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Jugement critique Sur Cocteau (La Machine Infernale)

Publié le 22/02/2012

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cocteau
«... en choisissant des légendes célèbres, et nimbées du fait qu'elles ont été reprises, l'auteur se donne la possibilité de faire des effets par le contraste entre l'ancien et le nouveau et s'assure d'une ferme fondation d'unité dramatique et d'une clarté fondamentale de dessein.» Allardyce Nicoll, World drama, from Aeschylus to Anouilh. «La Machine infernale de Jean Cocteau ne nourrit pas des prétentions de moralisme. Elle semble être de l'ordre du divertissement avec des préoccupations métaphysiques de l'arrière-plan, bien entendu.» Jean Gilibert, Le Théâtre moderne, hommes et tendances. «Le mot grec fut choisi par lui, et souvent la Grèce tout entière, il a voulu l'illustrer en se référant à elle. C'est qu'il sait ce qu'elle signifie de plus sombre, de plus souterrain, de farouche et de presque dément (...) C'est le tragique du poète. Un humus humain profond, presque malodorant, exhale des bouffées de chaleur qui nous donnent quelquefois le rouge de la honte. Une phrase, un vers, un dessin d'une ligne très pure et presque innocente, entre l'interstice des mots, au point d'intersection, laisse fumer un air lourd, parfois fétide, révélateur d'une vie souterraine intense.» Jean Genet, jean Cocteau, Empreintes, n° 7-8, mai-juin-juillet 1950. «Lui seul à qui la poésie ouvre le mythe d'où il revient hâlé comme du bord de la mer.» Rilke, télégramme à Madame Klossovska, juillet 1926.

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