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Eugène Evtouchenko

Publié le 22/02/2012

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Né en Sibérie. A 15 ans, il publie ses premiers poèmes dans divers journaux, et s'inscrit à l'Institut de Littérature de Moscou. En 1952, paraît un premier recueil, Les Éclaireurs de l'Avenir vivement critiqué. En 1955, pour la première fois, Evtouchenko lit ses poèmes devant un auditoire de jeunes et remporte un énorme succès. (L'habitude de la lecture publique, introduite en Russie par Maïakovski et qui avait disparu sous Staline, a été reprise par les jeunes poètes soviétiques actuels, et c'est leurs auditeurs qui, avant même leurs lecteurs, ont consacré un Voznessenski et un Evtouchenko). Doué de grandes facilités, auxquelles il cède parfois dans un souci de plaire, Evtouchenko a publié plusieurs recueils de vers aux rimes originales (influencées par la poésie folklorique), empreints à certains moments d'un pathétique émouvant. Parmi ses poèmes les plus connus, Station Zima (1956), qui traduit le bouleversement spirituel provoqué en URSS par la mort de Staline ; Noce (qui évoque les mariages hâtifs des jeunes gens appelés sur le front de Sibérie en 1941) ; Prologue, Solitude ; et surtout Baby Yar, émouvant poème consacré au massacre de milliers de juifs par les SS. Grand voyageur, tant en URSS qu'à l'étranger, Evtouchenko a consacré plusieurs poèmes à la révolution cubaine et à Paris. Son esprit frondeur, son goût d'un lyrisme personnel, ses voyages bruyants à l'étranger, l'Autobiographie qu'il y a publiée, lui ont valu d'être vertement tancé en URSS à plusieurs reprises. En 1981, il a publié une chronique de la société soviétique sous le titre Les Baies sauvages de Sibérie.

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