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Fiche de synthèse sur les relations internationales de 1945 à nos jours

Publié le 03/09/2012

Extrait du document


 
 
Les relations internationales de 1945 à nos jours sont surtout marquées par les années de guerre froide (1947/1989-1991). Les deux décennies suivantes peuvent être découpées de la façon suivante :
      ⇨ 1991/2001 : l’espoir d’un nouvel ordre mondial
      ⇨ 2001 à nos jours : d’un monde unipolaire à un monde multipolaire ?
 
1° point important : il faut savoir définir la GF
Il s’agit d’une période de fortes tensions entre les deux principales puissances mondiales qui émergent après la 2° GM. Ces fortes tensions sont liées à l’antagonisme de deux modèles qui se veulent universels (« paix impossible «) mais elles ne dégénèrent pas en un affrontement militaire directe en raison de la puissance de feu des deux principaux acteurs (notamment la possession de l’arme nucléaire : 1945 pour les EU ; 1949 pour l’URSS). La guerre est « improbable «.
 
2° point important : il faut connaître les différentes phases de la GF pour organiser son devoir
1947/1953 : bras de fer
1953/1962 : coexistence pacifique
1962 milieu des années 1970 : apogée de la Détente mais aussi signes d’un retournement de tendance
1977/1985 : la guerre fraîche
1985/1991 : vers la fin de la guerre froide
 
3° point important : à l’intérieur de chaque phase, il faut se dire qu’il existe des « incontournables « en ce qui concerne le vocabulaire à utiliser et les événements à mentionner ou à développer dans l’argumentation.
 
1947/1953 : le temps du bras de fer
 
1947 :
  o Doctrines Truman (containment) et Jdanov (Kominform)
  o Plan Marshall
=> Bipolarisation des relations internationales
1948/1949 :
Crise de Berlin => affrontement direct mais réglé avant qu’il ne dégénère
Conséquences : renforcement de la bipolarisation (création de la RFA et de la RDA en 1949 ; naissance de l’OTAN)
1950/1953 :
Guerre de Corée => affrontement indirect : Chine, Corée du Nord (soutenues par l’URSS) contre armée de l’ONU (mais composée majoritairement de soldats des EU).
 
=> Europe/Asie : la GF est une confrontation planétaire !
 
A partir de 1953, les tensions semblent s’apaiser : pourquoi ?
 
1953/1962 : coexistence pacifique
 
Volonté d’apaisement vient de l’URSS : facteurs favorables
  o mort de Staline (1953)
  o volonté de se concentrer sur les problèmes internes
  o Acceptation par le personnel politique soviétique de la présence durable d’un modèle concurrent et antagoniste.
Pendant la coexistence pacifique se dessine un condominium (partage stratégique des affaires du monde) entre les 2 Grands :
  o Non intervention dans la sphère d’influence de l’autre quand les intérêts sont divergents (Hongrie en 1956 ; Mur de Berlin en 1961)
  o Entente quand les intérêts sont convergents : affaire de Suez (1956)
 
Coexistence pacifique ne signifie pas fin des tensions :
  o Affrontement continue dans domaines spatial, sportif, culturel…
  o Des crises graves peuvent éclater : Cuba (1962).
      ⇨ Crise d’une extrême gravité : menace directe d’utilisation de l’arme nucléaire sur l’adversaire (EU de Kennedy contre URSS de Khrouchtchev)
      ⇨ Mais crise qui rapproche : suite à la crise des, décisions sont prises qui préparent la Détente (« téléphone rouge «, projet de négociations sur la limitation des armements…)
 
1962/Milieu des années 1970 : la Détente
 
Qu’est-ce qui pousse les EU et l’URSS à s’engager dans une période prolongée de Détente ?
 
Les facteurs favorables : EU et URSS doivent faire face à des problèmes internes et les « blocs « se fissurent rendant les 2 Grands beaucoup moins sûrs de leur force.
 
Du côté des EU :
     • Les problèmes intérieurs :
        ▪ Doutes sur le modèle économique (concurrence économique du Japon, de l’Europe) et social (maintien de la pauvreté, mouvement des droits civiques, contestation de la société de consommation…)
        ▪ Doutes sur le bien fondé de l’engagement au Vietnam
     • Les contestations internes au « bloc « :
        ▪ France quitte le commandement intégré de l’OTAN en 1966
        ▪ De gaulle critique l’engagement des EU au Vietnam.
 
Du côté de l’URSS :
 
     • Les problèmes intérieurs :
        ▪ Echec manifeste d’une gestion trop répressive de l’économie
        ▪ Adhésion de plus en plus faible des populations à la construction du « monde socialiste «
     • Les problèmes internes au « bloc « :
        ▪ rupture avec la Chine (1960)
        ▪ Contestation croissante dans les démocraties populaires (printemps de Prague, 1968)
 
Les signes de la Détente :
 
  • Ostpolitik de W. Brandt inconcevable en dehors du contexte de la Détente
  • Négociations et accords sur la limitation des armements nucléaires :
        ▪ Traité de Non prolifération 1968
        ▪ SALT 1 : 1972
  • Conférence d’Helsinki : 1° conférence depuis la 2° GM qui rassemble des Etats européens de l’Est et de l’Ouest qui prennent des engagements visant à apaiser les tensions sur le continent (respect des frontières, respect des droits de l’Homme…)
 
Les limites de la détente
1° point important : deux zones de conflit acquièrent une importance accrue :
  1. Le Proche-Orient et la question israélienne. Pour simplifier, les Etats arabes n’ont jamais supporté la création de l’Etat d’Israël en 1948 : 4 guerres illustrent ces fortes tensions israélo arabes :
     • 1948/1949
     • 1956 : affaire de Suez
     • 1967 : guerre des Six Jours
     • 1973 : guerre du Kippour
    => Depuis 1956, l’URSS s’appuie sur les Etats arabes pour développer leur influence dans la région tandis que les EU soutiennent Israël (=soutien qui s’accentue à partir de 1967)
  2. L’Afrique : soutien de l’URSS à la lutte d’indépendance du Mozambique et de l’Angola contre le Portugal.
 
2° point important : un rapport de force favorable à l’URSS semble se dessiner en raison de l’affaiblissement des EU :
     • Choc et conséquences de la guerre du Vietnam
     • Affaire du Watergate
 
3° point important : les accords d’Helsinki sont un symbole fort de la détente mais ils en soulignent aussi les limites (Détente ne signifie pas la fin des affrontement indirects ni la volonté de préserver et d’étendre son modèle) :
 
La guerre fraîche (1977/1985)
 
URSS semble tirer parti du relatif affaiblissement des EU
  • Agressivité de la politique extérieure de l’URSS : installation des SS 20 en Europe orientale
  • Extension de l’influence (Mozambique, Angola, Nicaragua, Ethiopie)
  • Intervention militaire (Afghanistan)
 
Face à cette politique de l’URSS : 2 réponses différentes de la part du gouvernement EU :
  • J. Carter (1976/1980) : politique extérieures reposant sur la défense des droits de l’homme et la négociation. Mais, malgré le succès de Camp David en 1978 (accord Israélo/Egyptien) les difficultés se multiplient (ex : prise en otage du personnel diplomatique de l’ambassade des EU suite à la révolution iranienne en 1979).
  • R. Reagan (1980/1988) : politique de fermeté (« America is Back «)
      ▪ Installation de Pershing face aux SS 20
      ▪ Soutien de la guérilla afghane
      ▪ Relance de la course aux armements : projet IDS (Initiative de Défense Stratégique)
Face au défi de la relance de la course aux armements, les faiblesses de l’URSS apparaissent à nouveau :
      ▪ Faiblesses économiques (incapacité à satisfaire les besoins de la population en biens de consommation tout en maintenant d’énormes dépenses militaires)
      ▪ Faiblesses politiques :
         • Un personnel politique qui semble couper des réalités quotidiennes de la population.
         • Une incapacité à susciter l’adhésion de la population en URSS comme dans les démocraties populaires (contestation de Solidarnosc en Pologne)
      ▪ Par ailleurs : échec à vaincre la guérilla afghane.
 
      ⇨ 1985 : arrivée au pouvoir de M. Gorbatchev (1985/1991). Est décidé à réformer le modèle soviétique pour le faire subsister. Pour réaliser ces réformes, il a besoin d’un apaisement avec les EU et d’un soutien financier de l’Occident de manière générale : fin de la guerre fraîche.
 
La fin de la guerre froide (1985/1991)
 
Politique de Gorbatchev :
  • perestroïka et glasnost
  • retrait des troupes d’Afghanistan
Reagan soutient Gorbatchev => fin de la course aux armements
Les démocraties populaires réclament à leur gouvernement le même effort de libéralisation que celui engagé en URSS
      ⇨ contestation progresse et Gorbatchev laisse entendre que l’armée soviétique n’interviendra pas pour aider les régimes en danger face aux revendications populaires. 
      ⇨ les régimes communistes s’effondrent les uns après les autres en Europe de l’Est. Symbole : chute du mur de Berlin (novembre 1989)
 
La contagion démocratique touche toutes les régions du monde (sur le mode : « ils sont en train de le faire, pourquoi pas nous ?) « : Amérique latine (Chute de Pinochet), Asie (chute de Ferdinand Marcos), Afrique (fin de l’apartheid)… Mais échec en Chine (répression de la place tian’anmen).
 
L’URSS disparaît à son tour => Gorbatchev est contesté :
  • par les conservateurs qui veulent le maintien du régime communiste et de la fédération
  • par les partisans d’une libéralisation encore plus importante du régime et de la fin de l’URSS (les dirigeants désormais démocratiquement élus des Etats de la fédération réclament leur indépendance)
 
Coup d’Etat conservateur en août 1991=> Rôle de plus en plus important de B. Eltsine (président de la fédération de Russie) qui joue un rôle décisif dans l’échec du coup d’Etat.
B. Eltsine fait interdire le PC :
  • fin de l’URSS (Les 15 Républiques deviennent progressivement indépendantes. Estonie, Lituanie, Lettonie, Ukraine, Georgie, Biélorussie….)
  • démission de Gorbatchev le 25/12/1991.
 
      ⇨ La guerre froide est définitivement terminée : les EU n’ont plus d’adversaire à leur mesure !
 
Fin de la guerre froide et espoir d’un « nouvel ordre mondial « (1991/2001)
 
EU en 1991 :
  • seule superpuissance
  • Plus grande démocratie du monde
      ⇨ Espoir que les EU se mettent au service de la communauté internationale pour faire progresser démocratie et paix.
 
Espoir déçu ?
Multiples interventions….
  • Irak (1991)
  • Somalie (1992)
  • Rwanda (1994)
  • Ex Yougoslavie (FORPRONU en 1992/Accords de Dayton en 1995)
…Mais aussi des désillusions
  • Intervention en Irak mais S. Hussein, dictateur, est laissé au pouvoir
  • Réapparition de la guerre en Europe (conflit en Ex Yougoslavie) et incapacité à s’opposer à la purification ethnique.
  • Intervention trop tardive au Rwanda (le génocide a eu lieu !)
  • Départ précipité de Somalie sans avoir résolu les problèmes.
 
      ⇨ Action conjuguée de l’ONU et des EU montre ses limites : les relations internationales après la guerre froide sont plus complexes qu’avant la GF ; l’ampleur des problèmes dépasse la puissance des EU qui se replient sur la défense de leurs intérêts après les attentats du 11 sept. 2001 : passage d’un certain multilatéralisme à l’unilatéralisme
 
2001 à nos jours : d’un monde unipolaire à un monde multipolaire ?
 
Attentats du 11 sept 2001 : choc pour les EU et le monde => Prise de conscience des capacités de destruction du terrorisme.
G.W Bush (2000/2008) : lutte contre le terrorisme et contre les Etats qui le soutiennent (= « Etats voyous «) est désormais prioritaire. C’est du non négociable. Si les EU se sentent en danger… Ils interviennent (« America first «) : unilatéralisme
  • Intervention en Afghanistan en 2001 (avec l’accord de l’ONU)
  • Intervention en Irak en 2003 (sans l’accord de l’ONU)
 
Les EU sont toujours engagés dans ces deux pays. Ces interventions démontrent la difficulté d’imposer des « solutions politiques « (démocratisation) après une intervention armée !
 
=>Multilatéralisme (1991/2001) ou unilatéralisme (2001/2008), le monde aujourd’hui n’est pas pacifié :
  • Maintien de conflits pouvant déstabiliser une région entière : conflit israélo palestinien
  • Instabilité politique de nombreux Etats africains (Soudan, Côte d’Ivoire…)
  • L’Islamisme radical entretient le terrorisme et déstabilise de nombreux Etats du monde musulman.
 
Interrogations actuelles : Face à la complexité des relations internationales, les EU ne doivent-ils pas reconsidérer leur rôle ? Ne doivent-ils pas partager leur influence et accepter de partager la direction des affaires mondiales avec des puissances régionales qui seraient garantes de stabilité dans leurs zones d’influence ?
 
En bref, ne faut-il pas apprendre à vivre dans un monde multipolaire ?
 
De fait, des puissances émergent (Brésil, Russie, Chine, Inde) ou confirment leur poids (UE, Japon, EU)
 
Quelles sont les perspectives ?
Pour les optimistes, un monde multipolaire = possibilité d’un renouveau du multilatéralisme s’appuyant sur une volonté de gouvernance de la part des principales puissances régionales et mondiales.
Pour les pessimistes, un monde multipolaire = pas exempt de dangers :
  • Danger d’ententes fluctuantes et changeantes en fonctions des intérêts du moment
  • Danger de mécontenter les Etats qui vivent à côté des pôles émergents et qui n’accepteraient pas le leadership de la puissance régionale (Inde/Pakistan)


« • Ostpolitik de W.

Brandt inconcevable en dehors du contexte de la Détente• Négociations et accords sur la limitation des armements nucléaires :▪ Traité de Non prolifération 1968▪ SALT 1 : 1972• Conférence d'Helsinki : 1° conférence depuis la 2° GM qui rassemble des Etats européens de l'Est et de l'Ouest qui prennent des engagements visant à apaiser lestensions sur le continent (respect des frontières, respect des droits de l'Homme…) Les limites de la détente1° point important : deux zones de conflit acquièrent une importance accrue :1.

Le Proche-Orient et la question israélienne.

Pour simplifier, les Etats arabes n'ont jamais supporté la création de l'Etat d'Israël en 1948 : 4 guerres illustrent cesfortes tensions israélo arabes :• 1948/1949• 1956 : affaire de Suez• 1967 : guerre des Six Jours• 1973 : guerre du Kippour=> Depuis 1956, l'URSS s'appuie sur les Etats arabes pour développer leur influence dans la région tandis que les EU soutiennent Israël (=soutien qui s'accentue àpartir de 1967)2.

L'Afrique : soutien de l'URSS à la lutte d'indépendance du Mozambique et de l'Angola contre le Portugal. 2° point important : un rapport de force favorable à l'URSS semble se dessiner en raison de l'affaiblissement des EU :• Choc et conséquences de la guerre du Vietnam• Affaire du Watergate 3° point important : les accords d'Helsinki sont un symbole fort de la détente mais ils en soulignent aussi les limites (Détente ne signifie pas la fin des affrontementindirects ni la volonté de préserver et d'étendre son modèle) : La guerre fraîche (1977/1985) URSS semble tirer parti du relatif affaiblissement des EU• Agressivité de la politique extérieure de l'URSS : installation des SS 20 en Europe orientale• Extension de l'influence (Mozambique, Angola, Nicaragua, Ethiopie)• Intervention militaire (Afghanistan) Face à cette politique de l'URSS : 2 réponses différentes de la part du gouvernement EU :• J.

Carter (1976/1980) : politique extérieures reposant sur la défense des droits de l'homme et la négociation.

Mais, malgré le succès de Camp David en 1978(accord Israélo/Egyptien) les difficultés se multiplient (ex : prise en otage du personnel diplomatique de l'ambassade des EU suite à la révolution iranienne en 1979).• R.

Reagan (1980/1988) : politique de fermeté (« America is Back »)▪ Installation de Pershing face aux SS 20▪ Soutien de la guérilla afghane▪ Relance de la course aux armements : projet IDS (Initiative de Défense Stratégique)Face au défi de la relance de la course aux armements, les faiblesses de l'URSS apparaissent à nouveau :▪ Faiblesses économiques (incapacité à satisfaire les besoins de la population en biens de consommation tout en maintenant d'énormes dépenses militaires)▪ Faiblesses politiques :• Un personnel politique qui semble couper des réalités quotidiennes de la population.• Une incapacité à susciter l'adhésion de la population en URSS comme dans les démocraties populaires (contestation de Solidarnosc en Pologne)▪ Par ailleurs : échec à vaincre la guérilla afghane. 1985 : arrivée au pouvoir de M.

Gorbatchev (1985/1991).

Est décidé à réformer le modèle soviétique pour le faire subsister.

Pour réaliser ces réformes, il a besoind'un apaisement avec les EU et d'un soutien financier de l'Occident de manière générale : fin de la guerre fraîche. La fin de la guerre froide (1985/1991) Politique de Gorbatchev :• perestroïka et glasnost• retrait des troupes d'AfghanistanReagan soutient Gorbatchev => fin de la course aux armementsLes démocraties populaires réclament à leur gouvernement le même effort de libéralisation que celui engagé en URSS contestation progresse et Gorbatchev laisse entendre que l'armée soviétique n'interviendra pas pour aider les régimes en danger face aux revendicationspopulaires.

les régimes communistes s'effondrent les uns après les autres en Europe de l'Est.

Symbole : chute du mur de Berlin (novembre 1989) La contagion démocratique touche toutes les régions du monde (sur le mode : « ils sont en train de le faire, pourquoi pas nous ?) » : Amérique latine (Chute dePinochet), Asie (chute de Ferdinand Marcos), Afrique (fin de l'apartheid)… Mais échec en Chine (répression de la place tian'anmen). L'URSS disparaît à son tour => Gorbatchev est contesté :• par les conservateurs qui veulent le maintien du régime communiste et de la fédération• par les partisans d'une libéralisation encore plus importante du régime et de la fin de l'URSS (les dirigeants désormais démocratiquement élus des Etats de lafédération réclament leur indépendance) Coup d'Etat conservateur en août 1991=> Rôle de plus en plus important de B.

Eltsine (président de la fédération de Russie) qui joue un rôle décisif dans l'échec ducoup d'Etat.B.

Eltsine fait interdire le PC :• fin de l'URSS (Les 15 Républiques deviennent progressivement indépendantes.

Estonie, Lituanie, Lettonie, Ukraine, Georgie, Biélorussie….)• démission de Gorbatchev le 25/12/1991. La guerre froide est définitivement terminée : les EU n'ont plus d'adversaire à leur mesure ! Fin de la guerre froide et espoir d'un « nouvel ordre mondial » (1991/2001) EU en 1991 :. »

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