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hépatites - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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hépatites - Mécedine. 1 PRÉSENTATION hépatites, groupe de maladies aiguës ou chroniques caractérisées par une inflammation du foie. 2 GÉNÉRALITÉS 2.1 Causes La plupart des hépatites sont dues à des virus. Le terme d'hépatite virale se rapporte spécifiquement à un groupe de virus ayant une affinité particulière pour le foie et dont on connaît pour l'instant six types différents, dénommés A, B, C, D, E et G (ce dernier n'étant connu que depuis 1995). Il n'existe pas d'immunité croisée entre ces virus (c'est-à-dire que les anticorps produits contre l'un ne protègent pas contre les autres). Quelques autres virus peuvent également provoquer des inflammations du foie : notamment le virus d'Epstein-Barr (agent de la mononucléose infectieuse), le cytomégalovirus et le virus de la fièvre jaune. Une hépatite peut aussi être due à une intoxication médicamenteuse, alimentaire (par exemple par consommation de certains champignons toxiques), alcoolique (une cirrhose du foie passe toujours par une étape hépatite), ou encore à une maladie auto-immune, à l'infection par certaines bactéries (bacille tuberculeux, bactérie responsable de la brucellose, etc.) ou parasites (schistosomes provoquant la bilharziose). 2.2 Symptômes De nombreuses hépatites sont asymptomatiques, aussi bien en phase aiguë que, le cas échéant, en phase chronique. Quelle que soit la variété d'hépatite, les symptômes, s'ils existent, comprennent une jaunisse (voir ictère) qui apparaît progressivement et atteint son paroxysme en deux semaines, des troubles digestifs de type nausée, une sensibilité du foie lors de la palpation diagnostique, des selles claires et des urines foncées. Les hépatites virales ont en commun une fièvre, généralement suivie par une fatigue, une perte d'appétit, et des douleurs musculaires et articulaires. La partie supérieure de l'abdomen peut être douloureuse. 2.3 Hépatites aiguës, fulminantes ou chroniques On distingue les hépatites aiguës, dont l'évolution totale, de l'apparition des symptômes à la guérison, se déroule sur trois mois ou moins, les hépatites fulminantes, très rares, qui conduisent rapidement à une destruction importante des cellules hépatiques accompagnée d'hémorragies, et les hépatites chroniques, qui durent plus de six mois. Dans la plupart des cas, les hépatites virales sont des hépatites aiguës, qui évoluent spontanément vers la guérison. Toutefois, un certain nombre, particulièrement parmi les hépatites B et C, peut se transformer en hépatite fulminante ou en hépatite chronique. Certaines hépatites médicamenteuses peuvent également évoluer vers la chronicité. Par ailleurs, une hépatite auto-immune est, par définition, chronique. La gravité d'une hépatite chronique tient au fait qu'avec le temps s'instaurent des lésions irréversibles des cellules et des tissus du foie, qui peuvent conduire à une grave insuffisance hépatique. Dans certains cas, elle peut évoluer en cirrhose ou en cancer du foie. L'hépatite G, découverte au milieu des années 1990 et encore mal connue, semble un cas à part, dans la mesure où, bien qu'apparemment chronique dans la plupart des cas, elle ne paraisse provoquer que rarement des lésions des tissus du foie. 2.4 Traitements Dans toutes les formes d'hépatites, la consommation d'alcool est strictement interdite. Le traitement d'une hépatite aiguë...

« 3.2 Hépatite B 3.2. 1 Caractéristiques du virus et transmission Le virus de l’hépatite B (VHB) mesure 42 nm de diamètre.

Il s’agit d’un virus enveloppé, à ADN double brin, du groupe des hépadnavirus.

L’enveloppe est essentiellementconstituée par l’antigène HBs, mis en évidence par Baruch Blumberg dans les années 1960. La transmission de l’hépatite B est sexuelle (il s’agit d’une maladie sexuellement transmissible répandue) et sanguine (utilisation de seringues ou d’aiguilles contaminées).Le VHB se transmet également de la mère au fœtus pendant la grossesse. 3.2. 2 Évolution L’hépatite B guérit de façon spontanée dans environ 40 p.

100 des cas ; les autres cas se transforment en forme chronique, dont 5 p.

100 évoluent à terme vers unecirrhose du foie et, dans certains cas, vers un cancer du foie.

La forme fulminante, très grave, ne concerne qu’environ 0,5 p.

100 des infections. 3.2. 3 Épidémiologie et prévention L’OMS estime que, dans le monde, environ 2 milliards de personnes ont à un moment ou à un autre contracté l’hépatite B, et que 350 millions d’entre elles sont devenuesdes porteurs chroniques.

La maladie est responsable de plus de 250 000 décès chaque année.

L’Afrique, l’Asie du Sud-Est, l’Alaska, la Chine et l’Amazonie sont les régionsles plus touchées.

Quelle que soit la région, l’hépatite B est fréquente parmi les toxicomanes utilisant des drogues par voie sanguine ou nasale (cocaïne). Dans les pays industrialisés, les échantillons de sang destinés aux transfusions sanguines sont systématiquement dépistés pour le virus de l’hépatite B, et les échantillonspositifs éliminés ; le risque d’hépatite B post-transfusionnelle est donc éliminé.

La prévention de la contamination sexuelle passe par l’usage de préservatifs.

Les utilisateursde drogues injectables doivent utiliser des seringues à usage unique. Le premier vaccin contre l’hépatite B a été commercialisé en 1982.

Depuis 1986, un vaccin issu du génie génétique est disponible ; il est efficace à près de 100 p.

100 chezle nourrisson, plus 95 p.

100 chez l’adolescent, et plus de 90 p.

100 chez l’adulte de plus de 20 ans.

Étant donné le nombre de porteurs chroniques de l’hépatite B, l’OMSrecommande pour tous les pays la vaccination systématique des nourrissons — l’espèce humaine étant le seul réservoir du virus, une telle démarche devrait permettre defaire reculer considérablement la maladie (sur le long terme, une éradication complète est même envisagée). En France, selon une enquête de l’Institut de veille sanitaire (InVS) publiée fin 2006, près de 281 800 personnes sont infectées par le virus de l’hépatite B (55 p.

100ignorant qu’elles le sont).

La vaccination est recommandée pour les nourrissons et les personnes à risques (notamment partenaires sexuels de personnes porteuses du viruset toxicomanes par voie intraveineuse) et obligatoire pour les professionnels de la santé exposés.

À la fin des années 1990, la vaccination a été suspectée de provoquer desatteintes démyélinisantes du système nerveux central (telle la sclérose en plaques) ; aucune relation de cause à effet n’a pu cependant être démontrée par les différentescommissions scientifiques réunies. Comme divers autres pays industrialisés, le Canada, la Belgique et la Suisse mènent des campagnes de vaccination universelle des pré-adolescents, et recommandent lavaccination chez le nourrisson. 3.3 Hépatite C 3.3. 1 Caractéristiques du virus et transmission Le virus de l’hépatite C (VHC) n’a jamais pu être observé directement, mais des techniques de biologie moléculaire ont permis, en 1989, de déterminer sa structure.

Ilmesure de 50 à 60 nm de diamètre ; c’est un virus à ARN simple brin, enveloppé, du groupe des flavivirus.

Il présente la particularité d’être extrêmement variable (plus de80 sous-types ont été identifiés), ce qui rend la mise au point d’un vaccin très difficile. L’hépatite C se transmet par le sang ou les liquides organiques.

Elle a été la forme la plus répandue d’hépatite post-transfusionnelle ; aujourd’hui, ce type de contaminationa pratiquement disparu dans les pays industrialisés.

La transmission sexuelle est possible.

Les autres modes de contamination sont la transmission de la mère au fœtuspendant la grossesse, l’utilisation de seringues peu ou pas stérilisées (chez les toxicomanes notamment) et le piercing et les tatouages réalisés dans des conditionsd’hygiène insuffisantes. 3.3. 2 Évolution L’hépatite C constitue un important problème de santé publique.

L’évolution vers la chronicité est fréquente, avec comme complications possibles la cirrhose et le cancer dufoie.

Les traitements disponibles ralentissent considérablement l’évolution de la maladie. 3.3. 3 Épidémiologie et prévention Selon l’OMS, 170 millions de personnes sont porteuses chroniques dans le monde, et 3 à 4 millions de nouvelles infections ont lieu chaque année.

En France, au milieu desannées 2000, on estime à 367 000 personnes le nombre de personnes porteuses du virus (et quelque 220 000 le nombre de porteurs chroniques), parmi lesquelles environ40 p.

100 ignorent qu’elles le sont. Du fait de la grande variabilité du virus, il n’existe pas, à l’heure actuelle, de vaccin contre l’hépatite C.

La prévention passe par l’usage de seringues à usage unique chez lesutilisateurs de drogues injectables, et par une attention particulière prêtée aux conditions d’hygiène (usage d’aiguilles stériles et à usage unique) pour ceux qui se font fairedes tatouages ou qui pratiquent le piercing.

Il est conseillé aux personnes ayant pu être exposées, notamment à celles ayant subi une ou plusieurs transfusions avant 1991(date à laquelle a été mis sur le marché le test de dépistage du virus), de faire un test de dépistage, de façon à recevoir, le cas échéant, les traitements nécessaires. 3.4 Hépatite D 3.4. 1 Caractéristiques du virus et transmission Identifié en 1977, le virus de l’hépatite D (VHD) est un virus dit défectif.

Il ne peut en effet être infectieux par lui-même : il n’est pathogène qu’en présence du virus del’hépatite B (qualifié de virus helper, « qui aide »), dont il utilise l’enveloppe.

Sans celle-ci, le VHD se multiplie dans les cellules-hôtes, mais ne peut en sortir pour infecter d’autres cellules.

Avec l’enveloppe de l’hépatite B, le VHD forme des particules de 36 à 43 nm de diamètre. Le VHD présente les mêmes modes de transmission que le VHB : voie sexuelle, voie sanguine, voie materno-fœtale. 3.4. 2 Évolution. »

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