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Hindenburg, Paul von Beneckendorff und von

Publié le 13/02/2004

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1   PRÉSENTATION

Hindenburg, Paul von Beneckendorff und von (1847-1934), maréchal allemand et deuxième président de la République de Weimar, de 1925 à 1934, qui, après avoir mené une brillante carrière militaire, a servi de caution et de médiateur dans la prise du pouvoir par Adolf Hitler, en le nommant au poste de chancelier.

2   LE CHEF DE L’ARMÉE ALLEMANDE

Né à Poznan au sein d'une grande famille prussienne, Hindenburg entre à l'École des cadets de Berlin en 1856 et mène une brillante carrière militaire. Après avoir notamment participé aux campagnes de 1866 et 1870-1871, il prend sa retraite en 1911 avec le grade de général, à l'âge de soixante-quatre ans.

Au début de la Première Guerre mondiale, après l'écroulement de l'armée allemande en Prusse-Orientale en 1914, il est rappelé en activité. Nommé commandant en chef de la 8e armée, avec Erich von Ludendorff pour chef d'état-major, il remporte ses premières victoires contre les troupes russes, écrasées à Tannenberg et aux lacs Mazures. En novembre 1914, il est promu commandant en chef du front oriental, puis succède à Erich von Falkenhayn au poste de chef d'état-major le 29 août 1916. Secondé par Ludendorff nommé premier quartier-maître général, il donne une direction plus radicale à la guerre : élimination militaire de la Roumanie (1916), guerre sous-marine à outrance lancée en janvier 1917, soutien des Autrichiens sur le front italien. L'influence des deux hommes est bientôt telle qu'elle entraîne notamment le départ du chancelier Theobald von Bethmann-Hollweg. Mais après l'échec des grandes offensives sur le front occidental (mars-juillet 1918), Hindenburg demande au gouvernement de solliciter l'armistice et conseille à Guillaume II de s'exiler provisoirement en Hollande, tandis que la République de Weimar est proclamée le 9 novembre 1918. Hindenburg n'assume pas la responsabilité de l'armistice et lance la thèse du « coup de poignard dans le dos « porté à l'armée par la gauche socialiste et révolutionnaire, thèse qui est reprise plus tard par Adolf Hitler.

3   LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DE WEIMAR

Mis à la retraite en juillet 1919, Hindenburg ne revient à la vie publique qu'en 1925, date de l'élection présidentielle, où il est le candidat des partis de droite. Après avoir d'abord refusé de s'y présenter, il accepte sur les instances de l’amiral von Tirpitz, dans le but d'enrayer la progression des mouvements de gauche. Il ne joue dans un premier temps qu'un rôle de second plan, mais, à partir de 1930, le Reichstag ne parvenant plus à former de gouvernement de majorité, les différents chanceliers (Brüning, Schleicher, von Papen) sont nommés grâce à l'appui d'Hindenburg. En mars 1932, il est réélu président face au candidat du parti nazi, Adolf Hitler. Alors très populaire, il est considéré comme le plus sûr garant de la fragile République de Weimar contre le nazisme naissant. Aussi refuse-t-il tout d'abord de nommer au poste de chancelier, ce « caporal bohémien «. Mais, en raison de l'échec des gouvernements Schleicher, puis von Papen, il fait brusquement volte-face. Sur les conseils de von Papen et des milieux industriels, il appelle Hitler au pouvoir en janvier 1933 et sert alors de caution au régime national-socialiste.

À sa mort, le 2 août 1934, les nazis élèvent en sa mémoire un monument important, à Tannenberg sur le lieu de la victoire de 1914. Ainsi, la vie d'Hindenburg s'achève au moment où naît le IIIe Reich et où disparaît l'État de droit en Allemagne.

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« Dans cet ouvrage, Socrate présente donc l'idée qu'il se fait de la cité idéale.

Il décrit une société fortement hiérarchisée au sein de laquelle les « gardiens » forment une classe dans laquelle règne une communauté parfaite. Au livre V, Glaucon , qui est l‘un de ses principaux interlocuteurs, demande à Socrate si une cité aussi parfaite que celle qu'il a décrite peut exister dans la réalité.

Avec beaucoup de prudence, car il sait ce que sa réponse peut avoirde ridicule et de scandaleux, Socrate répond qu'une seule réforme est nécessaire à qui veut changer radicalement la société: il suffit que se conjuguent le pouvoir politique et la philosophie.

Socrate déclare : « Tant que les philosophes ne seront pas rois dans les cités, ou que ceux qu'on appelle aujourd'hui rois et souverains ne seront pasvraiment et sérieusement philosophes ; tant que la puissance politique et la philosophie ne se rencontreront pasdans le même sujet ; tant que les nombreuses natures qui poursuivent actuellement l'un ou l'autre de ces buts defaçon exclusive ne seront pas mises dans l'impossibilité d'agir ainsi, il n'y aura de cesse, mon cher Glaucon , aux maux des cités, ni, ce me semble, à ceux du genre humain, et jamais la cité que nous avons décrite tantôt ne seraréalisée, autant qu'elle peut l'être, et ne verra la lumière du jour. Voilà ce que j'hésitais depuis longtemps à dire, prévoyant combien ces paroles heurteraient l'opinion commune.

Il esten effet difficile de concevoir qu'il n'y ait pas de bonheur possible autrement, pour l'Etat et pour les particuliers.

» Socrate va s'attacher à justifier une proposition qui, aux yeux de ses interlocuteurs, ne peut être reçue que comme un insoutenable paradoxe. Pour ce faire, il entreprend de construire une définition de la philosophie.

En ce sens, la « République » est autant un traité de la philosophie qu'un traité de la politique.

Par là même se marque combien, aux yeux de Platon , sont indissociables ces deux dimensions : celle du savoir et celle du pouvoir. Encore faut-il s'entendre sur ce que sont les « vrais philosophes ».

Socrate les présente comme « ceux qui aiment le spectacle de la vérité ».

Mettant en place l'opposition, fondamentale dans la doctrine Platon icienne, entre la science et l'opinion, il oppose les vrais philosophes à ceux qui, amoureux des apparences, sont incapables des'élever jusqu'à la vision du Beau et du Juste, et qui ne méritent pas le nom de « philosophe » - « qui aime la sagesse » - mais celui de « philodoxe » - « qui aime l'opinion ». C'est aux philosophes et non aux philodoxes que doit revenir le gouvernement de la cité.

Au début du livre VI,Socrate trace des premiers un portrait particulièrement élogieux : le philosophe est « par nature, doué de mémoire, de facilité à apprendre, de grandeur d'âme et de bonne grâce » ; il est « parent de la vérité, de la justice, du courage et de la tempérance ».

Comment dans ces conditions, lui refuser le gouvernement de la cité ? Rendant hommage à l'habileté de la démonstration de Socrate , un autre des interlocuteurs ( Adimante ) s'insurge contre les conclusions auxquelles il aboutit.

Il objecte : « On voit bien que ceux qui s'appliquent à la philosophie, et qui, après l'avoir étudiée dans la jeunesse pour leur instruction, ne l'abandonnent pas mais y restent attachés,deviennent pour la plupart des personnages tout à fait bizarres, pour ne pas dire tout à fait pervers, tandis queceux qui semblent les meilleurs, gâtés néanmoins par cette étude que tu vantes, sont inutiles aux cités.

» Socrate n'en disconvient pas.

Il souligne cependant que l'inutilité de la philosophie n'est pas le fait des philosophes, mais des citoyens qui se refusent à chercher conseil auprès d'eux.

Socrate s'explique au moyen d'une image.

Il compare la société à un navire dans lequel les marins, ignorants es lois de la navigation, se disputent le gouvernailet méconnaissent le seul vrai pilote qui pourrait les guider, préférant le tenir pour un « bayeur aux étoiles », « un vain discoureur » et « un propre à rien ». En ce qui concerne la perversité des philosophes, Socrate s'attache à en expliquer les causes.

Il décrit les dégradations du naturel du vrai philosophe en montrant que celui-ci, doué à l'origine de toutes sortes de hautesqualités, peut déchoir si de néfastes influences s'exercent sur lui : « Si donc ce naturel que nous avons attribué au philosophe reçoit l'enseignement qui lui convient, c'est une nécessité qu'en se développant il parvienne à toutes lesvertus ; mais s'il a été semé, a grandi et a puisé sa nourriture dans un sol ne lui convenant pas, c'est une nécessitéqu'il produise tous les vices, à moins qu'un dieu ne lui porte secours. » Or, dans la société telle qu'elle est, les jeunes gens doués de toutes les qualités qui font les philosophes vont sedétourner de la vérité et gaspiller leurs talents pour assurer leur réussite personnelle et celle de leur famille.

Dèslors, seuls les moins aptes à la philosophie se consacreront à elle : « Donc, ces hommes, nés pour la philosophie, s'en étant éloignés et l'ayant laissée seule et inféconde, pour mener une vie contraire à leur nature et à la vérité,d'autres, indignes, s'introduisent auprès de cette orpheline abandonnée de ses proches, la déshonorent, et luiattirent les reproches dont tu dis que la chargent ses détracteurs : à savoir que de ceux qui ont commerce avecelle, certains ne sont bons à rien, et la plupart méritent les plus grands maux. » La solution passe donc, poursuit Socrate , dans une nouvelle attitude adoptée par la cité à l'égard de la philosophie. Il ne faut pas enseigner la philosophie aux enfants pour qu'ils oublient celle-ci une fois arrivés à l'âge adulte mais,tout au contraire : « donner aux adolescents et aux enfants une éducation et une culture appropriées à leur jeunesse, prendre grand soin de leur corps à l'époque où il croit et se forme, afin de le préparer à servir laphilosophie ; puis quand l'âge vient où l'âme entre dans sa maturité, renforcer les exercices qui lui sont propres ; etlorsque les forces déclinent, et que le temps est passé des travaux politiques et militaires, libérer dans le champsacré, exempts de toute occupation importante, ceux qui veulent mener ici-bas une vie heureuse et, après leurmort, couronner dans l'autre monde la vie qu'ils auront vécue d'une destinée digne d'elle.

». »

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