Faut-il penser à la mort ?
Publié le 22/07/2010
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La mort, déprime, fais peur et sa pensée nous paralyse d'angoisse car elle apparaît comme inexplicable, inévitable. Être insouciant, c'est se libérer de la pensée de la mort, ne pas se projeter dans un après, qui pourra autant être demain que dans cinquante ans, afin de profiter du moment présent. Dans ce cas, l'homme ne s'attache qu'à des plaisirs éphémères et momentanés. Il vit de divertissements, comme Jacques le fatalistes de Diderot: « Boire de bons vins, se gorger de mets délicats, se rouler sur des jolies femmes, tout le reste n'est que vanité «. Pourtant, l'homme de par sa raison, est conscient de sa propre finitude, c'est d'ailleurs ce qui le sépare de l'animal. Ne doit-il pas alors en tirer profit et chercher à réaliser des plans durables ? Si l'homme sait qu'il n'a sur terre qu'un temps limité, il sait aussi la durée moyenne de ce temps, et se doit de chercher à organiser sa vie pour profiter au maximum de ce savoir. Il est donc nécessaire qu'il pense à la mort pour se pencher sur l'avenir et dépasser l'instant présent. Cependant, par son caractère inexplicable, la mort peut arriver n'importe quand et on peut se demander l'intérêt d'une telle réflexion sur le futur puisque celui ci peut pour nous se finir demain. Penser à la mort, c'est-à-dire ne pas oublier que l'on n'est que mortel, est-ce donc finalement utile à l'homme pour donner un sens à sa vie? Faut-il se libérer de cette pensée qui dérange et fait peur ou l'accepter et même méditer sur ces conséquences par rapport à notre vie ? Faut il enfin vivre en sachant qu'on va mourir ? Une chose n'existe que parce qu'on peut admettre son contraire; la vie n'a de sens et surtout de prix, que parce qu'elle a une fin: elle mène à la mort, son opposé. Mais d'un autre côté, la mort ne représente que la néant et penser au néant est absurde. Enfin, de toute façon, penser à la mort ne peut être qu'objectif et chaque pensée sur cet état est hypocrite puisque dirigée par l'angoisse. Et s'il était finalement impossible de penser à la mort ? Toutefois, attention, pensée et réflexion ne sont pas synonymes puisque penser signifie ne pas oublier, se le rappeler alors que réfléchir sur la mort sous entend un raisonnement plus approfondi. On passe tous par la mort mais certains se disent près à l'affronter tandis que d'autre préfèrent ne pas y penser en affirmant que de toute façon, cela ne changera rien au moment venu. La mort est inéluctable, c'est vrai et qu'on s'y soit préparé ou pas, la fin est la même. Cependant penser à la mort demande une sorte de courage qui ne peut être que récompensé. Platon dit que nos âmes seront jugées après notre mort, et que pour cette raison, nous avons intérêt à y penser et à agir en connaissance de cause. Ce mythe transmet la fonction symbolique de la mort; elle est notre juge et donne un prix a toute nos actions. Elle nous donne un appui pour juger ce qui est important ou pas. On a un temps limité sur terre, il faut donc l'employer pour réaliser nos envies. Celui qui ne vivrait que pour les plaisirs, sans songer à la mort ne pourrait rien fonder de durable tel une famille par exemple ou encore monter sa propre affaire... et il le regretterait surement après.
L'idée de la mort nous fait prendre conscience de beaucoup de choses comme de l'importance de nos choix mais y penser peut aussi nous aider dans d'autres situations. Chaque individu est confronté à la mort au cours de sa vie, et plus particulièrement à la mort de ses proches car, dans la « logique « un enfant va enterrer ses parents. Or, celui qui n'aura jamais accepté la mort, qui n'y aura jamais pensé afin de se préserver des questionnements sans réponses qu'elle entraîne, aura beaucoup de mal à surmonter la première perte d'un être aimé. Penser à la mort, c'est se préparer psychologiquement à la subir, dans sa vie. Car finalement, la mort n'est véritablement conceptualisée que lorsqu'il s'agit de la mort d'autrui. C'est celle-là qui nous fait souffrir puisque nous restons, avec notre douleur, alors que la personne morte ne ressent plus rien. Penser à la mort, se dire que personne n'est immortel et que ça n'arrive pas qu'aux autres, c'est se préserver afin de pouvoir relativiser la perte et continuer sans elle. On ne peut sans doute pas se préparer à sa propre mort mais c'est possible par rapport à la mort d'autrui, et cela ne peut qu'aider pour ne pas se laisser submerger par l'incompréhension, douloureuse et inattendue. Mais la vie aurait elle un sens, si l'on ne mourait pas ? La réponse est non car c'est la mort qui donne un prix à la vie, qui lui donne sa valeur. La vie est fragile, il faut y faire attention et ainsi ne pas prendre de risques inutiles mais d'un autre côté, c'est quand on frôle la mort que la vie a le plus de goût, que les sensations sont les plus extraordinaires. Le miracle de la vie n'existe que parce que son opposé est possible. Sans mort, pas de vie. Les hommes ont toujours rêvés de la vie éternelle mais au fond, elle n'aurait aucun sens, car rien n'aurait d'importance, rien ne nous pousserait à vouloir faire des expériences, connaître le monde qui nous entoure... Penser à la mort, c'est redonner du poids à sa vie et transformer celle ci en destin puisqu'il y a un début, qu'il y aura une fin et que chaque élément est décisif car faisant partie de notre histoire. De plus, l'idée de la mort nous fait prendre conscience de notre liberté: tant qu'elle n'est pas là, tout est encore possible et si la fin est la même pour tous, le cheminement de chacun vers celle-ci lui est propre car choisi. Penser à la mort, c'est atteindre la sagesse puisque c'est par cela que l'homme se distingue de l'animal, c'est aussi pouvoir atteindre des objectifs qu'on s'est fixés par une prise de conscience du temps qui passe, et qui nous est compté. La mort est une invitation urgente à réaliser nos fins, y penser c'est s'élever. Mais la pensée de la mort peut aussi se révéler inutile car seulement porteuse de tristesse, de déprime et de questions auxquelles personne ne peut répondre: à quoi ça sert de vivre puisque on sait qu'on va mourir, que la fin sera la même quoi que l'on fasse ? La mort n'est rien, or peut on penser au rien, au néant ? Enfin, la vie est tellement complexe, tellement de domaines peuvent être exploités, tellement de choses peuvent être améliorées, n'est ce pas une perte de temps que de penser à la mort, sur laquelle l'homme n'a aucun pouvoir et qui est autant inévitable qu'inexplicable ? Comment caractériser la mort en quelques mots ? On pourrait dire qu'elle est inchangeable, qu'il est impossible d'y échapper ou de l'expliquer et qu'on doit l'affronter seul. Est ce vraiment utile alors d'y penser ? Puisqu'au fond, les seules pensées qu'on peut avoir sur la mort, sont dirigées par l'angoisse de ne rien pouvoir faire pour y échapper, et la peur de passer dans un état qu'on ne connaît pas. A trop y penser, la mort nous paralyse, nous fait devenir paranoïaque, on la voit partout et rester cloitrer chez soi semble être la seule solution pour ne pas y être confronté. La pensée de la mort nous empêche de vivre, et sa nécessité prive la pensée de ses cheminements, de sa liberté. Penser à la mort n'apporte rien que l'angoisse et un questionnement sans intérêt puisque sans réponses. De plus, il est impossible de saisir concrètement l'idée de la mort, une pensée ne pourra pas se finaliser car la mort est un mystère. La pensée de la mort me hante mais son irréductibilité m'empêche de la saisir. En tout point, cette pensée est donc négative et inutile à l'homme. Ce qui est important, c'est d'avoir conscience de notre finitude car penser constamment à la mort est complètement stérile. Or, cette idée est inscrite au plus profond de chaque homme, il peut donc occulter toutes les pensées de la mort, elles ne servent à rien et plus encore, pour Sartre, elles n'ont aucun sens. En effet, la mort n'est rien pour moi, ni vivant car elle ne me concerne pas, ni mort puisque là c'est moi qui ne pourrait plus être concerné. La mort est totalement étrangère à mon existence et ne peut faire l'objet d'aucune expérience. Il est donc profondément inutile de la penser comme une chose en soi puisqu'elle n'est qu'une conclusion de ma propre existence. Penser à la mort, ici, ne veut rien dire puisque la mort n'est rien, ce n'est pas une réalité et penser au néant, au vide, au « rien « est absurde. Sartre a repris la théorie matérialiste d' Epicure qui dit dans la lettre à Ménécée sur la morale « La mort n'a aucun rapport ni avec les vivants, ni avec les morts, étant donné qu'elle n'est rien pour les premiers et que les derniers ne sont plus. «.
Penser le rien peut aussi revenir à ne rien penser. Penser à la mort, c'est s'aliéner puisque notre réflexion n'aura aucun impact sur celle-ci. Pour Spinoza, « un homme libre ne pense à aucune chose moins qu'à la mort, et sa sagesse est une méditation non de la mort mais de la vie «. Philosopher, c'est apprendre à vivre et non à mourir. C'est la sagesse de la vie qui est importante car elle contribue à améliorer l'être. L'homme doit apprendre, pour atteindre la sagesse, a utiliser la raison et la mort défie le domaine de la raison, puisqu'elle n'est rien. Il faut s'affirmer dans des pensées « positives « dans le sens qu'on peut les comprendre et ainsi les surpasser. Penser à l'inévitable n'apporte pas la sagesse et est par cela inutile et même néfaste à l'homme. La mort n'a pas d'essence, elle est la négation de tout. La vie offre un infini de possibilité, la mort n'en offre aucune, il n'y a rien à penser dans la mort, l'accepter est surement important même si relativement car nous n'avons pas vraiment le choix mais ce n'est pas la fin qui compte, c'est le déroulement qui doit retenir toutes nos pensées et pour chercher à l'améliorer, il ne faut pas penser que la mort rend tout vain sinon on n' avance pas. Le chimiste (et philosophe) Lavoisier, au moment de sa condamnation à être guillotiné, par le tribunal révolutionnaire en 1794 demanda un sursis pour finir une expérience. Ainsi, même au seuil de la mort, il pensait encore aux choses de la vie et c'est grâce à cette attitude qu'il a pu avancer dans ses recherches et d'apporter de nouveaux concepts clés à la science. Ainsi, la pensée de la mort est par bien des côtés inutile voir néfaste à l'homme car elle l'empêche d'avancer, le paralyse dans une angoisse existentielle qui n'a pas de sorties. Penser à la mort, c'est réaliser l'absurdité de la vie, et il est tellement facile ensuite de se laisser submerger par la folie. Se concentrer sur la vie est bien assez compliqué, pour perdre du temps à penser à la mort qui de toute façon est inévitable et arrivera au moment où elle doit arriver. Mais de toute façon, peut on vraiment penser à la mort ? Par delà les notions d'utile ou de néfaste, une pensée « vraie « et claire de la mort est elle accessible à l'homme ? La mort, bien souvent fait mentir. En effet, il est impossible d'y songer objectivement. Toutes nos pensées par rapport à la mort sont dirigés par l'angoisse et la peur. Quand l'homme pense à la mort, il ne pense qu'à son angoisse ou alors ses réflexions le ramène à la religion et il s'imagine alors un autre monde où tout est bonheur, abondance et plaisirs ou encore une réincarnation... L'homme ne peut pas penser à la mort autrement que dans son rapport à la vie, ce qui rend toutes pensées fausses. Car la mort comme néant ne peut être reconnue et assumée par l'homme. Il va toujours chercher à la lier à ce qu'il connaît, à ce qu'il croit. Mais penser à la mort ce n'est pas penser à la religion même si beaucoup de gens en font l'amalgame. Le fait que les gens croyants s'occupent surement plus de la mort que les gens athées n'est pas contestable puisqu'ils ont pour devoir de se préparer pour « l'après « mais en croyant, ils arrêtent justement de penser puisqu'ils acceptent une certaine théorie de la mort. Leur questions trouvent des réponses mais celle ci ne sont que des supputations et s'ils y pensent par la suite, ce n'est que sous forme de pensées hypocrites, en se mentant, même inconsciemment, à eux même. On peut prétendre imaginer la mort mais la penser clairement est impossible car la mort est la fin de nos pensées, or l'homme ne peut pas concevoir cette absence de ce qui le caractérise. La pensée de la mort lui est inaccessible. Penser à la mort est d'autant plus difficile, voir impossible, que la mort est devenue un tabou dans notre société car la vie sociale (travail, divertissements, relations sociales) ne suppose d'aucune façon l'idée de mort. Et d'ailleurs celui qui en parle est toujours critiqué, et jugé cruel ou au contraire trop fragile. La société condamne la pensée de la mort et la civilise en la ritualisant. Freud pense d'ailleurs que notre rapport à la mort manque de courage et de clarté. Dans le quotidien, la mort n'a pas sa place et même devant ses représentations, on se sent mal à l'aise. Dans les familles, le deuil est de plus en plus court, et les personnes mourantes sont souvent seules. Aujourd'hui la mort est un sujet obscène et l'évoquer est souvent considéré comme déplacé. Mais pourquoi un tel interdit pèse t'il sur la mort ? On peut penser que c'est du aux nouvelles valeurs de notre société qui inclues la puissance, l'ascension sociale, alors que la mort est une situation d'impuissance humaine, il ne peut pas la contrôler, et d'indignité.
La mort est un tabou dans la société, et de plus, toute pensée s'y ramenant est hypocrite et forcément obscure. L'homme, de par sa condition, ne peut pas penser à la mort car son concept est trop opposé à celui de la vie. Vivant, l'homme est extérieur à la mort, il ne connaît pas sa réalité et ne peut pas la concevoir. Mort, il n'a plus besoin d'y penser. La pensée à la mort est ainsi inexistante et n'a aucun sens, qu'elle soit utile ou inutile à l'homme n'a donc au fond aucune importance puisque l'idée même de mort est opposé à celle de pensée. Sachant que toute pensée de la mort est superficielle et obscure, le mieux est surement de ne pas y penser. Pourtant chaque homme se pose des questions existentielles qui se résument ainsi: à quoi bon vivre si je dois mourir ? Malgré l'interdit et le tabou de l'idée de la mort dans nos sociétés actuelles, elle est toujours présente dans les esprits, plus ou moins enfouie mais toujours prête à ressortir à la moindre remise en cause, au moindre obstacle. Peut-être alors faut il voir dans la mort, une obligation à agir, une urgence pour réaliser mes fins en ce monde et plus particulièrement un sens à ma vie, car la mort n'a de l'importance que par rapport à une vie. Enlevée de son opposé, la mort n'est rien puisque pour mourir, il faut avoir vécu. Sans penser à la mort, sans chercher de réponses à « pourquoi une fin ? «, il faut juste en tirer l'enseignement que le temps n'est pas infini; une leçon de vie finalement. Socrate dira qu' « il faut être à la fois certain qu'elle viendra et incertain de l'heure où elle viendra, afin de vivre chaque jour comme s'il était le dernier «. Et c'est ainsi, que la pensée de la mort soit utile ou néfaste, qu'elle soit possible ou seulement une illusion, l'important est de savoir qu'elle est là mais sans pour autant s'en préoccuper.
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seules pensées qu'on peut avoir sur la mort, sont dirigées par l'angoisse de ne rien pouvoir faire pour y échapper, etla peur de passer dans un état qu'on ne connaît pas.
A trop y penser, la mort nous paralyse, nous fait devenirparanoïaque, on la voit partout et rester cloitrer chez soi semble être la seule solution pour ne pas y être confronté.La pensée de la mort nous empêche de vivre, et sa nécessité prive la pensée de ses cheminements, de sa liberté.Penser à la mort n'apporte rien que l'angoisse et un questionnement sans intérêt puisque sans réponses.
De plus, ilest impossible de saisir concrètement l'idée de la mort, une pensée ne pourra pas se finaliser car la mort est unmystère.
La pensée de la mort me hante mais son irréductibilité m'empêche de la saisir.
En tout point, cette penséeest donc négative et inutile à l'homme.
Ce qui est important, c'est d'avoir conscience de notre finitude car penser constamment à la mort est complètementstérile.
Or, cette idée est inscrite au plus profond de chaque homme, il peut donc occulter toutes les pensées de lamort, elles ne servent à rien et plus encore, pour Sartre, elles n'ont aucun sens.
En effet, la mort n'est rien pourmoi, ni vivant car elle ne me concerne pas, ni mort puisque là c'est moi qui ne pourrait plus être concerné.
La mortest totalement étrangère à mon existence et ne peut faire l'objet d'aucune expérience.
Il est donc profondémentinutile de la penser comme une chose en soi puisqu'elle n'est qu'une conclusion de ma propre existence.
Penser à lamort, ici, ne veut rien dire puisque la mort n'est rien, ce n'est pas une réalité et penser au néant, au vide, au« rien » est absurde.
Sartre a repris la théorie matérialiste d' Epicure qui dit dans la lettre à Ménécée sur la morale« La mort n'a aucun rapport ni avec les vivants, ni avec les morts, étant donné qu'elle n'est rien pour les premiers etque les derniers ne sont plus.
».
Penser le rien peut aussi revenir à ne rien penser.
Penser à la mort, c'est s'aliéner puisque notre réflexion n'auraaucun impact sur celle-ci.
Pour Spinoza, « un homme libre ne pense à aucune chose moins qu'à la mort, et sasagesse est une méditation non de la mort mais de la vie ».
Philosopher, c'est apprendre à vivre et non à mourir.C'est la sagesse de la vie qui est importante car elle contribue à améliorer l'être.
L'homme doit apprendre, pouratteindre la sagesse, a utiliser la raison et la mort défie le domaine de la raison, puisqu'elle n'est rien.
Il fauts'affirmer dans des pensées « positives » dans le sens qu'on peut les comprendre et ainsi les surpasser.
Penser àl'inévitable n'apporte pas la sagesse et est par cela inutile et même néfaste à l'homme.
La mort n'a pas d'essence,elle est la négation de tout.
La vie offre un infini de possibilité, la mort n'en offre aucune, il n'y a rien à penser dansla mort, l'accepter est surement important même si relativement car nous n'avons pas vraiment le choix mais cen'est pas la fin qui compte, c'est le déroulement qui doit retenir toutes nos pensées et pour chercher à l'améliorer, ilne faut pas penser que la mort rend tout vain sinon on n' avance pas.
Le chimiste (et philosophe) Lavoisier, aumoment de sa condamnation à être guillotiné, par le tribunal révolutionnaire en 1794 demanda un sursis pour finirune expérience.
Ainsi, même au seuil de la mort, il pensait encore aux choses de la vie et c'est grâce à cetteattitude qu'il a pu avancer dans ses recherches et d'apporter de nouveaux concepts clés à la science.
Ainsi, la pensée de la mort est par bien des côtés inutile voir néfaste à l'homme car elle l'empêche d'avancer, leparalyse dans une angoisse existentielle qui n'a pas de sorties.
Penser à la mort, c'est réaliser l'absurdité de la vie,et il est tellement facile ensuite de se laisser submerger par la folie.
Se concentrer sur la vie est bien assezcompliqué, pour perdre du temps à penser à la mort qui de toute façon est inévitable et arrivera au moment où elledoit arriver.Mais de toute façon, peut on vraiment penser à la mort ? Par delà les notions d'utile ou de néfaste, une pensée« vraie » et claire de la mort est elle accessible à l'homme ?
La mort, bien souvent fait mentir.
En effet, il est impossible d'y songer objectivement.
Toutes nos pensées parrapport à la mort sont dirigés par l'angoisse et la peur.
Quand l'homme pense à la mort, il ne pense qu'à son angoisseou alors ses réflexions le ramène à la religion et il s'imagine alors un autre monde où tout est bonheur, abondance etplaisirs ou encore une réincarnation...
L'homme ne peut pas penser à la mort autrement que dans son rapport à lavie, ce qui rend toutes pensées fausses.
Car la mort comme néant ne peut être reconnue et assumée par l'homme.Il va toujours chercher à la lier à ce qu'il connaît, à ce qu'il croit.
Mais penser à la mort ce n'est pas penser à lareligion même si beaucoup de gens en font l'amalgame.
Le fait que les gens croyants s'occupent surement plus de lamort que les gens athées n'est pas contestable puisqu'ils ont pour devoir de se préparer pour « l'après » mais encroyant, ils arrêtent justement de penser puisqu'ils acceptent une certaine théorie de la mort.
Leur questionstrouvent des réponses mais celle ci ne sont que des supputations et s'ils y pensent par la suite, ce n'est que sousforme de pensées hypocrites, en se mentant, même inconsciemment, à eux même.
On peut prétendre imaginer lamort mais la penser clairement est impossible car la mort est la fin de nos pensées, or l'homme ne peut pasconcevoir cette absence de ce qui le caractérise.
La pensée de la mort lui est inaccessible.
Penser à la mort est d'autant plus difficile, voir impossible, que la mort est devenue un tabou dans notre société carla vie sociale (travail, divertissements, relations sociales) ne suppose d'aucune façon l'idée de mort.
Et d'ailleurscelui qui en parle est toujours critiqué, et jugé cruel ou au contraire trop fragile.
La société condamne la pensée dela mort et la civilise en la ritualisant.Freud pense d'ailleurs que notre rapport à la mort manque de courage et de clarté.
Dans le quotidien, la mort n'apas sa place et même devant ses représentations, on se sent mal à l'aise.
Dans les familles, le deuil est de plus enplus court, et les personnes mourantes sont souvent seules.
Aujourd'hui la mort est un sujet obscène et l'évoquerest souvent considéré comme déplacé.
Mais pourquoi un tel interdit pèse t'il sur la mort ? On peut penser que c'estdu aux nouvelles valeurs de notre société qui inclues la puissance, l'ascension sociale, alors que la mort est unesituation d'impuissance humaine, il ne peut pas la contrôler, et d'indignité..
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