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Cours sociologie L1

Publié le 21/11/2013

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sociologie
Démarches sociologiques Introduction Sociologie apparait au XIXe siècle -> Socio - socius (lat) /logie - Logos (grec) = parole -> inventée par auguste Compte (1798-1857). Durkheim va vraiment fonder socio en tant que science qui érudit la société ou les phénomènes sociaux, des comportements, des individus en tant qu'acteurs sociaux. On va etre sur la dimension sociale du comportement humain. Ce qui intéresse c'est l'influence des différentes appartenances sociales des individus sur leurs actes, choix, croyances. Différences de comportements en fct° des CSP, du genre, l'age, religion, origine ethnique, lieux d'habitation, nombre d'enfants, structures familiales, célibataires Partie I : Conséquences du regard sociologique ; désenchantement du monde Rationalisation et désenchantement cf Max WEBER allemand Chez WEBER, désenchantement à 2 sens : sens restreint : élimination de la magie sens large : mouvement de rationalisation qui affecte les sphères de la vie sociale qui peu à peu vont échapper à l'entreprise du religieux ; c'est le développement de la réflexion et de l'esprit rationnel, scientifique, de la technique -> ces phénomènes désenchantent le monde. La première science est l'astronomie avec la mise en avant de l'héliocentrisme (Galilée, Copernic XVIe siècle), physicien vont s'appuyer sur le principe de causalité : Renaissance -> l'obj était d'étudier scientifiquement la nature en supprimant interprétation magique, religieuse, mythique. Avant tout malheur était expliqué par le « châtiment divin » ou alors c'était à cause des bouc-émissaires (juifs) -> aucune explication scientifiques, quand il y avait la peste, il fallait prier. A la Renaissance on commence à expliquer scientifiquement, mais avec toujours explications magiques -> horoscopes + superstitions Pk la sociologie désenchante-elle ? Sciences régie par des lois mais société, plus difficile à comprendre ! On parle de régularité statistique et de déterminisme ce qui revient à dire que notre comportement obéit à des déterminations -> idée qui ne plait pas car nous nous croyons entièrement libre -> désenchantement. E Durkheim a écrit sur le suicide mais il montre que n'importe qui ne se suicide pas Si on accepte que la nature obéisse à des lois, en revanche c'est plus compliqué à expliquer à notre personne or sociologie nous apprend que le comportement obéit à des déterminations qui dépassent l'Homme, il y a des qq chose au-dessus de nous = société -> désenchantement mythe de la liberté Du coup discours du sociologue pas toujours très bien accepté. Bourdieu disait que « sociologie est un sport de combat » mais à quoi sert la sociologie ? La connaissance sociologique nous libère en prenant conscience des déterminations sociales et en agissant dessus. Exemples Le choix du conjoint Société croit au mythe de l'amour, normalement on se choisit. GIRARD (1959) montre que les couples se marient dans des milieux sociaux proches = homogamie -> 72.1% des agricultrices sont mariées à des agriculteurs -> femmes plus homogames que les hommes car elles attendent plus que l'homme soit dans la même catégorie sociale qu'elle alors que les hommes attendent plus un physique agréable et une femme attentionnée Comment expliquer cette homogamie ? Hommes et femmes ont des critères construits socialement, + rencontres, explications probabilistes, on ne fréquente pas tous les mêmes lieux (lieux ouverts = milieux populaires, foires, bar ; semi fermés = travail, boite de nuit ; fermés = que sur invitations) + individus ont peur qu'il y est un écart culturel trop important + critères patrimoniaux => On observe des déterminismes sociaux. Cet aspect désenchantant a fait que la sociologie a eu du mal à s'imposer comme science. Les scientifiques sont appelés « les chasseurs de mythes » N. ELIAS (théorie de l'évolution), la science est désenchantante surtout pour la sociologie qui touche notre sensibilité La réussite scolaire Mythe de l'égalité des chances + sens commun du talent (la bosse des maths) ac impression que c'est dans les gènes. Bourdieu dit que la réussite scolaire est corrélée à l'appartenance sociale. Chaque individu ou groupe social dispose d'un K culturel (diplômes, rapport à la culture), économique (revenu et patrimoine), social (réseaux) sur lequel travaillait peu Bourdieu mais devenu le grand facteur de réussite. Pour lui la réussite dépend du volume de K culturel des parents. L'école transmet la culture savante qui est devenue notre culture légitime -> meilleure maitrise du langage, meilleurs conseils, plus à l'aise avec les codes pour les enfants de classes aisées. L'échec scolaire s'explique par les écarts entre valeurs et cultures parentales et celle de l'école, certains préfèrent refuser ces valeurs pour ne pas se distancer de sa famille. Annie ERNAUX dans La Place explique la difficulté de s'insérer dans un autre milieu -> on le remarque plus chez le genre masculin, façon de nous comporter = hexis corporel => Système scolaire a des difficultés à combattre les inégalités sociales et culturelles, le plus souvent, il les entérine en les certifiant scolairement -> mythe de l'égalité des chances s'effondre. La sociologie vient svt contredire la vision idéale que nous avons de la société, en effet le monde social repose sur des croyances, des idéologies, des valeurs communément partagées, et donc en révélant des déterminismes sociaux, régularités statistiques, la sociologie détruit certains mythes dont nous avons pourtant besoin pour vivre dans le monde social NB : reproduction sociale est une théorie sociale parmi d'autres (BOUDON -> parents ont stratégie en terme de cout-avantages, a chaque tournant scolaire -> est-ce que ça vaut le cout de faire des études à l'université sachant que je dois payer) 3- La difficulté du regard sociologique 3 difficultés : - concurrence déloyale du sens commun qui est svt de l'ordre du subjectif, dit autrement, ce sont les idées préconçues, de fait le sociologue doit rompre avec le sens commun. La sociologie a une démarche scientifique définie par BACHELARD (XXe siècle) qui dit « le fait scientifique est conquis sur les préjugés, construit par la raison, constaté par les faits » (parle d'obstacles épistémologique) mais après avoir détruit sens commun, le sociologue doit proposer une autre explication = conversion du regard Les phénomènes sociaux sont rebelles à l'approche scientifique, analyse sociologique est toujours valables dans un contexte historique/géographique donné. En sociologie il y a une importance de la relativité. Etre femme ajd et au XVIIIe siècle, ce n'est pas la même chose La position délicate du sociologue puisqu'il étudie des phénomènes auquel il est confronté en tant qu'homme et citoyen donc il a obligatoirement des opinions sur les sujets qu'il étudie donc il doit toujours s'en détacher d'où difficulté de trouver la distance entre l'observateur et les être observés. Ce sont les techniques de recherche qui vont permettre d'établir artificiellement une distance entre soi et les objets et réalités observés. Le sociologue doit opérer un dédoublement de la personnalité. Les trois grandes techniques d'enquête sont l'observation, l'entretien et les statistiques. Tout sociologue est censé adopté une posture réflexive : questionnement personnel sur sa posture, son enquête et son rapport à l'objet. => Le regard sociologique implique de se couper des prénotions et du sens commun. Pas toujours évident puisque sociologue appartient au monde social. La grande faute professionnelle d'un sociologue, c'est d'expliquer des comportements en se référant à ses propres normes et valeurs. On parle d'ethnocentrisme. Souvent on considère que nos normes et valeurs sont supérieures. PARTIE II : La naissance de la sociologie Aux origines de la sociologie L'apparition tardive de la sociologie Science récente puisqu'elle date de la fin du XIXe s mais néanmoins elle ne vient pas de rien puisque des considérations sur la société ont toujours été développé par des philosophes et des penseurs du politique. De nombreux philosophes ont été des précurseurs de la sociologie dès l'antiquité. En tant que science, la sociologie découle d'une triple évolution. Première chose, elle est très liée à la sécularisation (consiste à soustraire l'influence du religieux) de la pensée qui conduit à analyser la société et l'homme comme des entités autonomes hors de l'emprise divine. Deuxième chose : sociologie s'inscrit dans le développement général des sciences. Troisième chose : la sociologie est fille de révolution, puisqu'elle est fortement influencée par la révolution française et le révolution industrielle mais également par les révolutions politiques du XIXe siècle (siècle des révolutions pour les historiens). Il a fallu attendre la laïcisation des modes de pensée pour que la sociologie se développe. En effet la sociologie ne pouvait pas apparaitre tant que les hommes pensaient que la société était le résultat de la volonté divine. Avant vouloir comprendre la société, c'était sacrilège !
sociologie

« connaissance sociologique nous l ibère en prenan t conscience des détermi na t ions sociales et en agissant dessus.

1- Exemples a) Le choix du conjoin t  Société croit au mythe de l’amour, normalement on se choisi t.

GI RA R D (1959) mont re que les couples se marien t dans des mi l ieux sociaux proches = homogamie -> 72.1% des agricul t r i ces sont mar iées à des agricul teu rs -> femmes plus homogames que les hommes car elles attendent plus que l’homme soit dans la même catégorie sociale qu’elle alors que les hommes attendent plus un physique agréable et une femme atten t ionnée  Comment expliquer cette homogamie ? Hommes et femmes ont des cri tères constru i ts socialement, + rencontres, explications probabil is tes, on ne fréquente pas tous les mêmes l ieux ( lieux ouverts = mi l ieux populai res, foi res, bar ; semi fermés = t ravai l , boite de nui t ; fermés = que sur inv i ta t ions) + indiv i dus ont peur qu’il y est un écart cul tu rel t rop importan t + cri tè res patr i moniaux => On observe des déterm in ismes sociaux.

Cet aspect désenchantan t a fai t que la sociologie a eu du mal à s'imposer comme science.  Les scienti f iq ues sont appelés « les chasseurs de mythes » N.

EL I AS (théorie de l’évolu t ion), la science est désenchantan te surtou t pour la sociologie qui touche notre sensibil i té a) La réussite scolaire  My the de l’égalité des chances + sens commun du talent (la bosse des maths) ac impression que c’est dans les gènes.

Bourd ie u dit que la réussite scolaire est corrélée à l’appartenance sociale.

Chaque indi v id u ou groupe social dispose d’un K cul tu re l (diplômes, rapport à la cultu re), économique (revenu et patr i moi ne), social (réseaux) sur lequel travai l l a i t peu Bourdieu mais devenu le grand facteur de réussite.

Pour lu i la réussite dépend du volume de K cultu re l des parents.

L’école transmet la cultu re savante qui est devenue notre cul tu re légit i me -> meil leu re mai t r ise du langage, meil leu rs conseils, plus à l’aise avec les codes pour les enfants de classes aisées.

L’échec scolai re s’explique par les écarts entre valeurs et cul tu res parenta les et celle de l’école, certai ns préfèrent refuser ces valeurs pour ne pas se distancer de sa fami l le.

Annie ERNA U X dans La Place explique la difficul té de s’insérer dans un autre mi l ieu -> on le remarque plus chez le genre masculi n, façon de nous comporter = hexis corporel => Système scolaire a des difficul tés à combatt re les inégali tés sociales et cultu re l les, le plus souvent, i l les entéri ne en les certi f ian t scolairement -> mythe de l’égali té des chances s’effondre.  La sociologie vient svt contredi re la vision idéale que nous avons de la société, en effet le monde social repose sur des croyances, des idéologies, des valeurs communément partagées, et donc en révélant des détermi n ismes sociaux,. »

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