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intérieur, architecture d'.

Publié le 14/05/2013

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architecture
intérieur, architecture d'. 1 PRÉSENTATION intérieur, architecture d', étude et conception d'espaces intérieurs sur le plan de l'architecture, de l'ameublement et de la décoration, fondées sur des considérations tant pratiques qu'esthétiques, dans des environnements privés ou de travail. De nos jours, l'architecte d'intérieur est aussi souvent designer, dans la mesure où il utilise des produits fabriqués en série et les agence selon des critères stylistiques originaux ( voir design). 2 LES PRINCIPES DE L'ARCHITECTURE D'INTÉRIEUR 2.1 Le métier d'architecte d'intérieur L'architecture d'intérieur concerne les espaces à usage privé (maisons et appartements), mais aussi les bâtiments à usage public : salles de concert, théâtres, bureaux, banques, restaurants, lieux de culte, aéroports, etc. Si dans certains projets, l'architecte et l'architecte d'intérieur sont une seule et même personne, il est plus fréquent que deux professionnels unissent leurs compétences pour créer un tout homogène. L'architecte d'intérieur peut également travailler de manière autonome à la décoration d'édifices existants. 2.2 Les contraintes Lorsqu'il n'intervient pas dans la construction d'un bâtiment, l'architecte d'intérieur étudie en premier lieu le plan à échelle. Il doit tenir compte de contraintes comme la disposition des murs, des portes, des prises de courant ou des installations électriques. Son travail consiste à créer des effets décoratifs en utilisant une vaste gamme de composants qu'il doit agencer de manière cohérente dans le but d'obtenir un résultat agréable à l'oeil. Parmi ces composants, notons l'illumination, les couleurs, les tissus, le revêtement des sols et des murs, les meubles et les objets décoratifs. En outre, les goûts et le budget du client ainsi que l'affectation du lieu jouent un rôle important dans la réalisation du projet. 2.3 Les « outils « 2.3.1 Le jeu de la lumière et des couleurs La lumière -- qui peut-être naturelle, artificielle ou une combinaison des deux -- contribue grandement à la perception de l'ambiance et est étudiée en fonction des couleurs choisies : froides (bleu, vert et gris), chaudes (rouge, jaune, orange et marron), intenses (rouge, marron, pourpre et noir) ou douces (beige et rose). Certains coloris comme le blanc, les couleurs claires et les couleurs froides donnent l'illusion de l'espace, d'autres telles que le noir, les couleurs foncées et les couleurs chaudes produisent l'effet contraire. En variant la teinte et l'intensité, on peut choisir de mettre en évidence (ou non) certaines structures par rapport à d'autres. De petits objets peuvent ainsi être mis en valeur en jouant sur le contraste entre leur couleur et celle du fond sur lequel ils sont disposés. 2.3.2 Le choix des matériaux Les matériaux utilisés constituent également un élément déterminant de l'impression qui se dégage d'une pièce. L'ardoise, la brique, le verre, le plâtre, le bois ciré, le linoléum, le carrelage, le chintz, le damas, le lin, la soie et la laine présentent des caractéristiques diverses qui créent des effets totalement différents. 2.3.3 L'agencement de l'espace En générale, la décoration d'intérieur se conforme à des règles précises. Les dimensions de chaque meuble doivent être proportionnelles à celles de la pièce et des autres meubles. Les lampes et les lustres sont placés dans des lieux réservés à la lecture, leur nombre augmente ou diminue selon que l'on souhaite une lumière diffuse ou intense dans des endroits déterminés. Les éléments décoratifs des murs doivent se trouver dans le champ visuel de l'observateur. En outre, ils ne peuvent être disposés indépendamment les uns des autres et sans prendre en compte le reste de la décoration. Enfin, la disposition du mobilier et des divers objets doit être étudiée de façon à ce que la pièce ne soit pas encombrée par endroits et vide à d'autres, tout en respectant des critères de fonctionnalité. 3 HISTOIRE DE L'ARCHITECTURE D'INTÉRIEUR 3.1 L'architecture d'intérieur dans l'Antiquité 3.1.1 L'Égypte ancienne Dans l'Égypte ancienne, les habitations les plus pauvres, construites avec de la terre mélangée à de l'eau, ont pour seule décoration de la chaux passée à la main sur les murs, une habitude qui perdure encore de nos jours. Les demeures plus aisées se distinguent au contraire par la richesse des couleurs et des fresques. Dans les propriétés de l'aristocratie, encore plus somptueuses, les pièces s'articulent ordinairement autour d'une cour et sont ornées de panneaux représentant des motifs typiquement égyptiens, tels que le palmier ou le papyrus. Les murs sont généralement recouverts de nattes de roseaux tressés et les meubles en marqueterie sont finement incrustés d'ivoire, de pierreries, d'or et d'argent. La plupart du temps, les peintures murales représentent des membres de la famille et témoignent de la valeur accordée à la vie domestique. La teinte de prédilection pour les sols est le bleu qui crée l'illusion d'une calme étendue d'eau. 3.1.2 La Grèce antique L'arc...
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« 3.1. 2 La Grèce antique L'architecture de la Grèce antique s’inspire des principes de la symétrie, de l’unité du style et de la simplicité, laissant peu de place à d’éventuelles améliorations apportées par l’architecture d’intérieur.

Les palais de Crète et de Mycènes présentent toutefois de riches décorations (en particulier des fresques de couleurs vives) et conservent encore aujourd’hui des restes d’objets d’art en ivoire, céramique ou métal. 3.1. 3 La Rome antique En ce qui concerne l’art romain, les ruines de Pompéi et d’Herculanum constituent une excellente illustration des goûts de l’époque.

La mosaïque est très utilisée, tant pour les murs que pour les sols, ainsi que la peinture murale en trompe l’œil. Comme le montre la salle à manger typique (triclinium), le confort revêt une grande importance : c’est sur des divans agrémentés de coussins que les convives, à demi-couchés, prennent leur repas.

Jusqu’à la fin du IVe siècle apr.

J.-C., l’architecture d’intérieur romaine allie luxe et faste.

Les demeures regorgent de meubles de valeur et de tentures en lin, soie et laine d’un grand raffinement.

Une attention particulière est portée à la décoration et aux objets à usage domestique, habituellement réalisés en bronze, verre, or, argent et céramique. 3. 2 L’architecture d’intérieur en Orient 3.2. 1 Le monde arabo-musulman À partir du VIIe siècle apr.

J.-C., les pays du Moyen-Orient qui ne sont pas intégrés à l’empire arabo-musulman n’échappent cependant pas à sa profonde influence.

L’art musulman qui prend forme se diffuse dans tous les domaines et trouve aussi une large expression dans la décoration et l’ameublement.

Héritier de diverses cultures, le style arabo-musulman jouit de particularités propres et parfaitement reconnaissables.

Dans la mesure où le Coran interdit la reproduction des figures humaines et animales, la décoration à base de mosaïques intègre abondamment la calligraphie ainsi que des motifs géométriques élaborés.

Des représentations de jardins (réels ou imaginaires), de splendides arabesques, des entrelacs géométriques ou des compositions florales et végétales embellissent tissus, tapis et céramiques.

Les tissus les plus recherchés pour l’ameublement et les tentures sont la soie et le velours.

De nombreux édifices de l’Espagne méridionale, en particulier L'Alhambra de Grenade, sont d’excellents exemples de ce style.

Organisées autour d’une cour centrale, les pièces sont ornées de carreaux de faïence, de stucs et de panneaux filigranés, auxquels s’ajoutent des tapis et des tapisseries d’une incomparable splendeur. 3.2. 2 L’Inde Le style arabo-musulman se répand jusqu’en Inde où il atteint son apogée du milieu du XVIe au milieu du XVII e siècle.

Le marbre constitue l’un des matériaux les plus appréciés pour les constructions monumentales telles que le Taj Mahal à Agra (Inde). Le goût pour les jardins et les fontaines élaborées est particulièrement prononcé.

La technique de la mosaïque mêle des procédés d’origine locale et des méthodes importées, donnant lieu à des œuvres merveilleuses qui intègrent du lapis-lazuli, du verre coloré et des morceaux de miroir. Autour du Ier siècle apr.

J.-C., la gravure sur bois et la technique de la fresque se développent.

Les motifs de prédilection sont le lotus, le nénuphar et la datura, symboles de la vie, de la création et de la mort.

La céramique, les tapis et les tissus sont également agrémentés de ces sujets traditionnels qui, en Inde, caractérisent encore aujourd’hui la décoration.

Bien des objets témoignent du savoir-faire des artisans dans ces domaines ainsi que dans le travail du bois et des métaux. 3.2. 3 La Chine Dans l’esthétique chinoise, les maîtres mots de la décoration d’intérieur sont simplicité et mesure ( voir art chinois).

L’espace architectural est divisé par des claies recouvertes de papier translucide.

Déjà en usage dans l’Antiquité, ces matériaux restent longtemps employés grâce à leur côté pratique — ils peuvent être déplacés très facilement —, à l’impression de légèreté qui s’en dégage et à l’intimité qu’ils procurent aux occupants de la maison.

Selon le statut social du propriétaire, les sols sont en terre battue, en pierre ou en marbre.

Les poutres sont richement sculptées de motifs représentant des dragons ou des tigres.

À partir des IIIe et IIe siècle av.

J.-C., les meubles de bois foncé se diffusent.

Pour le rangement, les commodes et les secrétaires sont particulièrement prisés.

Après le Xe siècle, la décoration est plus sophistiquée ; on trouve en abondance de l’ivoire sculpté, de la nacre, du jade, de l’argent et de l’or.

La soie, de coloris variés, est largement utilisée dans la tapisserie et la broderie. 3.2. 4 Le Japon La décoration d’intérieur et l’ameublement japonais sont également d’une grande sobriété ( voir art japonais).

Si, entre le VIe et le IXe siècle, les couleurs vives connaissent un succès notable du fait de l'influence chinoise, les tons naturels prévalent après cette période.

Les différentes pièces de la maison typique japonaise sont divisées par des paravents recouverts de papier, parfois décorés de paysages et de scènes pastorales.

Le centre de l’habitation comprend des alcôves, des consoles et quelques objets.

Le sol est revêtu de tatami , une natte faite de paille de riz.

Le mobilier est réduit au strict minimum, il est en général composé de coussins et de murs de séparation coulissants.

À l’instar des populations arabo-musulmanes, les Japonais ont toujours apporté un soin particulier à l’entretien des jardins qui sont agrémentés de fontaines et de lacs artificiels. 3. 3 L’architecture d’intérieur en Occident Dans l’art occidental, l’architecture d’intérieur a toujours constitué un domaine d’intervention artistique et artisanale de premier plan.

Elle a permis l’expérimentation de matériaux ainsi que l’introduction de motifs décoratifs et de modèles esthétiques inédits, parallèlement à l’affirmation de nouveaux styles ou tendances.

L’étude de cette discipline est en outre intéressante pour comprendre l’évolution des us et coutumes, tant au niveau de la vie quotidienne qu’au niveau culturel. 3.3. 1 Les intérieurs romans et gothiques. »

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