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la création du Viêt-minh et du Viêt-cong Nguyên Tat Thanh (1890-1969), dit Hô Chi Minh, fut l'âme de l'indépendance du Viêt-nam.

Publié le 29/10/2014

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Très tôt, il est convaincu que l'idéal socialiste peut constituer le cadre nécessaire à la lutte pour l'indépen­dance. De 1923 à 1925, il séjourne à Moscou où il par­fait sa formation politique. En 1930, il fonde le parti communiste indochinois. De brillants éléments comme Giap et Pham Van Dong s'y joignent. Malgré la répression française (10.000 victimes), le parti com­muniste indochinois marque des points tout en se réfu­giant dans la clandestinité.

La Seconde Guerre mondiale est fatale aux Français. Les futurs Vietnamiens voient leurs colonisateurs dé­faits par la puissance japonaise. Hô Chi Minh en pro­fite pour créer, dès 1941, le Viêt-minh (Ligue révolu­tionnaire pour l'indépendance du Viêt-nam). Le 10 août 1945, Hô Chi Minh prend de vitesse les Chinois désireux d'imposer leur tutelle. Il provoque le soulève­ment qui l'amène à Hanoï. Le 2 septembre de la même année, il proclame l'indépendance de la République démocratique du Viêt-nam.

Le gouvernement français envoie alors un corps ex­péditionnaire commandé par le général Leclerc et, le 6 mars 1946, Paris et Hanoï signent un accord". Hô Chi Minh compose avec les Français, renvoyant au len­demain une indépendance qu'il sait ne pas pouvoir encore conquérir.

En fin de compte, le Haut-commissaire d'Argenlieu, trahira les engagements pris et fera renaître défiance et

conflit. En décembre 1946, l'insurrection contre les troupes françaises sera le point de départ de la guerre d'Indochine. Hô Chi Minh entre alors dans la clandestinité alors que, de son côté, Giap a pu former une armée de 60.000 hommes. Dès ce moment, l'ave­nir du Viêt-nam se joue sur le plan militaire.

La première guerre du Viêt-nam prend fin en 1954, lorsque Mendès France parvient à faire accepter une solution négociée. Les accords de Genève qui sont si­gnés prévoient essentiellement une partition du terri­toire vietnamien en deux: le territoire au Nord du 17e parallèle regroupant les forces Viêt-minh, le territoire au Sud étant attribué aux forces françaises et à l'armée de Bao-Daï, empereur d'Annam".

 

Après le départ des Français, les Américains, qui n'ont pas signé les accords de Genève, reprennent le flam­beau (fév. 1955). Entre-temps, depuis 1954, Diem est à la tête du gouvernement sud-vietnamien. Il refuse l'application des accords de Genève de 1954 qui pré­voyaient la réunification du pays et des élections sur le territoire. Son régime devient de plus en plus despotique et les mécontents deviennent chaque jour plus nombreux. En 1960, Hô Chi Minh s'allie avec les non-marxistes opposés au régime de Diem. C'est la naissance du Viêt-cong. Hô Chi Minh pourra encore assister à la vaste offensive du Têt en janvier et février 1968, mais il meurt en 1969 et ne peut assister à la réunification de son pays en 1976.

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