Etude de la scène 3 : L'île des esclaves de Marivaux
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
«
II) un personnage qui a du relief : portrait de Cléhantis
1°) Cléanthis sais adopter à la demande de Trivelin.
Trivelin demande un portrait à Cléanthis « cette peinture là ».Cléanthis est capable en peu de temps de développé un discours sur les 3 défauts précis demander par Trivelin.Cléanthis emploie plusieurs fois un présent d'habitude (dans la 2 e réplique).
Sinon elle cite des exemples très précis,des anecdotes plus particulièrement, en employant le temps du passée.Les exemples sont varié, elle s'est improvisé, change rapidement d'exemple, garde une ligne directrice, ne changepas de sujet, ne s'égare pas.
On voit ici une femme intelligente, Observatrice et perspicace.
2°) - Mélange du discours et du récit.Cléanthis reprend les paroles d'Euphrosine au style direct, au présent de l'indicatif et à la première personne dusingulier L124."Cependant"(L125-131) marque l'intervention de Cléanthis.Les passages narratifs, dans lesquels Cléanthis résume les principales circonstances, sont brefs.
Elle utilise lepronom indéfini "on" pour présenter Euphrosine.On peut supposer que, d'après l'intonation de Cléanthis, elle caricature sa maîtresse (L126-127).Donc : regard dévalorisant, méprisDistance entre elle et la maîtresse.- imitation d'un dialogue mondain (L135 à 137).Les réactions des personnages montrent que Cléhantis réussi très bien la caricature qui lui a été demandé.Trivelin est satisfait de son travail ; 1ére réplique : « Elle développe assez bien cela », « profitez de cette peinture… », pertinence du portrait, « en vérité elle a raison » les commentaires sont appréciatif et ne font pasattendre.Le portrait devrait être critique dans el but d'être pédagogique pour Euphrosine, elle est également parvenu àl'humilier.
« Courage madame », « profitez » ; il montre que ce portrait va avoir un rôle ; il juge nécessaire cetteépreuve « achevez, achevez ».
Cléanthis a réussi brillamment la « mission » qu'elle a du faire, Euphrosine se vois alors embarrassé de cette situation« je ne sais ou j'en sui » elle perd son assurance « Monsieur je ne resterai point (...) je ne puis d'avantage » souffrance d'humiliation.A partir du moment où Euphrosine a eut son degré de souffrance, Trivelin arrête alors l'épreuve « en voilà donc ».
3) Cléanthis a conscience de son talent, elle sait qu'elle est drôle et se donne en spectacle _ elle s'amuse à observéEuphrosine « Je riais », « écoutez-écoutez voici le plus plaisant », « adieu notre ami je vous ai diverti j'en suis bienaise » elle prend cette situation avec humour, « prend le discours qui sera fort divertissant ».Cléanthis s'exprime avec sincérité :* Elle n'oublis pas son statut social, c'est une porte parole pour les personnes comme elle « nous autresesclaves… », « c'est la belle éducation qui donne cette orgueil »* Elle souffre de cette infériorité social et prend une sorte de revanche, elle a enfin la parole et ne veut pluss'arrêter de parler, elle profite de cette occasion pour s'exprimé « vous en êtes au 2/3 en j'achèverai », a 3 repriseTrivelin lui demande de s'arrêter mais sans résultat de sa part.* Elle est de plus en plus dure avec sa maîtresse, elle va même jusqu'à faire sous-entendre qu'elle l'a trouve bête endonnant des exemples précis une fois de plus ; sa maîtresse n'est jamais naturel c'est une personne superficiel.
A lafin elle se met à critiquer explicitement Euphrosine.Sa parole se libère, elle-même s'est senti humilié par celle-ci a plusieurs reprise, c'est pour compensé toutes sesaccumulations de méchanceté gratuite et non mérité qu'elle ne pèse plus ses mots envers elle.On peut aussi décerner une part de jalousie, et d'envie, elle fait comprendre qu'elle se verrait très bien à la place desa maîtresse (rapport avec la scène 6).
Cléanthis fait a Figaro qui est un personnage de Bénarès, critique son maître, les abus…
Tonalité comique : beaucoup de fantaisie, elle crée des personnages de façon ironique et des situations pleines depetites anecdotes.L'absence de didascalies : on imagine les gestes et les attitudes de Cléanthis par la variété de son intonation.Rapidité avec laquelle elle mène le récit : vivacité renforcée par la parataxe (L136-137) ou style coupé.
Conclusion
Euphrosine, esclave de la coquetterie, est prisonnière de l'image qu'elle veut donner aux autres.
A travers cettetirade, Cléanthis accède à la liberté par la parole et par la satire.
Le portrait joue le rôle d'épreuve pour les maîtres.Il a donc une valeur expérimentale.
Dans cette scène, Cléanthis convertit "le plaisir d'avoir vu et entendu, en plaisirde faire voir et entendre".
Sujet désiré en échange :.
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