1647.

et que, le principal bien de la vie étant d’avoir de l’amitié pour quelques-uns, nous avons raison de préférer ceux à qui nos inclinations secrètes nous joignent, pourvu que nous remarquions aussi en eux du mérite.

Outre que, lorsque ces inclinations secrètes ont leur cause en l’esprit, et non dans le corps, je crois qu’elles doivent toujours être suivies ;

Mais les preuves que j’ai de votre affection m’assurent si fort que l’inclination que j’ai pour vous est réciproque, qu’il faudrait que je fusse entièrement ingrat, et que je manquasse à toutes les règles que je crois devoir être observées en l’amitié, si je n’étais pas avec beaucoup de zèle, etc.

  Correspondance, année 1648, A Monsieur CHANUT, mai 1648.

Mais je vous prie d’en attribuer la faute à l’air de Paris, plutôt qu’à mon inclination :

  Correspondance, année 1648, REPONSE DE Monsieur DESCARTES. (Cette lettre est adressée à Arnauld), 29 juillet 1648.

néanmoins nous avons connaissance de toute cette action, par laquelle l’âme meut les nerfs, en tant qu’une telle action est dans l’âme, puisque ce n’est rien autre chose en elle que l’inclination de sa volonté à un tel ou tel mouvement.

Et cette inclination de la volonté est suivie du cours des esprits dans les nerfs, et de tout ce qui est requis pour ce mouvement, ce qui arrive à cause de la convenable disposition du corps, dont l’âme peut bien n’avoir point de connaissance, comme aussi à cause de l’union de l’âme avec le corps, de laquelle sans doute notre âme a connaissance ;

  Correspondance, année 1649, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 20 février 1649. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 février 1649.).

L’inclination à faire des vers, que votre Altesse avait pendant son mal, me fait souvenir de Socrate, que Platon dit avoir eu une pareille envie pendant qu’il était en prison.

  Correspondance, année 1649, A Monsieur FREINSHEMIUS, juin 1649.

supplie, non point de parler de ceci à sa Majesté, mais de prendre la peine de me mander, sur ce que vous jugerez de ses inclinations et de la conjoncture des temps, ce qu’il est à propos que je fasse, et je ne manquerai pas d’y obéir exactement, soit que vous ordonniez que j’attende le retour de Monsieur Chanut (car, quoi qu’il puisse dire, je ne crois pas qu’il ait laissé là Madame sa femme, afin qu’elle retourne en France toute seule), soit que vous aimiez mieux que je me mette en chemin, aussitôt après que j’aurai eu de vos nouvelles.

descartes

« par la présence du soleil, soit par telle autre cause que ce puisse être, agite aussi plus fort les petites parties de ces corps, vousentendrez facilement qu'elle doit faire que celles qui sont assez petites et avec cela de telles figures ou en telle situation qu'elles sepeuvent aisément séparer de leurs voisines, s'écartent çà et là les unes des autres, et s'élèvent en l'air, non point par quelqueinclination qu'elles aient à monter, ou que le soleil ait en soi quelque force qui les attire, mais seulement à cause qu'elles netrouvent point d'autre lieu dans lequel il leur soit si aisé de continuer leur mouvement : LES METEORES, DISCOURS HUITIEME, DE L'ARC-EN-CIEL. Car, s'il est vrai que le sentiment que nous avons de la lumière soit causé par le mouvement ou l'inclination à se mouvoir dequelque matière qui touche nos yeux, comme plusieurs autres choses témoignent, il est certain que les divers mouvements de cettematière doivent causer en nous divers sentiments. L'HOMME. encore qu'il n y ait aucune autre puissance qui les y porte, que la seule inclination qu'ils ont à continuer leur mouvement suivant leslois de la nature. et c'est par le moyen de ces quatre différences, que toutes les diverses humeurs ou inclinations naturelles qui sont en nous (aumoins en tant qu'elles ne dépendent point de la constitution du cerveau, ni des affections particulières de l'âme) sont représentéesen cette machine. Et sachez que toutes les autres humeurs ou inclinations naturelles sont dépendantes de celles-ci. Et vous pouvez tirer de ceci la raison de tout ce que j'ai dit ci-dessus, touchant les humeurs ou inclinations tant naturellesqu'acquises, qui dépendent de la différence des esprits. LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE VII, Des lois de la nature de ce nouveau monde. Et ainsi leur action, c'est-à-dire l'inclination qu'elles ont à se mouvoir, est différente de leur mouvement. Par exemple, si l'on fait tourner une roue sur son essieu, encore que toutes ses parties aillent en rond, parce qu'étant jointes l'uneà l'autre, elles ne sauraient aller autrement, toutefois leur inclination est d'aller droit, ainsi qu'il paraît clairement si par hasardquelqu'une se détache des autres ; montrant évidemment par là qu'elle a toujours inclination d'aller en droite ligne et qu'elle ne va en rond que par contrainte. Si bien que supposant qu'elle commence pour lors à sortir de la fronde, et que Dieu continue de la conserver telle qu'elle est ence moment, il est certain qu'il ne la conservera point avec l'inclination d'aller circulairement suivant la ligne AB, mais avec celled'aller tout droit vers le point C. LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE VIII, De la formation du soleil et des étoiles de ce nouveau monde. car, ayant toutes inclinations à continuer leur mouvement en ligne droite, il est certain que ce sont les plus fortes, c'est-à-dire lesplus grosses entre celles qui étaient également agitées, et les plus agitées entre celles qui étaient également grosses, qui ont dûdécrire les plus grands cercles, comme étant les plus approchants de la ligne droite. LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE IX, De l'origine et du cours des planètes et des comètes en général, et en particulier des comètes. Car si d'abord elles se sont mues plus vite que cette Matière, n'ayant pu manquer de la pousser en la rencontrant en leur chemin,elles ont dû en peu de temps lui transférer une partie de leur agitation, et si au contraire elles n'ont eu en elles-mêmes aucuneinclination à se mouvoir, néanmoins, étant environnées de toutes parts de cette matière du ciel, elles ont dû nécessairement suivreson cours : LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE X, Des planètes en général, et en particulier de la terre et de la lune.. »

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