Expliquez cette pensée : « Chacun est le fils de ses oeuvres.» Est-elle vraie ou d'une application plus générale aujourd'hui qu'autrefois ?
Publié le 22/02/2012
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La seconde question ne comporte qu'une réponse affirmative. Il est certain que dans la société contemporaine il est beaucoup plus facile de s'élever par son propre mérite que dans la société du XVIIe et du XVIIIe siècle. Rien ne pouvait alors remplacer la naissance, pas même l'argent. Et même dans la petite bourgeoisie l'organisation des jurandes et des maîtrises rendait très difficile à ceux qui n'étaient pas fils-de maîtres de devenir maîtres à leur tour. Mais la première question se résout moins bellement. Il est vrai que, grâce à la gratuité de l'enseignement ou aux bourses, un enfant pauvre intelligent peut arriver aux plus hautes situations. Mais, tout de même, quelles facilités peuvent donner l'argent ou les relations d'une famille! Quelles difficultés ne rencontreront pas un avocat, un médecin pauvres pour se créer une clientèle! Même dans les professions où des concours difficiles témoignent de l'exacte valeur de ceux qui y ont réussi, si l'on est ingénieur, brillant élève d'une école, quel avantage n'y a-t-il pas à être le fils d'un père ayant une haute situation! Il y a' donc- des raisons contre la vérité absolue de la maxime.
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