La lumière est un facteur écologique d'une grande importance; la photosynthèse le démontre en ce qui concerne les végétaux, voyons ce qu'il en est des animaux

Ce que l'on nomme photopériode est la durée de l'exposition quotidienne d'un animal, ou d'une plante, à la lumière solaire. Par photopériodisme, on comprend tout ce qui traduit l'influence de la durée du jour et de la nuit sur diverses réactions physiologiques; les rythmes biologiques sont induits par la lumière. C'est par exemple le facteur essentiel intervenant dans la diapause des insectes (ce stimulus qui permet à l'animal d'entrer en repos avant la venue de la mauvaise saison). L'activité hormonale des oiseaux est aussi concernée. Les mammifères sont «touchés» à leur manière. Toutes ces considérations méritent d'être reprises, comme elles peuvent l'être, d'ailleurs, avec la floraison; la dormance des végétaux dépend de la durée de l'éclairement. La longueur du jour varie avec la latitude (et selon la saison naturellement), c'est ainsi que s'établissent les variations correspondantes' de la diapause et en détermine la période; chaque race géographique, au sein de la même espèce, s'adapte à la photopériode qui est la sienne. Cependant, cette durée du jour n'est encore pas suffisante dans l'ordre explicatif. C'est l'alternance de la lumière et de l'obscurité qui est importante. La photopériode influence la morphologie des insectes, c'est le cas du papillon représenté qui se montre soit sous une forme dite de printemps soit sous celle d'été. L'essentiel à retenir est que nous avons deux formes saisonnières d'une seule et même espèce. Dans le monde animal cette notion est d'importance. Ajoutons que la découverte du photopériodisme ne date que de 1912, avec ce que cela a pu comporter en revisions de jugements depuis lors.