Demain, Dès l'aube... de Victor HUGO
Publié le 16/09/2006
Extrait du document
PLAN
Introduction
Première Partie: vers 1 au vers 4 L’envie de partir
Deuxième partie : vers 5 au vers 8 Préparatif du voyage
Troisième Partie : vers 9 au vers 12 Le recueillement
Conclusion
Les exposants
ADji Yaye Ngone Cisse
_Elisabeth Ndella D.S.Tavares_
Alphonse Tine
Abdou Kader Thiam
_Ousmane Niang_
SITUATION DU TEXTE
Ce célèbre poème intitulé « Demain dés L’Aube « est tiré Des Contemplationslivre IV ‘‘ Pauca Mea’’ et a été publié par Victor Hugo le 3 septembre 1847. Ce poème est dédie a sa fille Léopoldine a la veille du 4 anniversaire de sa mort tragique dans les seines. On peut remarquer l’intimité bouleversante de cette courte pièce et la parfaite sobriété de son art. Victor Hugo (1802-1885) poète lyrique et élégiaque, ce poème peut s’insérer d’une manière significative dans le culte du souvenir.
IDEE GENERALE
Victor Hugo exprime son désir ardent d’aller se recueillir sur la tombe de sa fille Léopoldine. Le poème set comme un pèlerinage vers la tombe.
PLAN
Ce texte peut être divisé en trois partis
Première Partie: vers 1 au vers 4 L’envie de partir
Deuxième partie : vers 5 au vers 8 Préparatif du voyage
Troisième Partie :_ vers 9 au vers 12 Le recueillement_
EXPLICATION DETAILLE
Première Partie: vers 1 au vers 4 L’envie de partir Dés l’entame du texte l’on est frappé par la détermination et l’empressement d’un homme qui ambitionne d’effectuer un pèlerinage spirituel d’un tel déplacement est mis en relief par une accumulation de complément circonstanciel de temps au vers1 « demain, aube, a heure, ou «. Il montre ensuite la nécessité du départ au début du vers 2 avec l’emploi du rejet externe « je partirai «. L’être qu’il veut rencontrer et qui lui est sans doute chère est fortement suggère par le système d’énonciation relevé au vers 2 « vois-tu «. Le poète interpelle sa fille, l’apostrophe dans le but de l’immortaliser d’ailleurs c’est ce que traduisent les pronoms personnels « tu, m’, je «. Le poète montre eu vers 3 son empressement d’aller se recueillir sur la tombe de Léopoldine en répètent le groupe verbal « j’irai « et on remarque au vers 4 qu’une des douleurs de l’exil sera pour Hugo, de ne pouvoir accomplir ce pèlerinage annuel.
Deuxième partie : vers 5 au vers 8 Préparatif du voyage Dés le premier vers de la deuxième strophe on voit le poète submerge par sa propre imagination, par une méditation profonde centré sur sa fille disparue. L’expression métaphorique au vers 5 « les yeux fixés sur mes pensées « nous renseigne de prime abord sur les aspects sentimentaux de la marche vers le sanctuaire. Le vers 6 montre que rien ne pourra le distraire d’où le déplacement s’effectue tristement de manière solitaire d’autant plus que le poète choisie délabrement de se courber du monde extérieur mettant en veilleuse certaines de ses sans vitaux que sont la vue et l’ouïe au vers 6 « sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit «. L’anaphore de la préposition ‘‘ sans’’ qui marque la privation construite avec les verbes de perceptions « voir et entendre « suggère le degré important de la rupture du poète avec l’ambiance qui règne au dehors. Au vers 7 le poète est envahit par une solitude au point qu’il finit par apparaitre sous les traits d’un vieillard « le dos courbé, les mains croisées «. Sa tristesse et sa solitude finissent par le marquer profondément au point de lui faire perdre tout sens du discernement jusqu'à ce qu’il confonde au vers 8 « le jour et la nuit « car le temps pour lui ne semble plu savoir de la signification.
Troisième Partie : vers 9 au vers 12 Le recueillement Cette indifférence par rapport au temps et la nature notamment dans les deux dernier vers de la deuxième partie semble continuer toujours à l’abriter dans cette dernière partie. Le poète a décidé de ne plus s’intéresser a la beauté de la nature tellement sa douleur est grande ni la beauté de la nature exprimée par la périphrase au vers 9 « l’or du soir qui tombe « ni le spectacle magnifique des bateaux descendants vers Harfleur ainsi que la synecdoque et la métonymie des voiles vers 10. Par ailleurs l’empressement du poète a communier avec sa fille défunte est souligné par les deux verbes d’action eu vers 11 « arriver et mettre «, leur juxtaposition démontre la profonde aspiration du poète à entrer en contact au vers l’univers mystérieux, la tombe ou repose Léopoldine. Les deux derniers vers sont émouvants car avec ces fleurs le poète offre a sa fille toute la beauté et toute la splendeur du monde auquel il ne veut plus être sensible. Il faut noter également au vers 12 le choix de la couleur verte qui symbolise la jeunesse, la vie, l’espoir, d’ailleurs le mot fleur qui clôt le texte semble restaurer chez le poète cet espoir là.
CONCLUSION
Ce poème peut être l’un des plus beau écrit a la mémoire de Léopoldine qui sa mort a profondément bouleverse son père Victor Hugo et il exprime a travers cette élégie sa peine de l’avoir perdue. Léopoldine retient l’attention par la beauté de la description du paysage ainsi que le lyrisme pathétique qui teint ses vers. Il cherche a la ressuscitée grâce aux images suivantes « métaphores, litote, accumulation de complément circonstanciel etc. «. Le futur simple du mode indicatif, temps dominant dans ce texte montre le projet du voyage tandis que les rimes croisées traduisent l’alternance des sentiments qui anime le poète : il est tout heureux d’aller se recueillir sur la tombe mais malheureux d’avoir perdu sa fille. Après sa lecture on finit par comprendre le fameux coup de gueule blasphématoire de Victor Hugo quand il dit ‘‘ mais quelle est donc ce dieu qui se plait a tuer une jeune fille de 20ans’’
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