Julien l'Apostat
Publié le 01/02/2013
Extrait du document
Julien l'Apostat, en latin, Flavius Claudius Julianus (v. 331-363), empereur romain (361-363), qui tenta de restaurer le paganisme après l'adoption du christianisme par Constantin le Grand, dont il était un neveu. Né à Constantinople, il abandonna le culte chrétien pour le néoplatonisme, ce qui lui valut après sa mort l'épithète peu flatteuse d'Apostat. En 355, le cousin de Julien, l'empereur Constance II, lui donna le titre de césar et en fit le commandant en chef des forces romaines en Gaule. Au cours des trois années qui suivirent, il fit campagne contre les Alamans et les Francs, qui avaient envahi la Gaule, les repoussant au-delà du Rhin. En 360, ses troupes le proclamèrent empereur. La guerre civile avec Constance ne fut évitée que par la mort de ce dernier en 361. Julien se rendit à Constantinople et Antioche, où il rouvrit des temples et restaura le paganisme à la place du christianisme. Son règne fut écourté par sa mort le 26 juin 363, survenue lors d'un combat contre les Perses en Mésopotamie, et ses réformes religieuses furent abandonnées. Il a laissé des écrits philosophiques et satiriques, dont un traité antichrétien, Adversus christianos.
Liens utiles
- Le personnage de JULIEN L'APOSTAT de Henrik Ibsen
- Constance ou De la royauté Julien l'Apostat Extrait dressant le portrait du
- Julien l'Apostat par P.
- Julien l'Apostat
- « L’œil de Julien suivait machinalement l’oiseau de proie. Ses mouvements tranquilles et puissants le frappaient, il enviait cette force, il enviait cet isolement. C’était la destinée de Napoléon, serait-ce un jour la sienne ? »