Du contrat social de Rousseau
Publié le 20/07/2010
Extrait du document


«
lequel tous les intérêts s'accordent, nulle société ne saurait exister.
Or c'est uniquement sur cet intérêt communque la société doit être gouvernée.
».
Dés lors qu'il y a un chef, il n'y a plus de souveraineté et l'intérêt commun sesubstitue à un intérêt individuel et particulier.
De même, la volonté est indivisible car elle est générale ou elle n'estpas.
Il n'y a pas de milieu.La souveraineté a pourtant certaines limites.
Le souverain ne peut charger les sujets d'aucune chaîne inutile à lacommunauté et le citoyen doit obéir au souverain : « les engagements qui nous lient au corps social ne sontobligatoires que parce qu'ils sont mutuels, et leur nature est telle qu'en les remplissant on ne peut travailler pourautrui sans travailler aussi pour soi.
».Dans l'état civil, tous les droits sont fixés par la loi.
Chaque peuple est différent et a donc une législation propre àlui-même.
Cependant, ce qui rend la constitution d'un Etat véritablement solide et durable c'est quand lesconvenances sont tellement observées que les rapports naturels et les lois tombent de concert sur les même points.La loi c'est quand le peuple statue sur tout le peuple c'est à dire qu'il ne considère que lui-même.
Ainsi, « l'objet deslois est toujours général, ( … ) la loi considère les sujets en corps et les actions comme abstraites, ( … ) toutefonction qui se rapporte à un objet individuel n'appartient point à la puissance législative.
».
Le peuple est toujoursmaître de changer ses lois.Pourtant, bien que la volonté générale soit toujours droite, le jugement qui la guide n'est pas toujours éclairée.Ainsi, la volonté générale peut errer.
Il faut ainsi selon Rousseau pour que la volonté générale s'affirme pleinementqu'il n'y ait pas de sociétés partielles ( comme les sectes ) dans l'Etat, il faut que « chaque citoyen soit dans uneparfaite indépendance de tous les autres, et dans une excessive dépendance de la cité ».
Il y a ainsi parfois besoind'un législateur, c'est à dire quelqu'un de sage ( une sorte de grand homme ) qui propose des lois et éclaires le biende la volonté générale, le bien commun que parfois le peuple ne voit pas.Le processus pour devenir une république doit se faire quand le peuple est mûr or chaque peuple est selon Rousseaudifférent donc le processus se fait à des moments différents.
Il ne faut donc pas imiter le processus des autrespeuple, chacun a son propre processus et si celui-ci est fait trop tôt, le peuple ne devient jamais libre.
De plus,selon Rousseau, « on peut acquérir la liberté mais on ne la recouvre jamais.
».Il y a des bornes à l'étendu d'un Etat.
Il faut qu'il ne soit ni trop grand pour pouvoir se gouverner ( être assez rapidetout en évitant la multiplication des ordres au-dessus du peuple ), ni trop petit pour pouvoir se maintenir par lui-même.
On peut mesurer un corps politique par l'étendue du territoire, et par le nombre du peuple.
Il y a un rapportconvenable entre ces deux mesures qui donne à l'Etat sa véritable grandeur : il faut que « la terre suffise àl'entretien de ses habitants, et qu'il y ait autant d'habitants que la terre en peut nourrir.
».
Dans le livre troisième, Rousseau parle du pouvoir exécutif, l'administration des lois et leurs applications.
Le pouvoirexécutif est une puissance qui ne consiste qu'en des actes particuliers qui ne sont point du ressort de la loi.
« Lapuissance exécutive est la force appliquée à la loi ».
Le gouvernement met alors en œuvre les lois selon la directionde la volonté générale et sert à la communication de l'Etat et du souverain.
Le gouvernement est donc « un corpsintermédiaire établi entre les sujets et le souverain pour leur mutuelle correspondance, chargé de l'exécution des lois( voulu par le peuple ), et du maintient de la liberté, tant civil que politique ».
Les membres de ce corps sont lesmagistrats et le corps entier porte le nom de prince.
Pourtant, il n'y a pas un unique model de gouvernement.
Lespeuples étant différents, en tout temps et en tout lieu, il existe plusieurs gouvernements propres à chaque peuple àun moment donné.Le corps de magistrat peut être composé d'un plus ou moins grand nombre de personne.
Plus les magistrats sontnombreux, plus le gouvernement est faible car la force totale du gouvernement est celle de l'Etat donc ne variepoint.
Rousseau défini alors trois types de gouvernements : la démocratie, l'aristocratie et la monarchie.Dans la démocratie, le souverain commet le dépôt du gouvernement à tout le peuple.
Cependant, Rousseauconsidère que la démocratie ne peut pas exister cher les hommes car ils ne sont pas parfaits et le fait de détenir lepouvoir législatif et exécutif pousserait tôt ou tard l'intérêt particulier à passer avant l'intérêt général : « il n'est pasbon que celui qui fait les lois les exécute, ni que le corps du peuple détourne son attention des vues générales pourla donner aux objets particuliers ».
Dans l'aristocratie, le gouvernement est resserré entre les mains d'un petitnombre.
Rousseau distingue trois types d'Aristocraties : l'aristocratie naturelle ( l'autorité se fait selon l'âge ),l'aristocratie élective ( que Rousseau considère comme la vraie Aristocratie et le meilleur régime car il y a un choixdes membres : « C'est l'ordre le meilleur et le plus naturel que seuls les plus sages gouvernent la multitude ) etl'aristocratie héréditaire (qui est la pire car il peut y avoir des jeunes sans expérience qui gouvernent).
Dans lamonarchie, le gouvernement est dans les mains d'un magistrat unique.
C'est un gouvernement rapide mais oùl'intérêt et la volonté individuelle est très forte ( plus forte que la volonté générale ).
De plus le roi veut souvent lepouvoir absolu et donc tend à affaiblir son peuple pour qu'il ne puisse pas contester et se rebeller.
De plus, leproblème de la continuité du gouvernement conduit à mettre en place le système de l'hérédité or l'éducation royalecorrompt ceux qui la reçoivent ce qui fait des mauvais magistrats et peut briser la communauté politique.
« Legouvernement sous lequel ( … ) les citoyens peuplent et multiplient davantage est infailliblement le meilleur : celuisous lequel un peuple diminue et dépérit est le pire.
»Cependant de ces trois gouvernements peut résulter une multitude de forme de gouvernement car dans l'aristocratieil peut y avoir plus ou moins de magistrats…L'institution du gouvernement n'est pas un contrat car il n'existe qu'un seul contrat pour Rousseau c'est celui del'association.
L'acte d'instituer un gouvernement est composé de deux autres actes qui sont l'établissement des lois( le souverain donne la forme du gouvernement par les lois ) et l'exécution de la loi ( le peuple nomme des chefs quiseront chargés du gouvernement établi.Rousseau considère que le gouvernement à tendance à dégénérer.
En effet, l'Etat ne peut être éternel et « si nousvoulons former un établissement durable, ne songeons pas à le rendre éternel.
».
Le gouvernement peut dégénérerde deux manières : quand le gouvernement se ressert et passe de la démocratie à l'aristocratie puis à la royauté oualors quand le prince usurpe le pouvoir souverain, le pacte social s'est rompu et l'Etat est dissout.
Plus précisément,.
»
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