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Le jeune veuve _ Jean de la fontaine

Publié le 07/06/2011

Extrait du document

fontaine
 
Le temps efface les souffrances
Récit, dialogue, schéma narratif, fable composé d’une moral et d’un récit = Apologue
 
Les écrivains veulent plaire et instruire.
 
I La Moral
 
Placé au début, elle induit la compréhension du texte
La fable est écrite en vers « Soupirs, plaisir «
« Console « « Envole « Sont des mots qui se répondent __ Soulagement bonheur
_ Apparition de Jean de La Fontaine, Il s’introduit par les mots « Fable « et « Vérité «. C’est un fabuliste
 
II Le récit = Plaire
Alternance imparfait / Passé simple
Présent de narration = Vivacité au récit
Son père : « homme prudent et sage « Il est patient
La fille : « d'une jeune beauté « Elle est belle et jeune & a du charme (on ne parle pas de son mental)
Personnage si contrasté que ça rend le récit plaisant
Le dialogue dévoile
« Ah « Exclamation
« Un Cloître est l'époux qu'il me faut. « Réponse excessive
2 réactions excessives
« Attends-moi, je te suis « Excès devient comique
-         Schéma narratif, progression de l’action
-         Schéma narratif incomplet
-         Retournement brutal de situation, ça en devient plaisant et comique
Vers 15 à 18 __ Scène
Vers 19 à 20 __ Ellipse
Vers 24 à 30 __ Scène
Vers 34 __ Accélération
 
Variation des rythmes
Cette fable devient une petite pièce de théâtre
Connecteur chronologique « à la fin «
La fable va du côté des parents.
 
3 alexandrins puis octosyllabe
« Il laissa le torrent coulé « Le vers est long comme le torrent qui coule.
« Condition «
Diérèse
-         Accélération sur 3 vers – souffrance de la fille « Une condition* meilleure Change en des noces ces transports ; Mais, après certain temps, souffrez qu'on vous propose «
Quand l’idée se termine dans le vers suivant on a un enjambement V31, 32
-         Chiasme « époux et époux qui se croise.
 
 
 
 
Conclusion
Moral
Portrait d’être humain, l’excès de la jeunesse, portrait de l’âge mural.
Le temps qui passe, ces biens faits
Versatilité des femmes
Dialogue, schéma narratif, théâtre, comédie, image poétique, liberté, variation de rythmes
 
 
 
 
 1 La perte d'un époux ne va point sans soupirs. On fait beaucoup de bruit, et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole ; Le Temps ramène les plaisirs. 5 Entre la Veuve d'une année Et la veuve d'une journée La différence est grande : on ne croirait jamais Que ce fût la même personne. L'une fait fuir les gens, et l'autre a mille attraits. 10 Aux soupirs vrais ou faux celle-là s'abandonne ; C'est toujours même note et pareil entretien : On dit qu'on est inconsolable ; On le dit, mais il n'en est rien, Comme on verra par cette Fable, 15 Ou plutôt par la vérité. L'Epoux d'une jeune beauté Partait pour l'autre monde. A ses côtés sa femme Lui criait : Attends-moi, je te suis ; et mon âme, Aussi bien que la tienne, est prête à s'envoler. 20 Le Mari fait seul le voyage. La Belle avait un père, homme prudent et sage : Il laissa le torrent couler. A la fin, pour la consoler, Ma fille, lui dit-il, c'est trop verser de larmes : 25 Qu'a besoin le défunt que vous noyiez vos charmes ? Puisqu'il est des vivants, ne songez plus aux morts. Je ne dis pas que tout à l'heure Une condition* meilleure Change en des noces ces transports ; 30 Mais, après certain temps, souffrez qu'on vous propose Un époux beau, bien fait, jeune, et tout autre chose Que le défunt.- Ah ! dit-elle aussitôt, Un Cloître est l'époux qu'il me faut. Le père lui laissa digérer sa disgrâce. 35 Un mois de la sorte se passe. L'autre mois on l'emploie à changer tous les jours Quelque chose à l'habit, au linge, à la coiffure. Le deuil enfin sert de parure, En attendant d'autres atours. 40 Toute la bande des Amours Revient au colombier : les jeux, les ris, la danse, Ont aussi leur tour à la fin. On se plonge soir et matin Dans la fontaine de Jouvence. 45 Le Père ne craint plus ce défunt tant chéri ; Mais comme il ne parlait de rien à notre Belle : Où donc est le jeune mari Que vous m'avez promis ? dit-elle.
 

fontaine

« 3 alexandrins puis octosyllabe « Il laissa le torrent coulé » Le vers est long comme le torrent qui coule. « Condition » Diérèse - Accélération sur 3 vers – souffrance de la fille « Une condition* meilleure Change en des noces ces transports ; Mais, après certain temps, souffrez qu'on vous propose » Quand l’idée se termine dans le vers suivant on a un enjambement V31, 32 - Chiasme « époux et époux qui se croise. Conclusion Moral Portrait d’être humain, l’excès de la jeunesse, portrait de l’âge mural. Le temps qui passe, ces biens faits Versatilité des femmes Dialogue, schéma narratif, théâtre, comédie, image poétique, liberté, variation de rythmes 1 La perte d'un époux ne va point sans soupirs. On fait beaucoup de bruit, et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole ; Le Temps ramène les plaisirs . 5 Entre la Veuve d'une annéeEt la veuve d'une journéeLa différence est grande : on ne croirait jamais Que ce fût la même personne. L'une fait fuir les gens, et l'autre a mille attraits.10 Aux soupirs vrais ou faux celle-là s'abandonne ;C'est toujours même note et pareil entretien :On dit qu'on est inconsolable ;On le dit, mais il n'en est rien,Comme on verra par cette Fable , 15 Ou plutôt par la vérité . L'Epoux d'une jeune beauté Partait pour l'autre monde.

A ses côtés sa femmeLui criait : Attends-moi, je te suis ; et mon âme, Aussi bien que la tienne, est prête à s'envoler.20 Le Mari fait seul le voyage.La Belle avait un père, homme prudent et sage : Il laissa le torrent couler.A la fin , pour la consoler, Ma fille, lui dit-il, c'est trop verser de larmes :25 Qu'a besoin le défunt que vous noyiez vos charmes ?. »

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