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Gerhard Schröder, une Allemagne décomplexée

Publié le 17/01/2022

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allemagne
27 septembre 1998 - Premier chancelier à n'avoir pas connu la guerre, le vainqueur de Helmut Kohl s'est construit une image d'homme politique avisé et pragmatique, attentif aux sondages et soucieux de "coller" aux préoccupations de ses concitoyens. Mais à ses adversaires comme à ses amis , qui lui reprochent de manquer de "vision historique", il rétorque, en rappelant ses origines modestes : "Je sais d'où je viens ; je sais où je vais." Je suis prêt", disaient les affiches placardées dans toute l'Allemagne. Avec sa "belle gueule", sa voix séduisante et ses yeux bleus, Gerhard Schröder, cinquante-quatre ans, disait être "prêt " à prendre le pouvoir, "prêt" à remplacer Helmut Kohl après seize années de règne. Mais "prêt" à quoi faire, nul ne le sait vraiment. Pendant sa campagne, le candidat social-démocrate (SPD) a veillé à en dire le moins possible. Ici, un discours en faveur des entreprises, pour attirer l'électorat du centre déçu par Helmut Kohl ; là, un plaidoyer pour le modèle social allemand, afin de rassurer les camarades du SPD et les syndicats. Cette stratégie a désarçonné ses adversaires : "Avec Gerhard Schröder, c'est comme lorsque vous trouvez une anguille : c'est très dur à saisir ", s'est plaint Helmut Kohl. Pendant des mois, Gerhard Schröder a peaufiné son image, comme on lance un produit marketing. Il s'est construit une crédibilité internationale en allant se faire photographier aux côtés des grands de ce monde à Londres, Washington ou Paris. En août, l'ancien ministre français de la culture, Jack Lang, lui a donné un vernis culturel en envoyant un charter d'artistes et d'intellectuels européens le soutenir à Berlin. Le "produit Schröder", comme certains ironisent, a quelques aspérités : divorcé trois fois, il n'a pas d'enfants et s'est remarié il y a un an avec une jeune journaliste de trente- trois ans, Doris Kopf. "Trois femmes n'ont pas pu se tromper. Gerhard Schröder n'est pas l'homme qu'il faut", proclament les tee-shirts des jeunes chrétiens-démocrates. Les attaques en sont restées là. L'Allemagne n'est pas l'Amérique, mais Gerhard Schröder a évité de mettre en avant sa jeune compagne, alors que son épouse précédente, Hiltrud, avait joué pendant une décennie les Hillary Clinton à Hanovre, capitale de la Basse-Saxe, dont Gerhard Schröder est ministre-président depuis 1990. Mais celui que l'on a qualifié de Tony Blair ou de Bill Clinton allemand est avant tout un homme qui "colle" à la population, pour prendre en compte ses soucis. Les Allemands sont gênés par le projet de mémorial à la mémoire des victimes de l'Holocauste à Berlin ? Gerhard Schröder se prononce pour son report. La population fait l'amalgame entre criminalité et étrangers ? "Dehors et vite ! ", lance M. Schröder en juillet 1997 à l'attention des criminels étrangers. Les Allemands ont peur de l'immigration ? M. Schröder demande une longue période de transition avant d'accorder la liberté de circulation aux travailleurs polonais dans l'Union européenne. Si M. Kohl avait suivi les sondages d'opinion, les rendez-vous de l'Histoire auraient été manqués : il n'y aurait pas eu de réarmement de l'OTAN, peut-être pas de réunification, les Allemands de l'Ouest ayant peur pour leur porte-monnaie ; certainement pas de monnaie unique, l'attachement au mark étant viscéral outre-Rhin. M. Schröder ne s'est rallié à l'euro qu'il décrivait en mars d'"enfant chétif et prématuré" que lorsque la population a commencé à changer d'avis. "Les sommets stratégiques ont été bien occupés ; maintenant commence le rude labeur de la plaine", c'est-à-dire appliquer concrètement les décisions de ses prédécesseurs, explique M. Schröder. L'homme venu de Hanovre n'a rien d'un francophile. Il a proposé, fin 1997, de remplacer le couple franco-allemand par un triangle franco-germanico-britannique avant de se raviser face au tollé provoqué et sous la pression du président du parti, Oskar Lafontaine. Et quand il évoque la France, c'est souvent pour parler davantage vacances, vins et gastronomie et moins de son économie, qu'il estimait trop faible fin 1997 pour faire face au choc de l'euro... Avec Gerhard Schröder, c'est une nouvelle Allemagne qui arrive au pouvoir, une Allemagne du Nord, protestante, attirée par les Britanniques, qui tranche avec la bonhomie parfois pataude de l'Allemagne rhénane et catholique du chancelier Kohl. Celui qui évoque sans cesse la "République de Berlin" souhaite déménager au plus vite sur les rives de la Spree, pour faire entrer l'Allemagne dans le XXIe siècle. Helmut Kohl finissait par faire sourire en répétant que l'Europe était "une question de guerre et de paix au XXIe siècle", mais il rassurait. Pour Gerhard Schröder, le temps de la réconciliation est passé. Comme ceux de sa génération, il est européen, non pas parce qu'il doit l'être, mais parce qu'il le veut. Il compte défendre les intérêts de son pays sans avoir à porter le fardeau du passé, même s'il se défend de toute tentation nationaliste. "Je ne suis pas un Teuton à casque à pointe", a-t il précisé cet été à des journalistes étrangers. Helmut Kohl avait quinze ans en 1945. Trop jeune pour être "coupable", assez vieux pour être marqué à jamais par la barbarie nazie. Gerhard Schröder est l'enfant de "l'Allemagne année zéro". Premier chancelier à ne pas avoir connu la guerre, il se rappelle surtout les dures années de la reconstruction. Son enfance, qu'il qualifie d'"heureuse en dépit de la pauvreté", semble sortie d'un roman du XIXe siècle. Né le 7 avril 1944 dans un village de Westphalie, Gerhard Schröder n'a jamais connu son père, ouvrier des foires foraines, mort en Roumanie, dans la Wehrmacht, quelques jours après la naissance de son second enfant. Sa mère se remarie en 1947 avec un ouvrier et lui donne trois autres enfants. Atteint de tuberculose, le beau- père est absent, soigné au sanatorium à partir de 1954, où il meurt au début des années 60. Gerhard Schröder devient l'homme de la famille, fait des "petits boulots" et participe aux récoltes, alors que sa mère fait des ménages. "A la maison, dans les années 50 et 60, ma mère et mes frères et soeurs ont vécu de l'aide sociale. Je ne l'oublierai jamais", rappelle- t-il. A l'âge de quatorze ans, il quitte l'école pour devenir apprenti vendeur dans un magasin de porcelaine. La question de la poursuite des études ne se pose pas : il n'y a pas de quoi payer les livres et le transport à l'école. En 1963, le jeune Schröder prend sa carte du SPD, puis reprend ses études, en suivant des cours du soir. En 1966, il obtient son Abitur le baccalauréat allemand et entame des études d'avocat qu'il achèvera en 1976. Gerhard Schröder ne participe pas vraiment aux révolutions étudiantes : il étudie. Pour ceux qui ne suivent pas la "voie normale", les études apparaissent comme un "privilège inouï", déclare-t-il à Volker Herres et Klaus Waller, auteurs de sa biographie.. Dans les années 70, le jeune homme à cheveux longs et pull à col roulé se déclare marxiste. Sa carrière politique décolle en 1978, lorsqu'il se fait élire président des "Jusos", les Jeunesses socialistes. A la surprise générale, il fait rentrer la turbulente organisation de jeunesse dans le giron du SPD. C'est son premier mouvement vers le centre, en direction du pragmatisme... et du pouvoir. Qualifié de caméléon par ses adversaires, Gerhard Schröder n'a plus grand-chose à voir avec le gauchiste des années 70. Elu député en 1981, il faisait partie de la génération des "petits-fils" de Willy Brandt, ces ex-jeunes loups qui ont contribué à la chute de Helmut Schmidt, en 1982, en embrassant les combats pacifistes et écologistes. L'homme qui ne dénonçait pas vraiment les terroristes de la Fraction armée rouge tient aujourd'hui un discours très ferme en matière de sécurité, proche de celui des chrétiens-démocrates. Le militant écologiste et antinucléaire des années 80 est devenu le défenseur des automobilistes. Il ne veut pas entendre parler de la réforme écologico-fiscale des Verts et préconise un abandon du nucléaire négocié... sur plus de vingt ans. Quant à la politique étrangère et de défense, M. Schröder a expliqué début août à Washington... qu'elle serait la même que celle de M. Kohl. GERHARD SCHRÖDER n'a rien du social-démocrate traditionnel. S'il a été choisi comme candidat par ses camarades de parti, ce n'est pas par proximité d'esprit ou amitié, mais parce qu'avec sa popularité il était le seul susceptible de conduire le SPD à la victoire. Au "Plus de démocratie" de Willy Brandt s'est substitué le "Plus de Volkswagen" de Gerhard Schröder, lui qui siège au conseil de surveillance du constructeur automobile, dont la Basse-Saxe est le premier actionnaire. La conversion de Gerhard Schröder à l'économie de marché ne fait pas de doute. Il en a payé le prix, ayant été démis en 1995 de ses fonctions de porte-parole économique du parti pour avoir dit qu'"il ne s'agit pas de faire la différence entre une politique économique social-démocrate et une politique conservatrice, mais entre une politique moderne ou non". "M. Schröder a un bon flair économico-politique ; il a beaucoup appris au conseil de surveillance de Volkswagen et partage beaucoup des priorités des responsables économiques", reconnaissait au printemps Hans-Olaf Henkel, le patron néo-libéral des industriels allemands (BDI). M. Schröder est un pragmatique, favorable à la réduction du temps de travail pour sauver 30 000 emplois chez Volkswagen, mais pour son allongement chez le fabricant de pneumatiques de Hanovre, Continental, qui a besoin d'améliorer sa productivité. Il ne prêche pas une politique industrielle libérale, mais allemande. Son rêve est de faire de son pays une grande Bavière high-tech, libre d'exporter, mais aussi libre de protéger ses entreprises et ses salariés. Début 1998, M. Schröder n'a pas hésité à privatiser pour quelques mois le sidérurgiste Preussag Stahl, en passe d'être repris par une entreprise autrichienne. M. Schröder oublie un peu ses principes dès que quelques emplois sont en jeu. Le pacifiste d'hier est aujourd'hui pour l'avion de combat européen depuis qu'il peut garantir quelques emplois dans sa région. Pour aider Continental à s'implanter en Biélorussie, M. Schröder a déjeuné à Hanovre, en mars, avec le dictateur de Minsk, Alexandre Loukatchenko, pourtant mis au ban de l'Union européenne. Enfin, le bilan de M. Schröder à Hanovre ne correspond pas à son image d'économiste raisonnable. De tous les LÄnder de l'Ouest, la Basse-Saxe est celui où l'endettement a crû le plus depuis 1991 (+ 43 %), et le chômage y est supérieur de deux points à la moyenne de l'Ouest. Adossée à l'ex-RDA, la Basse-Saxe a certes dû accueillir près d'un demi-million d'Allemands de l'Est et faire face à des restructurations industrielles. Mais cela n'explique pas pourquoi M. Schröder a cru bon d'embaucher 9 700 fonctionnaires dans son fief entre 1990 et 1994, avant de renverser la vapeur sans pour autant réussir à maîtriser les finances du Land. Mais, rétorquent ses partisans, si son bilan était si mauvais, il n'aurait pas été réélu triomphalement en mars avec 48 % des suffrages. Du monde de l'entreprise, M. Schröder a pris quelques habitudes de "riche", avec ses costumes Hugo Boss et ses cigares cubains. En janvier 1996, il se rend avec l'avion privé du patron de Volkswagen, Ferdinand Piëch, au bal de l'Opéra de Vienne, dans sa loge payée 25 000 marks. Deux jours plus tôt, il avait demandé au groupe parlementaire SPD de l'Etat de Basse-Saxe "des coupes profondes dans le filet social". Les critiques fusent. Ses origines modestes sont bien commodes. "Je sais d'où je viens, je sais où je vais", lance-t-il depuis des semaines à ceux qui lui reprochent d'être le "camarade des patrons ". Il accuse le chancelier de couper l'Allemagne entre riches et pauvres et ne veut pas que la poursuite des études "dépende de l'argent de papa et maman". M. Schröder promet de corriger les détails de certaines réformes impopulaires de M. Kohl, mais ces engagements font figure de gages donnés au parti. M. Schröder ne sera pas le chancelier des grandes réformes de gauche. Il a appelé à ses côtés des personnalités de la société civile pour résister à certains courants du SPD qui ne le reconnaissent guère comme un des leurs : Jost Stollmann, quarante-trois ans, le "Bill Gates" allemand, qui pourrait devenir ministre de l'économie ; le réformateur Walter Riester, cinquante-cinq ans, numéro deux du syndicat de la métallurgie IG Metall, et l'éditeur Michael Naumann, cinquante-six ans, censé devenir ministre de la culture. M. Schröder veut que la population accepte de nouveau les réformes. "Sous Willy Brandt et Helmut Schmidt, les réformes étaient faites pour améliorer la condition des salariés, déclarait-il début septembre. "Aujourd'hui, quand un salarié à revenu moyen entend le mot ``réforme``, il se dit : ``Qu'est-ce que Kohl va encore prendre dans mon porte-monnaie ?``" S'il parvient à redonner confiance à la population, qui s'arc-boute sur ses privilèges, mais s'aperçoit bien qu'elle doit moderniser son système de protection sociale, M. Schröder pourrait même entreprendre les réformes que M. Kohl n'est pas parvenu à imposer. Il pourrait devenir, selon l'expression du chef de file des ex-communistes, Gregor Gysi, "un Kohl en plus jeune et en plus moderne". Sans qu'il soit nécessaire d'avoir une vision historique. ARNAUD LEPARMENTIER Le Monde du 29 septembre 1998
allemagne

« Son enfance, qu'il qualifie d'"heureuse en dépit de la pauvreté", semble sortie d'un roman du XIXe siècle.

Né le 7 avril 1944dans un village de Westphalie, Gerhard Schröder n'a jamais connu son père, ouvrier des foires foraines, mort en Roumanie, dansla Wehrmacht, quelques jours après la naissance de son second enfant.

Sa mère se remarie en 1947 avec un ouvrier et lui donnetrois autres enfants.

Atteint de tuberculose, le beau- père est absent, soigné au sanatorium à partir de 1954, où il meurt au débutdes années 60. Gerhard Schröder devient l'homme de la famille, fait des "petits boulots" et participe aux récoltes, alors que sa mère fait desménages.

"A la maison, dans les années 50 et 60, ma mère et mes frères et soeurs ont vécu de l'aide sociale.

Je ne l'oublieraijamais", rappelle- t-il.

A l'âge de quatorze ans, il quitte l'école pour devenir apprenti vendeur dans un magasin de porcelaine.

Laquestion de la poursuite des études ne se pose pas : il n'y a pas de quoi payer les livres et le transport à l'école. En 1963, le jeune Schröder prend sa carte du SPD, puis reprend ses études, en suivant des cours du soir.

En 1966, il obtientson Abitur le baccalauréat allemand et entame des études d'avocat qu'il achèvera en 1976.

Gerhard Schröder ne participe pasvraiment aux révolutions étudiantes : il étudie.

Pour ceux qui ne suivent pas la "voie normale", les études apparaissent comme un"privilège inouï", déclare-t-il à Volker Herres et Klaus Waller, auteurs de sa biographie.. Dans les années 70, le jeune homme à cheveux longs et pull à col roulé se déclare marxiste.

Sa carrière politique décolle en1978, lorsqu'il se fait élire président des "Jusos", les Jeunesses socialistes.

A la surprise générale, il fait rentrer la turbulenteorganisation de jeunesse dans le giron du SPD.

C'est son premier mouvement vers le centre, en direction du pragmatisme...

et dupouvoir. Qualifié de caméléon par ses adversaires, Gerhard Schröder n'a plus grand-chose à voir avec le gauchiste des années 70.

Eludéputé en 1981, il faisait partie de la génération des "petits-fils" de Willy Brandt, ces ex-jeunes loups qui ont contribué à la chutede Helmut Schmidt, en 1982, en embrassant les combats pacifistes et écologistes.

L'homme qui ne dénonçait pas vraiment lesterroristes de la Fraction armée rouge tient aujourd'hui un discours très ferme en matière de sécurité, proche de celui deschrétiens-démocrates.

Le militant écologiste et antinucléaire des années 80 est devenu le défenseur des automobilistes.

Il ne veutpas entendre parler de la réforme écologico-fiscale des Verts et préconise un abandon du nucléaire négocié...

sur plus de vingtans.

Quant à la politique étrangère et de défense, M.

Schröder a expliqué début août à Washington...

qu'elle serait la même quecelle de M.

Kohl. GERHARD SCHRÖDER n'a rien du social-démocrate traditionnel.

S'il a été choisi comme candidat par ses camarades departi, ce n'est pas par proximité d'esprit ou amitié, mais parce qu'avec sa popularité il était le seul susceptible de conduire le SPDà la victoire.

Au "Plus de démocratie" de Willy Brandt s'est substitué le "Plus de Volkswagen" de Gerhard Schröder, lui qui siègeau conseil de surveillance du constructeur automobile, dont la Basse-Saxe est le premier actionnaire. La conversion de Gerhard Schröder à l'économie de marché ne fait pas de doute.

Il en a payé le prix, ayant été démis en 1995de ses fonctions de porte-parole économique du parti pour avoir dit qu'"il ne s'agit pas de faire la différence entre une politiqueéconomique social-démocrate et une politique conservatrice, mais entre une politique moderne ou non". "M.

Schröder a un bon flair économico-politique ; il a beaucoup appris au conseil de surveillance de Volkswagen et partagebeaucoup des priorités des responsables économiques", reconnaissait au printemps Hans-Olaf Henkel, le patron néo-libéral desindustriels allemands (BDI).

M.

Schröder est un pragmatique, favorable à la réduction du temps de travail pour sauver 30 000emplois chez Volkswagen, mais pour son allongement chez le fabricant de pneumatiques de Hanovre, Continental, qui a besoind'améliorer sa productivité. Il ne prêche pas une politique industrielle libérale, mais allemande.

Son rêve est de faire de son pays une grande Bavière high-tech, libre d'exporter, mais aussi libre de protéger ses entreprises et ses salariés. Début 1998, M.

Schröder n'a pas hésité à privatiser pour quelques mois le sidérurgiste Preussag Stahl, en passe d'être reprispar une entreprise autrichienne.

M.

Schröder oublie un peu ses principes dès que quelques emplois sont en jeu.

Le pacifiste d'hierest aujourd'hui pour l'avion de combat européen depuis qu'il peut garantir quelques emplois dans sa région.

Pour aiderContinental à s'implanter en Biélorussie, M.

Schröder a déjeuné à Hanovre, en mars, avec le dictateur de Minsk, AlexandreLoukatchenko, pourtant mis au ban de l'Union européenne. Enfin, le bilan de M.

Schröder à Hanovre ne correspond pas à son image d'économiste raisonnable.

De tous les LÄnder del'Ouest, la Basse-Saxe est celui où l'endettement a crû le plus depuis 1991 (+ 43 %), et le chômage y est supérieur de deuxpoints à la moyenne de l'Ouest.. »

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