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France, campagne de

Publié le 21/02/2013

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1   PRÉSENTATION

France, campagne de, opérations militaires menées entre le 10 mai et le 25 juin 1940 par l’armée allemande, la Wehrmacht, sur le territoire de la France, qui ont conduit à l’occupation de la plus grande partie de celui-ci, consécutive à la défaite française.

2   L’ATTAQUE ALLEMANDE (10 MAI-4 JUIN 1940)

Après les mois d’inertie de la « drôle de guerre «, la Wehrmacht reprend l’initiative le 10 mai 1940. Les troupes alliées se portent vers Namur, en Belgique, supposant une réédition du plan Schlieffen de 1914, mais elles tombent en fait dans le piège tendu par l’état-major allemand, qui applique le plan de Manstein consistant à attaquer principalement à travers les Ardennes : l’armée française est coupée en deux.

Dix divisions allemandes, dont sept blindées, passent à l’offensive plus au sud sous la direction de Heinz Guderian, à travers les Ardennes mal défendues, et franchissent la Meuse le 13 mai. Le 15, les Pays-Bas capitulent. En trois jours, le front est disloqué. Le général Maxime Weygand, nommé généralissime allié (19 mai) en remplacement de Maurice Gustave Gamelin, organise une ligne de défense sur la Somme. Mais, les troupes allemandes, bifurquant vers la mer, encerclent dans les Flandres 45 divisions, qui doivent se replier sur Dunkerque après la capitulation belge du 28 mai. 200 000 Britanniques et 130 000 Français sont évacués par mer vers l’Angleterre, abandonnant leur matériel sur les plages.

3   LA « BATAILLE DE FRANCE « (5 JUIN-24 JUIN 1940)

La « bataille de France « reprend le 5 juin. Après de violents combats, le front mis en place par Maxime Weygand sur la Somme et sur l’Aisne est percé. La résistance de l’armée française est acharnée, mais ne peut compenser son écrasante infériorité numérique. Les blindés allemands se dirigent vers la Basse-Seine d’une part, vers Belfort d’autre part. À la débâcle militaire s’ajoute l’exode de plus de dix millions de civils fuyant, dans le désordre, vers le sud de la France. Le 12 juin, l’ordre de la retraite générale est donné. Paris, déclarée ville ouverte, est prise le 14, la côte atlantique est atteinte le 19, Lyon et Brest sont occupées le 20, et les troupes de la ligne Maginot, encerclées, capitulent le 22.

Le gouvernement français, replié à Bordeaux (14 juin), se divise sur la conduite à tenir. Finalement, le maréchal Pétain est nommé président du Conseil le 17 juin. Le héros de Verdun demande à la population de « cesser le combat «, tandis que depuis Londres, le général de Gaulle appelle le 18 juin à la poursuite de la guerre. L’armistice, demandé aux Allemands le 17, est signé symboliquement à Rethondes le 22, et entre en vigueur le 25. La France est coupée en deux zones par une ligne de démarcation passant par Dôle, Chalon-sur-Saône, Tours et Mont-de-Marsan : le Nord est occupé, le Sud déclaré « libre «. Plus d’un million et demi de soldats sont faits prisonniers, 123 000 ont péri dans les combats.

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