La race maine-anjou: de fort belle taille, harmonieuse, elle s'adapte à des conditions climatiques variées

Cette race est issue de la race mancelle, race originaire des provinces du Maine et de l'Anjou. Au cours du XIXe siècle, des croisements avec la race anglaise «durham» ont été réalisés, dans le but d'une amélioration des performances bouchères, et ont abouti à la création de la race maine-anjou (appelée avant 1925: « durham-mancelle »). Format: race de très grande taille: 1,45 m au garrot, poids des femelles: 700 à 850 kg, poids des mâles: 1000 à 1400 kg. Morphotype: la robe est pie rouge. Le squelette court, assez fin mais solide, supporte d'amples masses musculaires réparties harmonieusement. Le rein est large et particulièrement musclé, la culotte bien rebondie. Aptitudes: viande: la précocité de cette race, jointe à une vitesse de croissance élevée, confèrent à la maine-anjou une très bonne prédisposition à la production d'animaux jeunes à viande bien persillée et savoureuse. La production de viande est l'aptitude la plus importante de cette race, elle est utilisée principalement pour la production de taurillons précoces et de boeufs de 2 ans. Lait: quelques souches sont traitées. Les performances sont moyennes: 2000 à 3000 kg de lait par lactation. Cette production, insuffisante pour une spéculation laitière, est élevée pour satisfaire les besoins d'allaitement d'un seul veau. Les vaches nourrices de cette race peuvent allaiter sans problème deux veaux. Cette pratique, permise par l'adoption, est utilisée. La race maine-anjou est par ailleurs rustique et s'adapte à des conditions climatiques variées: quelques éléments ont été exportés. Malgré ses qualités, cette race subit, dans sa région d'origine, la concurrence des races plus spécialisées. Charolaise pour la viande, frisonne pour le lait; cette concurrence explique une certaine stagnation des effectifs.