J. Lemaître : «De plus en plus, il affectera de ne voir, de l'âme humaine, que ses muscles. Or il y a les nerfs qui sont autrement curieux, étant la sensibilité, le trouble, le mystère, la contradiction, la vie ».
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
Vous n'aurez pas de peine à bâtir ainsi votre plan:
— Ce qu'il faut entendre par « les muscles « ;
— « De plus en plus « : montrer que, du Cid à Cinna et à Polyeucte, de Rodogune à Nicomède, le héros se dépouille de sa sensibilité pour arriver à la maîtrise de son âme.
— Mais « les nerfs sont-ils autrement curieux « ? (cf. Racine). Montrer ici que Corneille a pourtant atteint à un pathétique d'une rare
intensité : Polyeucte par exemple.
Conclure en reconnaissant que lé monde trouble de la passion (Racine, plus récemment un Mauriac) peut être plus riche et plus mystérieux.
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- Jules Lemaître a écrit de Corneille : « De plus en plus il affectera de ne voir, de l'âme humaine, que ses muscles. Or, il y a les nerfs — qui sont autrement curieux, étant la sensibilité, le trouble, le mystère, la contradiction, la vie. » Que pensez-vous de ce jugement ?
- Discuter ce jugement de Jules Lemaître : « De plus en plus Corneille affectera de ne voir dans l'âme humaine que les muscles; or, il y a les nerfs, qui sont autrement curieux, étant le trouble, la contradiction, la vie. »
- De l'ordre dans lequel se développent les facultés de l'âme dans le cours de la vie humaine.
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