Italie. Venise, l'île San Giorgio.
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
Dès le xe siècle un monastère bénédictin, fondé par les doges, occupait l'île San Giorgio, mais un tremblement de terre, en 1223, détruisit les bâtiments et ceux que nous voyons aujourd'hui furent reconstruits aux xve et xviie siècles. C'est Andréa Palladio qui fut chargé, en 1565, d'édifier San Giorgio Maggiore, église qui se dresse majestueusement au bout de l'île. La belle façade de pierre, achevée plus tard (1611), est formée de deux fronts de temples superposés soutenus par quatre gigantesques colonnes et huit piliers corinthiens. Le campanile, à gauche, érigé en 1791 par le Bolonais Benedetto Buratti, ressemble fort à celui de San Marco et c'est de son sommet que l'on a une des plus belles vues sur Venise et sa lagune. San Giorgio Maggiore abrite trois superbes œuvres parmi les dernières du Tintoret : « Cène « et « Manne dans le désert « situées dans le chœur et « Déposition « qui a donné son nom à une chapelle annexe.
Liens utiles
- VENISE, LA DOGANA, SAN GIORGIO ET LE ZITELLE de TURNER
- Italie. Venise, l'île de Burano.
- LA SCUOLA DI SAN GIORGIO
- Henri-Edmond CROSS: RIO SAN TROVASO, VENISE.
- L'homme aux quarante écus " Si elle fait encore des tentatives pour entrer en Italie, on croit qu'elle commencera par s'établir à Venise, et qu'elle séjournera dans le royaume de Naples, malgré toutes les liquéfactions de ce pays-là, qui lui donnent des vapeurs.