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Histologie: quelques généralités sur la langue des Mammifères

Publié le 22/02/2012

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langue
La langue, par sa masse, facilite la mastication et la propulsion des aliments dans le pharynx; de plus, par sa muqueuse dotée de structures nerveuses spéciales, elle perçoit saveur et toucher. Son épaisseur est en partie due aux couches musculaires qui, s'attachant en arrière à la racine, s'avancent au sein du tissu fibreux pour former l'extrémité libre de l'organe. Cette masse musculaire est enveloppée d'une muqueuse, lisse à la face inférieure de la langue, mais hérissée de petites saillies appelées papilles à la face supérieure, qui lui donnent un aspect râpeux. La surface de la partie supérieure n'a pas la même apparence selon qu'elle est en avant ou en arrière d'un sillon en forme de V dont la pointe est à l'arrière. Dans la région antérieure, la muqueuse linguale, qui repose sur une sous-muqueuse, est constituée d'un tissu conjonctif épais (ou derme) formé de fibres élastiques et de vaisseaux sanguins recouverts d'un épithélium pavimenteux stratifié non kéranitisé en contact avec l'extérieur. Ce tissu présente trois sortes de papilles dont la charpente est un prolongement du derme: les papilles filiformes, disposées parallèlement au V lingual, ont une forme conique; les papilles fungiformes, plus nombreuses à la pointe de la langue, en forme de champignon, se distinguent des précédentes, entre lesquelles elles sont disposées, par leur couleur rougeâtre; les dix à quatorze papilles caliciformes situées sur le V lingual sont caractérisées par la présence de bourgeons du goût, situés dans l'épaisseur de leur épithélium. Au niveau du fossé qui les entoure viennent s'ouvrir les canaux excréteurs des glandes logées plus en profondeur. La région postérieure de la langue a une surface irrégulière due aux amygdales linguales, qui font saillie, et aux fentes de l'épithélium dans lesquelles s'infiltrent de nombreux lymphocytes.

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