Grand cours: LE POUVOIR (e/g)
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
II) LES FONDEMENTS DU POUVOIR
- Quelles sont les assises du pouvoir ? Quelles sont les racines de la domination ? Pour répondre à ces questions, nous ferons un détour par l’éthologie, la psychanalyse et la philosophie.
A) LA DOMINATION ET SES RACINES
- La domination n’est - elle pas l’essence, le noyau, le fondement du pouvoir ?
1) Pouvoir et domination
- En premier lieu, le pouvoir se présente toujours comme une relation instaurée dans un groupe entre des individus. Cette relation est une dialectique du commandement et de l’obéissance. Commander, c’est imposer sa volonté; obéir, c’est reconnaître la volonté d’un autre et se soumettre à ses exigences. Le pouvoir est un conflit des volontés; il se perd ou s’acquiert dans le jeu des volontés qui s’opposent, violemment ou non, en suivant des règles établies à l’avance ou en les refusant.
- Mais le commandement est un phénomène de domination quand l’obéissance doit être analysée en terme de soumission : l’obéissance est active car elle effectue réellement ce qu’on lui demande de faire; le commandement, au contraire, est passif dans la mesure où il se contente d’astreindre des individus à l’exécution de ce qu’il désire et qu’il croit être le meilleur. C’est le général qui déclenche la bataille, mais c’est le soldat qui se bat; c’est le maître qui exige, mais c’est l’esclave qui travaille. La domination implique donc que le commandement soit accepté, que la sujétion soit reconnue comme légitime. La domination nourrit le pouvoir. Dominer, c’est manifester concrètement l’exercice de la puissance, à travers un contrôle social et des normes et contraintes intériorisées et acceptées. C’est ce que nous montrent un certain ombre d’analyses de philosophes.
- C’est ce qu’explique Platon : dominer, c’est installer le maitre au-dedans des sujets. Le maître habite en notre coeur, en nous-mêmes : « Nous croyons…qu’il n’est rien de plus avantageux à chacun que d’être gouverné par un être divin et sage, soit que ce maître habite au-dedans de nous-mêmes, ce qui serait le mieux , soit au moins qu’il nous gouverne du dehors, afin que, soumis au même régime, nous devenions tous semblables et amis dans la mesure du possible…Et la loi ne montre-t-elle pas précisément cette intention ? « (Platon, LA République, livre IX, 590 d-e).
2) L’amour du maître (Machiavel)
- Dans Le prince, Machiavel fait émerger cette question décisive : comment s’emparer du pouvoir et le conserver ? Réponse : à travers une stratégie maîtrisée et réfléchie de la domination et de la violence, en enracinant, dans les sujets, l’amour du maître. Il s’agit de s’interroger sur les véritables mécanismes de la domination, conçue comme noyau du pouvoir.
- Le prince doit se faire obéir, c’est-à-dire qu’il doit se faire craindre. Se faire craindre et engendrer l’amour dans le coeur des sujets (la crainte est très semblable à de l’amour). La cruauté et la crainte mesurées désignent de réels instruments de domination, ainsi que l’art de sa conquête. La politique est ici définie comme l’exercice du pouvoir qui établit une relation de domination fondée sur la crainte et l’amour.
- Machiavel innove en émancipant la politique de la tutelle de la morale qui forment deux univers distincts. Le fait de l’action politique passe devant la valeur. Le rôle de l’Etat est de se conserver. Le chef de l’Etat ne peut vouloir d’autre fin que la conservation de son Etat.
- Dans Le prince, Machiavel expose les moyens propres à réaliser cette fin. La fin justifie effectivement les moyens : si je veux diriger un Etat, alors je dois m’en donner les moyens. Mais Machiavel ne confond pas pour autant le bien et le mal. Si une cruauté peut être un bien, elle ne le sera jamais que d’un point de vue politique ou historique ; une cruauté sera habile, efficace, indispensable peut-être, non pas bonne ni louable moralement. Machiavel donne l’exemple d’Agathocle : son courage et son habileté le placent au premier rang des capitaines ; mais « sa cruauté, son inhumanité et ses nombreuses scélératesses, ne permettent pas de le compter au nombre des grands hommes « (Machiavel, op.cit.). La vertu n’a aucune valeur politique, pas plus que le vice.
- Dès lors, si la conduite de l’Etat exige quelquefois du prince une conduite contraire à la vertu, c’est en tant qu’homme public, au service du bien public, que le souverain peut se permettre de tels écarts. Le prince ne saurait légitimement profiter de sa situation dans l’Etat pour soustraire sa personne privée à la loi morale : « Aux lois universelles de la morale le prince est tenu dans sa vie privée, comme le plus humble de ses sujets « (ibid.). Si, en politique, la fin justifie les moyens, la fin dont il s’agit n’est pas n’importe quelle fin privée mais la fin absolue : la liberté. Machiavel distingue, en effet, les fins purement privées, égoïstes, du bien de l’Etat.
- En ce sens, l’Etat n’est pas la simple expression de la force brutale. Il apparaît souvent comme l’instance capable de réfréner l’affrontement violent des égoïsmes particuliers. C’est en dehors de l’Etat que la méchanceté des hommes se donne libre cours. Nécessité, selon Machiavel, d’un Etat fort, capable de s’imposer contre les menées égoïstes. Toute la question que pose l’analyse de Machiavel, et qui est récurrente en philosophie politique, consiste à savoir comment un tel Etat fort peut s’articuler avec la liberté des sujets.
3) La dialectique du maître et de l’esclave (Hegel)
- Dans une autre perspective, Hegel, dans La phénoménologie de l’esprit, montre que le pouvoir est perçu comme « maîtrise-servitude «, « maîtrise-obéissance «, relation inégalitaire entre deux consciences. C’est la fameuse dialectique du maître et de l’esclave.
- Deux consciences s’affrontent en une lutte à mort. La reconnaissance par l’autre s’effectue sous la forme du défi ou du combat (exemple : dans les bandes d’adolescent, il existe des défis servant à désigner celui qui deviendra le chef. Deviendra maître celui qui se fait reconnaître capable d’aller plus loin que les autres dans un risque ou un exploit : voir le film La fureur de vivre). Or, l’un des individus (l’esclave), glacé et pénétré par l’angoisse de la mort, refuse de s’élever au-dessus de la vie naturelle en risquant sa vie et ne peut que reconnaître la supériorité de l’autre conscience (le maître), qui risque tout et mesure ainsi sa grandeur.
- Le pouvoir s’engendre par la lutte à mort des consciences de soi opposées. Les hommes, en effet, sont mus par l’impérieux désir de se faire reconnaître dans leur valeur souveraine. - Où l’on voit que la genèse du pouvoir sur l’autre se manifeste à travers un pouvoir sur soi-même : l’intériorisation, par un sujet, de sa mort, acceptée, assumée, dépassée. Le pouvoir sur autrui s’avère alors inséparable de la domination spirituelle, conçue comme renoncement à la vie naturelle. La mort méprisée et domptée, dominée et vaincue, peut fonder le pouvoir social. La peur et l’angoisse de la mort expliquent la soumission d’un homme à un autre.
4) Les trois formes de domination selon Max Weber
- Avec Max Weber, enfin, le problème essentiel du pouvoir se rattache au thème de la domination: qui domine, qui est dominé et par quelle médiation ? Comment le maître commande-t-il souverainement, fait-il prévaloir sa volonté ? Il examine les trois fondements du pouvoir, les trois types de domination. La domination légale implique la règle du droit; la domination traditionnelle se réfère aux règles coutumières; la domination charismatique suppose l’autorité personnelle du chef.
DOMINATION ET POUVOIR CHEZ MAX WEBER
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Les trois types de domination |
Fondements de la légitimité |
Types et exemples de pouvoir |
Régime politique |
Les dominés |
Principe |
Domination légale |
Légalité, règle du droit |
Pouvoir bureaucratique avec organisation impersonnelle
Etat bureaucrati-que moderne |
Démocratie représentative |
Citoyens |
de domination
avec commandement, |
Domination traditionnelle |
Tradition ancienne Règles coutumières |
Pouvoir politique du seigneur, du prince |
Monarchie |
Sujets soumis à la tradition sacrée |
obéissance,
autorité |
Domination charismatique |
Autorité personnelle du chef. Force héroïque d’une personne, charisme, grâce, etc. |
Pouvoir politique du tribun, du chef plébiscité (Hitler, etc.) |
Pouvoir absolu avec consultation populaire |
Communauté émotionnelle |
Conclusion : le pouvoir et la domination
- Le pouvoir apparaît donc, dans son essence, comme un rapport de domination de l’homme sur l’homme : cruauté et crainte mesurées comme instruments de domination chez Machiavel, la domination désignant alors la technique du pouvoir et l’art de sa conquête ; domination spirituelle, quand la mort, domptée et assumée, se fait chemin de la reconnaissance (Hegel) ; dominations légale, charismatique et traditionnelle, c’est-à-dire rapports de domination de l’homme sur l’homme, par lesquels se construit le pouvoir politique (Max Weber), domination de classe, habitus (système de dispositions par lequel s’intériorisent les normes et valeurs - Bourdieu), etc. En somme, la domination constitue le fondement même du pouvoir. Quelles sont alors les racines de cette domination qui semble si omniprésente et universelle ?
B) LES RACINES DE LA DOMINATION
- Quelle est la force intime qui pousse certains individus vers le pouvoir ? Quelle dynamique interne contribue à la « prise du pouvoir « ? Pour connaître la nature du pouvoir, ne faut-il pas comprendre les causes de l’obéissance ? Comment l’amour de la domination peut-il s’installer en nous ? Et pourquoi le dominant a - t - il souvent droit à l’amour ? Il nous faut, pour répondre à ces questions, interroger quelques disciplines ou recherches - de l’éthologie à la philosophie en passant par la psychanalyse, la sociologie et l’ethnologie.
1) Les données de l’éthologie
- L’éthologie est l’étude du comportement animal dans le milieu naturel, la science des comportements des espèces animales.
- Les animaux n’ignorent nullement les phénomènes de « domination-soumission «. Le pouvoir structure les relations de tous les êtres qui vivent en communauté. Les fourmis (cf. Les fourmis de Marc Weber), les singes, par exemple, offrent un exemple saisissant.
- La vie, en effet, exige l’ordre. Tiraillés comme le sont les êtres vivants entre l’invincible souci de leur propre préservation et les intérêts du groupe qu’ils forment, ils disparaîtraient rapidement si une instance de décision ne coordonnait pas leurs actions. La société, qu’elle soit animale ou humaine, n’est jamais sans pouvoir. On observe chez les animaux des conduites de soumission, de complaisance, des jeux de respect, de serviabilité. Ces relations de domination ou de subordination varient selon les espèces et le cadre écologique.
- Konrad Lorenz décrit, par exemple, chez les poules un pecking order, ordre hiérarchique résultant d’une séquence de coups de bec destinée à déterminer les poules les plus fortes. De même, le fameux phénomène de la territorialité (chaque sujet protégeant son territoire) signale des comportements de domination.
- Edgar Morin, dans Le paradigme perdu : la nature humaine (chapitre 3, “nos frères inférieurs”), décrit le groupe des babouins, des macaques, des chimpanzés comme une « organisation sociale avec différenciation interne, intercommunications, règles, normes, prohibitions «. Au sein de ces diverses sociétés de singes, se dessinent des clivages « très nets entre mâles adultes, femelles et jeunes, allant jusqu’à la constitution de castes (mâles adultes), de cliques ou bandes (jeunes), de gynécées. Il s’agit non seulement d’une différence hiérarchique, mais aussi d’une différence de statut, de rôle, d’activités, qui nous indique que nous sommes en présence d’un embryon de classes bio-sociales «. Les sociétés de macaques ou de chimpanzés connaissent donc, à des degrés divers, domination, soumission, subordination, et même des frustrations accompagnant la subordination. Des affrontements se produisent, des commandements s’exercent.
- La domination-soumission procèderait alors de nos racines biologiques et animales. Nous portons, en effet, l’héritage de notre passé animal, de nos « rères inférieurs «, comme le suggère Edgar Morin. Selon cet auteur, toute forme sociale, même embryonnaire, vise à conjurer les risques de désordre et d’entropie. D’où la nécessité de contrôler les individus au moyen de structures complexes. Pour durer, s’installer dans la pérennité, les sociétés de chimpanzés ou de macaques exigent des rôles hiérarchiques ainsi qu’une domination. Idée que l’ordre social vivant requiert des statuts de domination-soumission, de manière à mettre en échec les forces de désordre à l’oeuvre dans toute société. Voir les exemples donnés par Edgar Morin dans Le paradigme perdu, la nature humaine et par serge Moscovici dans La société contre nature.
2) Les données ethnologiques
- Les ethnologues montrent que le pouvoir et la politique doivent être distingués de l’Etat : absence d’Etat ne signifie pas absence de politique. Les sociétés traditionnelles connaissent divers types de formations politiques : les bandes sans pouvoir séparé, les chefferies, les sociétés sans Etat à pouvoir diffus. Il y a souvent, dans une même région, coexistence de plusieurs formes politiques (en Afrique, par exemple, un Etat qui peut recouvrir différentes formes de pouvoir différents au niveau du village).
1. Les bandes
- Ce sont des groupes de chasseurs-cueilleurs, pêcheurs, nomades, qui vivent en petites communautés de 20 à 150 personnes, regroupant quelques familles (Esquimaux du Groenland, aborigènes australiens, Indiens d’Amazonie comme les Nambikwaras ou les Guayakis). Pas de fonction politique séparée. S’il existe un chef de village, son rôle se limite à certaines décisions : gestion des conflits, rapports avec les voisins, etc. Il n’a pas de privilèges particuliers ou de richesses. Le contrôle des déviances est collectif. La sanction des fautes se fait par la moquerie, voire l’exclusion du groupe.
2. Les sociétés à pouvoir diffus
- Dans les regroupements de taille plus importante, existence de formes de pouvoir plus complexes (« pouvoirs diffus «). Coexistence sur un même territoire de familles dirigées par un chef de famille qui est souvent l’aîné. Les chefs de famille choisissent parmi eux un sage qui assumera la fonction de chef.
- Dans les sociétés dites « segmentaires « (les Nuers du Soudan étudiés par Evans-Pritchard), la gestion des conflits se fait sans pouvoir central. Il y a regroupement et fusion temporaire d’un groupe sur des bases de proximité familiale pour constituer une unité par rapport à un autre groupe. L’organisation segmentaire permet de mobiliser des milliers de personnes sans pouvoir central.
- Il y a aussi les systèmes lignagers : organisations réunissant plusieurs familles apparentées par un ancêtre commun ; se nouent entre elles des relations de solidarité et de dépendance réciproque ; autorité exercée par les chefs de lignage ou aînés, entourés des conseils d’anciens.
3. Les chefferies ( Afrique, Amérique du Sud, Asie)
- Les chefferies existent là où la société devient hiérarchisée, inégalitaire et d’une taille conséquente. Existence de lignages avec des statuts, des professions différents (guérisseurs, notables, esclaves…). Il y a un chef suprême. Ce qui différencie la chefferie de l’Etat, c’est que la chefferie ne peut s’opposer par la force au groupe dont elle est issue. La chefferie est, en définitive, une forme de congrégation semi-politique, semi-religieuse, organisée autour d’un roi-prêtre qui ne peut pas imposer sa volonté contre ses sujets.
3) Les données pyschologiques et psychanalytiques
- Pour les psychanalystes, la constitution des premières figures du couple dominant-dominé renvoie à l’état de détresse du nourrisson qui, « dépendant entièrement d’autrui pour la satisfaction de ses besoins (soif, faim) s’avère impuissant à accomplir l’action spécifique propre à mettre fin à la tension interne « (Laplanche et Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse). Naissant inachevé, l’animal humain est voué à une relation intersubjective de dépendance initiale par rapport à une mère omnipotente. Quand le sujet se voit refuser la satisfaction de certains besoins, quand il se trouve en situation de frustration, surgissent les relations initiales de type domination-soumission, qui donnent à voir un conflit de demandes et de pouvoirs.
3.1 – L’analyse de Freud
- Dans Moïse et le monothéisme, où Freud s’interroge sur le noyau de la religion, fruit du complexe d’Oedipe, les assises psychologiques de la dépendance et de la sujétion sont dévoilées. Fasciné par le personnage de Moïse, Freud pose la question suivante : à quelles conditions le titre honorifique de “grand homme” se trouve-t-il conféré à un sujet ? Qualités objectives, beauté, réussite ne jouant qu’un rôle secondaire.
- Le complexe d’Oedipe désigne cette disposition affective par laquelle un sujet s’attache au parent de l’autre sexe, tandis qu’il expérimente une haine jalouse à l’égard du parent du même sexe. Cet ensemble de désirs simultanément amoureux et hostiles, vécu, selon Freud, entre trois et cinq ans, décline progressivement et laisse place au surmoi, cet héritier du complexe d’Oedipe, qui nous permet de mieux pénétrer certaines racines de la domination. Avec le Surmoi, cette instance de la personnalité constituée par l’intériorisation des interdits parentaux et le renoncement aux désirs oedipiens, nous voyons surgir des formes de domination très actives : le vestige d’une autorité tout autant haïe qu’aimée laisse, en l’âme humaine, une puissance et une force liées à la figure du père.
- Selon Freud, c’est à travers la forme du père que s’intériorise une relation de pouvoir, acceptée, redoutée et, en même temps, contestée : “…la plupart des humains éprouvent le besoin impérieux d’une autorité à admirer, devant qui se plier, et par qui être dominés et parfois malmenés…ce besoin collectif d’une autorité…naît de l’attirance vers le père, sentiment qui est, dès l’enfance, inclus en nous…Et nous entrevoyons que tous les traits de caractères dont nous voulons parer le grand homme sont des traits propres au personnage paternel…” (Freud, op.cit.).
- Freud forge le concept d’ « Idéal du moi « pour rendre compte de la soumission et de la fascination exercée par le leader. L’Idéal du moi représente une formation psychique relativement distincte du surmoi et désigne un modèle auquel le sujet aspire à se conformer, une instance de la personnalité issue de la convergence du narcissisme et des identifications parentales.
- Dès lors, le leader incarne une personnalité toute puissante, à l’égard de laquelle on ne saurait se comporter que d’une manière passive et devant laquelle on doit renoncer à sa volonté propre : « le meneur de la foule incarne toujours le père primitif tant redouté, la foule veut toujours être dominée par une puissance illimitée, elle est au plus haut degré avide d’autorité…elle a soif de soumission « (Freud, Essais de psychanalyse). En somme, “Surmoi” et “Idéal du moi” paraissent constitutifs des positions de soumissions. Le surmoi peut conduire au fantasme du maître tout-puissant, l’idéal du moi éclaire la fascination pour le leader. Les idéaux narcissiques, centrés sur l’amour de soi-même, contribuent à la genèse des rapports de domination.
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