De l'aide alimentaire pour les étudiants sur les campus
Publié le 01/11/2012
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Les associations caritatives, comme le Secours catholique, investissent les campus. Un coup de pouce indispensable pour certains jeunes. Ils débarquent le matin dans l’amphi le ventre vide, éteignent le chauffage pour faire des économies, n’ont pas les moyens d’aller chez le dentiste… A un âge où ils devraient vivre dans l’insouciance, des milliers d’étudiants doivent faire face à la précarité. Au Secours catholique, qui rend public ce matin son rapport annuel consacré au thème « Jeunes, une génération précaire «, on en aide de plus en plus, pas moins de 600 en 2010 alors qu’un tiers des étudiants bénéficient aujourd’hui de bourses. « Aujourd’hui, il y a davantage d’étudiants issus des milieux populaires et qui n’ont pas un réseau d’amis, de relations sociales, une famille pour les épauler financièrement. Beaucoup commencent un cursus et l’abandonnent au bout de quelques mois car ils ne peuvent pas tout faire : étudier et enchaîner les petits boulots «, analyse François Soulage, président de l’ONG. Du dépannage vestimentaire aussi Au sein d’autres associations caritatives, on rencontre aussi de plus en plus cette population qui demande un coup de pouce. Alors, pour être au plus près de ces galériens, elles ont décidé de s’installer sur les campus. A Paris, Lille et Albi, le Secours populaire a ainsi ouvert une antenne universitaire avec « dépannage alimentaire et vestimentaire «. « Nos horaires de
permanence d’accueil traditionnelles ne correspondent pas forcément à la disponibilité des jeunes, alors on vient à eux «, explique Pascal Rodier, son secrétaire national. Sur le campus de Rouen, le Secours catholique distribue chaque semaine un colis alimentaire aux élèves sans le sou. « Notre période de pointe, c’est en février quand tout l’argent des jobs d’été a été dépensé «, observe Pierre Babault, retraité bénévole qui orchestre cette bonne action. Des associations d’étudiants, elles, se lancent dans la création d’épiceries sociales. La première a été inaugurée à l’université de Lyon-I il y a deux semaines (lire ci-dessous). Une deuxième vient de voir le jour à l’université de Corte (Haute-Corse). Signes d’immenses besoins, d’autres doivent suivre à Nice, Brest, Strasbourg ou Lille. Complémentaires santé étudiantes Couverture complémentaire facultative La complémentaire santé permet un meilleur remboursement que celui de la sécurité sociale obligatoire, mais la complémentaire santé, elle, n'est pas obligatoire. Cette couverture complémentaire prendra en charge la part des frais non couverte par la sécurité sociale. (Celle-ci est donc apparentée à la mutuelle du régime salarié.) Si vous souhaitez obtenir des remboursements supérieurs à ceux du tarif sécurité sociale, vous pouvez souscrire un contrat complémentaire proposé par les mutuelles (étudiantes ou non) : voici une liste que nous vous proposons à titre indicatif. - LMDE : www.lmde.com -
USEM www.usem.fr/ - SMENO : www.smeno.com - Assurance-Etudiant.com : www.mutuelle-etudiant.com - MACSF : pour les etudiants en santé :http://www.macsf.fr - E-mutuellesante.com : http://www.e-mutuelleetudiant.com/ - Vittavi : http://www.vittavi.net Comparez les remboursements pour vos frais courants : lunettes, médecins etc... Les étudiants peuvent disposer de nombreuses aides financières pour acquérir une complémentaire santé. Mais leurs conditions d'attribution sont souvent draconiennes. Ainsi, les étudiants peuvent bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire, qui est totalement gratuite mais, pour cela, ils ne doivent pas habiter chez leurs parents, ne recevoir aucune pension alimentaire, faire une déclaration de revenus séparée des parents et avoir moins de 7 521 euros de revenus par an. Si l'étudiant dépasse légèrement le plafond, il peut demander « l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé «. Ce coup de pouce s'élève à 100 euros pour les moins de 25 ans et 200 euros au-delà. Enfin, certaines régions (Alpes- Maritime, Région Centre, etc.) offrent elles aussi des enveloppes financières aux étudiants. Par exemple, en Picardie, les boursiers reçoivent 90 euros. Bourse d'étude Demande de bourses d'études : demander une bourse d'étude pour obtenir une aide financière. Si vous désirez obtenir des aides financières pour vous permettre d'étudier dans le supérieur, différentes solutions sont possibles. Demandez une bourse
d'étude (aussi appelée bourse étudiant). Ces bourses d'études vous offrent l'exonération des droits d'inscription dans votre établissement d'enseignement supérieur et l'exonération de la cotisation à la sécurité sociale étudiante. Cependant ces bourses d'études vous obligent à une assiduité parfaite, à une présentation à tous les examens, et à une année à temps plein de travail («consacrer la majeur partie de son temps«). Attention la plupart des demandes doivent être constituées du 15 janvier au 30 avril en remplissant votre "Dossier Social Etudiant" au près de votre CROUS. Votre demande de bourse d'étude concernera alors l'année d'étude suivante. Bourse d'étude sur critères sociaux Cette bourse d'étude est la plus distribuée : destinée aux étudiants de moins de 26 ans, aux ressources familiales limitées et poursuivant des études en formation initiale dans un établissement relevant du Ministère de la Jeunesse de l'Education Nationale et de la Recherche. Le montant de cette bourse peut atteindre 3 600 euros (généralement sur une durée de 9 mois). Conditions d'obtention : avoir moins de 26 ans, justifier de ressources financières limitées, avoir le baccalauréat.Plus d'infos Bourse d'étude de Mérite (Aide au Mérite) Une aide financière pour les meilleurs élèves (qui en ont besoin)... Vous êtes titulaire d'un baccalauréat avec mention Très Bien ou vous faites parti des meilleurs élèves en sortant de Licence (L3), et vous souhaiter poursuivre vos études
dans un institut de formation supérieur... vous pouvez toucher 1800 euros en plus de l'aide sur critères sociaux. Plus d'infos sur la bourse d'aide au Mérite Prêt d'honneur Etudiant ne pouvant bénéficier dans l'année d'une bourse d'étude d'enseignement supérieur ; un prêt est possible : qu'il faudra ensuite rembourser. Prêt sans intérêt remboursable au plus tard dans les dix ans (montant annuel moyen : 1500 euros). Plus d'infos L'allocation d'études L'attribution des allocations d'études concerne les étudiants ne pouvant bénéficier dans l'année d'une bourse d'enseignement supérieur. Concerne les étudiants se trouvant en situation : de rupture familiale avec leurs parents, situation qui sera attestée par une enquête sociale / de difficultés particulières non prévues / d'indépendance familiale avérée / de reprise d'études au delà de l'âge limite prévu pour l'attribution d'une bourse d'enseignement supérieur sur critères sociaux / de résider seul sur le territoire français alors que leur famille réside à l'étranger (Cette situation ne concerne que les étudiants français).Plus d'infos Allocations aux concours de la Fonction Publique Ces bourses sont destinées aux étudiants qui sont inscrits à la préparation à des concours de recrutement de fonctionnaires (fonction publique). Anciennement appelée "bourse de service public" cette aide vous facilite l'accès à la fonction publique. Plus d'infos D'autres types de bourses d'études pour les plus démunis ou pour
des conditions spécifiques (voyages, projets... ) sont possibles même dans l'urgence...contacter votre CROUS (régional) Rentrée. Polémique sur l'augmentation du coût de la rentrée Universitaire L'Unef et la FAGE démontrent une augmentation de plus de 4% des coûts de la rentrée, le Ministre lui soutient une inflation normale... Logement, Frais d'inscription, Sécu, Transport... tout augmente ! Si l’on en croit les études réalisées par les 2 principales organisations syndicales étudiantes : l’Unef (Union nationale des étudiants de France), et la Fage, le coût global de la rentrée universitaire augmente de plus de 4% contre une inflation moyenne de 2,1%. Pour l'Unef, le coût de l’année étudiante pour 2011-2012 augmente de 4,1%, soit deux fois plus vite que l’inflation (2,1%), l'Unef dénonce une paupérisation des étudiants : «Aujourd’hui, la possibilité de faire des études et de les réussir dépend largement de son origine sociale et familiale«. Ces chiffres sont soutenus par l'étude de la Fage, qui affiche, elle, dans son étude annuelle, une augmentation de 4,2 % du coût de la rentrée étudiante. De son côté, Laurent Wauquiez, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, défend, lui, via les chiffres de l'INSEE et l'OVE (observatoire de la vie étudiante) « l'une des plus faibles « hausses « des 5 dernières années «. "L'inflation que connaissent les étudiants n'est pas différente de celle de l'ensemble des ménages.". Polémique sur les chiffres... et
détails de l'étude de l'Unef. Le logement Bête noire de l’étudiant, parfois appelé à déménager plusieurs fois, c’est le poste qui grève le plus le budget annuel d’un jeune et/ou de ses parents, bien souvent obligés — quand ils le peuvent — de mettre la main à la poche pour l’aider. Plus de 60% des étudiants quittent le domicile familial lorsqu’ils entament les études supérieures et ce poste de dépenses, souvent près de la moitié des dépenses, n’en finit pas de grimper. Selon l’enquête, l’augmentation des loyers à l’emménagement (quand il faut prévoir une caution en plus) grimpe de 8,9% cette année dans la capitale. Si elle reste plus modérée en province (1,9%), elle est de toute façon supérieure à celle des aides au logement, dont l’Unef observe qu’elles n’ont augmenté que de 1,1% entre 2010 et 2011. Le transport Mauvais plan pour les étudiants franciliens, pour qui le coût de la carte de transports en commun Imagine R augmente cette année de 3,9%. Cerise empoisonnée pour les boursiers : au nom de l’égalité entre étudiants de région parisienne et d’ailleurs, l’Etat a supprimé pour cette rentrée l’aide de 153€ annuels qu’elle leur allouait pour aider à financer une carte de transports qui coûte vite plus de 400€ (par an) si l’on opte pour une couverture trois zones! Les provinciaux ont plus de chance : à Aix, Marseille ou Tours, le prix de l’abonnement annuel a baissé. Les dépenses "obligatoires" Frais d’inscription, Sécu, resto U : impossible de faire une
croix sur ces dépenses, dont l’enquête de l’Unef révèle qu’elles ont en moyenne augmenté de 4, 4%. Le ticket de resto U a augmenté de 5 centimes cette rentrée : à l’unité, c’est peu. «Hausse limitée«, estime le ministère de l’Enseignement supérieur, dont le nouveau ministre, Laurent Wauquiez, calculait en juillet que mis bout à bout sur un an, même en payant 200 repas, cela ne fera jamais que 10€ de plus. A quoi l’Unef rétorque que l’année universitaire est aussi plus longue et que les 488€ que coûteront 160 repas (contre 450€ l’année dernière), s’ajoutent à la hausse des frais d’inscription (de 1,72% en licence à 4,70% en master) et à 1,50% de la Sécu… «En moyenne ces dépenses obligatoires ont augmenté de 33,2% depuis 2006.« Les bourses ne suivent pas Promis en 2009, le dixième mois de bourse… se fait toujours attendre. Et à quinze jours des rentrées à la fac, les étudiants font grise mine. Faute d’engager les crédits pour pendant un an, il n’a pu être versé que partiellement l’an dernier. Aujourd’hui il manque toujours 80 M€ de crédit pour financer la totalité de cette mesure. En attendant, s’il y a bien eu la création d’un sixième échelon de bourse et si l’Unef convient qu’elle a permis à quelque 100000 étudiants de bénéficier d’une augmentation de l’aide qui leur est accordée, le syndicat (de gauche) observe que cette bourse — la plus forte, 460€ par mois — ne couvre jamais que 50% d’un budget d’étudiant. Au total, 27% bénéficient en France d’une bourse sur
critères sociaux. Pour les 73% restants, il faut pouvoir compter sur l’aide de la famille… et les jobs. Polémique sur les chiffres avant l'annonce du Budget 2012 du gouvernement Selon l'Unef et la Fage, le coût de la rentrée étudiante augmente deux fois plus que l'inflation. Ces syndicats étudiants demandent le versement d'un dixième mois de Bourse pour aider les étudiants à faire face à ces augmentations de prix. Laurent Wauquiez, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, défend, lui, « l'une des plus faibles « hausses « des 5 dernières années «. La polémique fait rage avant l'annonce du budget 2012 par le gouvernement, les syndicats étudiants redoutent des arbitrages contre les intérêts des étudiants. « Ce n'est pas aux étudiants de payer le triple A de la France «, a prévenu le président de l'Unef, Emmanuel Zemmour. « Il faut que le gouvernement finance le dixième mois de bourse, c'est un engagement présidentiel « Crédit étudiant : comment rembourser DECRYPTAGE : Franchise, remboursement, rallonge... La franchise : elle s'étale en général sur deux à six ans, le temps pour l'étudiant de terminer ses études (sans avoir à rembourser tout de suite l'emprunt). Pendant cette période, il peut opter soit pour une franchise partielle et ne rembourser que les intérêts, plus éventuellement les primes d'assurances (ces assurances invalidité-décès ne sont pas obligatoires, mais fortement recommandées), soit pour une franchise totale et ne rien
payer en dehors des primes d'assurances éventuelles. Le remboursement du crédit. Lors de la deuxième phase (dite d'amortissement), qui débute en principe à l'entrée dans la vie active, l'étudiant rembourse le crédit. La durée de cette période varie en fonction de la première. La durée totale du prêt étudiant peut atteindre jusqu'à onze ans. Il est possible de rembourser un prêt par anticipation, sans pénalités. Pour le faire, il suffit d'adresser un courrier manuscrit à sa banque demandant le remboursement total ou partiel du crédit ou de passer directement par son conseiller. Un préavis d'un mois est souvent exigé. Besoin d'une rallonge. Il est toujours possible de la négocier au cas par cas, mais sans aucune garantie de résultat. Mieux vaut donc prévoir large au moment de la souscription du crédit. Vous pouvez prévoir le cas d'une rallonge dès la souscription du crédit avec votre banquier ou uniquement lors du besoin... mais généralement il faut mieux être en position de force : avant de signer et faire jouer la concurrence Quelques repères concernant les prêts étudiants : > 2 213 000 étudiants en France. > Seulement 5 % des étudiants français contractent un prêt contre 80 % pour leurs homologues anglais. > En France, c'est la loi Scrivener de 1978 qui régit les prêts. Elle s'applique pour les crédits à la consommation et de travaux immobiliers contractés par les particuliers, pour les montants inférieurs à 21 500 euros, et pour une
durée supérieure à trois mois. > Le TEG (taux effectif global) est un indice exprimé en pourcentage qui permet d'avoir une vision claire du coût global de l'emprunt : remboursement du capital + intérêts + assurance + frais de dossier. Depuis la loi Scrivener les banques doivent indiquer le TEG à leurs clients, afin de les protéger de tout frais caché. Augmentation du montant des bourses d'études Le gouvernement accorde un 10ème mois de bourse aux étudiants (au lieu de 9) Annoncé par Nicolas Sarkozy en 2009 et mis partiellement en place par Valérie Pécresse en 2010, le 10ème mois de bourse sera effectif dès septembre 2011 ! « C’est décidé «, et « les versements commenceront dès septembre «, a annoncé jeudi 25 août 2011 le ministre de l’Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez. Les bourses n’étaient versées que sur neuf mois (octobre-juin). Les organisations étudiantes se sont battues pour obtenir ce mois supplémentaire, car septembre est ponctué par d’importantes dépenses. "C'était un engagement pris par le président (Nicolas Sarkozy) et il sera tenu. Le 10e mois de bourse, c'est décidé. Tous les étudiants ayant complété leur dossier dans les temps, bénéficieront donc de 10 mois de bourse sur l'année universitaire 2011-2012. Les versements commenceront dès la première quinzaine de septembre", précise Laurent Wauquiez 80 millions d'euros supplémentaires vont être mobilisés pour financer cette décision. Les syndicats étudiants se félicitent de cette
mesure qui répond à l'allongement de l'année universitaire et aux nombreux coûts occasionnés pour les étudiants lors de la rentrée. Dans un communiqué de presse, l'Unef (principal syndicat étudiant), se félicite que le gouvernement "ait enfin cédé face à ses revendications", précisant que cette annonce "intervient après six ans de batailles des étudiants" et parlant d'une "réelle conquête sociale dans un contexte de rigueur". "Si l'on peut regretter le temps perdu, cette mesure répond aux réalités du calendrier universitaire et représente une avancée sociale réelle pour les 500 000 boursiers qui toucheront entre 80 et 230 euros supplémentaires en septembre". Si vous êtes boursier, vous n'avez rien à faire de particulier, un versement en plus aura lieu dès septembre 2011 pour vous aider dans votre rentrée ! Le Prêt d'honneur étudiant - remplacé par le prêt à taux Zéro Le prêt à taux zéro garanti par l'état est ouvert à tous ! Le Prêt d'honneur étudiant n'existe plus - remplacé par le prêt à taux Zéro - Le prêt étudiant à taux zéro vient en remplacement du dispositif des prêts d'honneur, mais qui avait un champ de bénéficiaires très restrictif, car seuls pouvaient en bénéficier les étudiants non boursiers ou boursiers à l'échelon 0, et dont le montant moyen était inférieur à 2000 euros. Les bénéficiaires d'un prêt d'honneur en cours continuent d'en profiter. Plus d'infos sur le prêt étudiant à taux zéro Plus d'infos sur les prêts étudiants ---- Ancienne
présentation du prêt d'honneur : Cette aide financière a ceci de particulier, le prêt d'honneur est un... prêt. C'est à dire qu'il faut rembourser. Il n'y a pas d'intérêts, certes mais il faut rembourser dans les 10 ans qui suivent la fin des études. Le montant max attribué par élève et par an est de 3000 euros. A. Il faut cependant remplir des critères particuliers pour pouvoir en bénéficier Vous êtes concernés si vous remplissez tous les critères suivants: >> De nationalité française, et >> Inscrit dans un établissement d'enseignement supérieur habilité à recevoir des boursiers, et >> Non boursier (vous n'avez reçu ni bourse sur critères universitaires, ni allocation d'études). En plus de ces critères objectifs, des critères subjectifs seront pris en compte pour l'attribution du prêt d'honneur. Votre demande sera soumise à l'examen du comité local des prêts d'honneur de votre académie. Le comité local étudiera : votre motivation et votre situation sociale. Cette dernière sera déterminante pour l'attribution du prêt d'honneur. Sachez en effet que le nombre et le montant des prêts attribués sont fonction du volume des crédits disponibles. C'est pourquoi les critères objectifs ne sont pas suffisants. La particularité de cette aide est que si ce prêt vous est consenti vous vous vous vous engagez (de façon manuscrite et formelle) à rembourser le prêt au plus tard dans la dixième année qui suit l'obtention du grade, diplôme
ou titre postulé. Vous avez donc une dette envers l'académie qui vous aura versé l'aide. B. Démarche à engager en vue de se voir attribuer le prêt d'honneur 1. Il faut prendre rendez-vous avec l'assistante sociale du Crous dans votre établissement qui vous éclairera sur les démarches à engager : Contact du Service Social du CROUS de PARIS : Tél : 01 40 51 37 73 3ème étage du bâtiment Sarrailh / Sans rdv : 9h15 - 12h Sur rdv : 13h30 - 16h30 2. Pour l'académie de Paris Voici le lien avec le formulaire à remplir pour l'académie de Paris : C. Bon à savoir ==> Pour l'année universitaire 2007-2008, le montant annuel moyen est de : 1500 euros. Le montant maximum est 3 000 euros). ==> Le prêt fait l'objet d'un seul versement. ==> Les prêts sont exempts d'intérêt (c'est à dire qu'ils sont à taux 0) et ils ne sont pas cumulables avec une bourse. ==> Pour les étudiants qui auraient abandonné les études en vue desquelles un prêt leur aurait été consenti, le délai de dix ans commence à courir à partir de la date du dernier versement qu'ils auront reçu de l'Académie. ==> Les boursiers sur critères sociaux bénéficiant de l'échelon 0 peuvent également faire une demande de prêt d'honneur. Les étudiants envahissent le conseil d'administration du Crous REIMS (Marne). Hier matin, plusieurs dizaines d'étudiants se sont invités dans les locaux de l'organisme qui délivrent les bourses. Ils craignent de ne rien toucher le mois prochain. AU
mois de novembre, les retards de paiement de l'administration auprès de quelque 7 000 étudiants de la cité des Sacres avaient mis le feu aux poudres. Les bourses du mois de novembre avaient en effet été versées avec une vingtaine de jours de retard. L'histoire se répétera-t-elle pour ce mois de décembre, un mois charnière pour tout le monde ? Les étudiants, en tout cas les boursiers, ont peur. Peur de ne rien toucher pour ce dernier mois de l'année. La faute à un budget mal calculé « et qui ne peut pas supporter sans apport financier un passage de 9 mois et demi à 10 mois de bourse «, annonçait en trombe le ministre de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, il y a quelques semaines. Et c'est bien pour exprimer leurs craintes qu'ils étaient plusieurs dizaines hier à faire le siège du conseil d'administration du Crous à la cité U Saint-Nicaise, le centre régional des œuvres universitaires et scolaires, organisme en charge du versement des bourses. « On est tous raides « En plein conseil d'administration, les étudiants ont tambouriné sur le pas de la porte, fait du bruit. Ils veulent des réponses pour leur avenir proche. Quoi de plus légitime lorsque l'on connaît les conditions de vie des étudiants, leur extrême dépendance aux bourses. Car la plupart n'ont aucune possibilité de revenu de substitution y compris par l'intermédiaire de leurs familles. « Il faut que l'État s'engage à tenir ses promesses. Qu'on entende un ministre promettre un rallongement de
la durée de versement des bourses, c'est une chose. Mais le faire dans les conditions de rigueur qui touchent toute la population aujourd'hui, il est évident que les étudiants ne seront pas épargnés. Comment va-t-on faire sans aide. Pensons aussi aux étudiants étrangers qui dépendent du fonds national d'aides d'urgences et qui comptaient rentrer chez eux pour les fêtes. Ils ne le pourront pas puisque l'Etat se sert de ce fonds pour renflouer les fonds destinés aux bourses plus classiques «, explique Benjamin François de l'Unef. AG et blocus en prévision En temps normal, les bourses sont versées dans les trois premiers jours du mois. Pour le mois de novembre, il a fallu attendre le 22. « On est tous raides, qu'on ne puisse pas faire de cadeaux à nos proches, ce n'est pas très grave, ils connaissent notre situation. En revanche, qu'on ne puisse pas remplir nos frigos, c'est tout à fait différent «, explique Céline, 19 ans. Cette manifestation durant le conseil d'administration du Crous marque une première action. Et il y en aura d'autres dans les prochaines semaines. À commencer par le jeudi 8 décembre prochain. Une assemblée générale se tiendra dans un des amphis de Croix-Rouge pour faire le point sur la situation. Et constater si oui ou non les bourses du mois de décembre ont été versées en temps et en heure. Et à lire le communiqué de presse de l'Unef hier, le mois de janvier risque de rimer avec blocus à l'université.
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