Courtrai, bataille de
Publié le 07/02/2013
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À la fin du XIIIe siècle, la Flandre partage avec l’Italie le monopole du commerce international. Au milieu du conflit qui oppose les Français aux Anglais concernant les actes de piraterie sur les côtes françaises, le comte de Flandre prend parti pour l’Angleterre, fournisseur en laine et gros client de tissus confectionnés en Flandre, et se révolte contre son suzerain, Philippe IV.
Après le soulèvement des Flamands contre le gouverneur Jacques de Châtillon lors des « Matines brugeoises « de mai 1302, des milices populaires se constituent autour des frères de Namur. Le souverain français envoie alors le comte d’Artois, Robert II, et les meilleurs chevaliers du royaume pour calmer cette sédition. Dans la plaine de Grœninge, près de Coutrai, les troupes françaises, surentraînées et professionnelles, font face à une armée de fortune. Pourtant, par pêché d’orgueil, la chevalerie française perd ce combat face aux milices solidaires et Robert d’Artois et Jacques de Châtillon y trouvent la mort.
Près d’un demi-siècle avant la bataille de Crécy, cette victoire annonce le déclin du modèle d’armée féodale reposant sur une lourde cavalerie en armure. Plus immédiatement, elle permet l’instauration d’un régime démocratique dans les villes flamandes jusqu’à l’offensive française de Rozebeke (1382).
Également appelée « bataille des Éperons d’or «, du nom des centaines d’éperons dorés que les vainqueurs ont ramassé sur le champ de bataille, elle est encore commémorée par de grandes manifestations religieuses dans la ville.
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