L'atmosphère, cette partie «extérieure» indispensable du globe, désigne l'enveloppe essentiellement gazeuse qui nous entoure

La géologie révèle que la composition de l'atmosphère a varié. Au début de son histoire, la Terre a connu une atmosphère primitive, composée de gaz divers, jusqu'au stade de la pneumatosphère, moment où l'eau se serait condensée et associée à une atmosphère nouvelle dotée d'oxygène par dissociation de l'eau et échappement de l'hydrogène. C'est le mélange gazeux initial, soumis à un intense bombardement énergétique (provenant du soleil), qui a donné naissance aux molécules organiques, constitutives de la vie, puisque servant d'aliments aux premiers êtres vivants. L'écran d'ozone qui nous protège maintenant des rayons ultraviolets a été engendré, longtemps plus tard, par les organismes pourvus de chlorophylle. L'ozone, cette mince couche protectrice, située à la base de la mésosphère, arrête toutes les ondes solaires d'une longueur inférieure à 0,29 P, sinon la vie serait impossible sur Terre. Son rôle a été capital dans la colonisation des terres émergées. Mais il ne faut pas que ce constituant normal de l'atmosphère se modifie, cela deviendrait nocif; l'ozone assure la salubrité de l'air et joue un immense rôle climatique. Si la photosynthèse a rendu et rend encore la vie possible, elle ne doit pas être entravée par un nouveau conditionnement des éléments en présence dans l'atmosphère. La composition de l'atmosphère actuelle (faite d'oxygène, d'hydrogène, d'azote et de carbone) rendra les choses plus explicites par la suite. Il est inutile de parler des animaux si l'on ne dit pas ce qui rend notre planète propre à entretenir la vie en conformité avec les besoins de celle-ci. Cela se fera sous différents éclairages vu la complexité de l'analyse... ne serait-ce que de celle de l'air que nous respirons.