Eugène Labiche
Publié le 22/02/2012
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1815-1888
Bouffonneries pures (le Major Cravachon, 1844 ; Une femme qui perd ses jarretières, 1851 ; Un chapeau de paille d'Italie, 1851 ; l'Affaire de la rue de Lourcine, 1857 ; la Cagnotte, 1864), ou vraies comédies d'observation malicieuse (Un ami acharné, 1853 ; le Voyage de Monsieur Perrichon, 1860 ; les Deux Timides, 1860 ; la Poudre aux yeux, 1862 ; Célimare le bien-aimé, 1863 ; la Grammaire, 1867), les pièces de cet excellent homme amusent toujours et leur optimisme superficiel est sain, puisqu'il vise à divertir et non à convaincre. On se gardera d'ailleurs d'affirmer que les cent cinquante comédies et vaudevilles auxquels Labiche a mis son nom soient de la même veine : un si fécond producteur est éminemment passible du “ Théâtre choisi ”.
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