Descartes a dit : « La lecture des bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés. » Avec quels bons livres avez-vous déjà conversé jusque-là, et quel profit en avez-vous retiré ?

Faire attention que ce n'est pas tout à fait le même sujet que le précédent. Le précédent envisageait à la fois les plaisirs et les profits de la lecture; et beaucoup de ces plaisirs ne sont un profit que négativement, en nous défendant contre l'ennui; ils peuvent même devenir un danger, si on en abuse, en nous détournant de certaines tâches nécessaires. Il faut, au contraire, vous en tenir ici aux profits d'ordre intellectuel et moral. D'autre part, Descartes parle des siècles passés. Vous êtes ainsi non pas obligés, mais autorisés à vous en tenir aux grands écrivains étudiés dans l'histoire de la littérature. Vous ferez votre choix comme nous l'avons indiqué précédemment et vous étudierez les ouvrages choisis comme s'il s'agissait de courtes dissertations littéraires. Il ne reste qu'un genre de sujets qui ne puisse pas être ramené partie aux méthodes de notre deuxième livre et partie à celles du troisième. Ce sont les sujets qui posent des problèmes d'esthétique générale et non pas seulement de goût littéraire.