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CONCLUSION GÉNÉRALE AU COURS DE PHILOSOPHIE

Publié le 02/11/2016

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philosophie

Si la métaphysique est un discours qui tente d’exprimer tout ce qu’il est possible de dire, en évitant le silence et le vain bavardage,... si l’anthropologie, en accord avec la linguistique et la psychanalyse, découvre que le langage est au centre du problème humain (avec ses modèles, non forcément superposables, de l’échange et de la communication), si enfin la philosophie est capacité d’effectuer sur tout discours une «relecture» et une réinterprétation,... on peut dire que « la communication » est au centre de la trilogie Métaphysique-Anthropologie-Philosophie.

 

Si nous prenons le mot « philosophie » pour représenter cet ensemble, on est en droit de dire que la philosophie doit devenir par excellence la science de la communication et des échanges (regroupant la linguistique, la cybernétique, la théorie de l’information et de la communication, l’éthologie...) ; il semble bien dès lors, que nous tenions un point commun de ces disciplines, dont la découverte doit surtout nous amener à la nécessité de nous « décentrer », c’est-à-dire à sortir de nous-mêmes pour essayer de comprendre et de savoir, sans nous fermer à l’échange, à l’information, au dialogue.

 

Et dans le même temps, nous devons cependant faire attention aux pièges du langage. La démonstration nous en est donnée par la critique moderne de la métaphysique qui passait jusqu’ici pour la connaissance de l’absolu : Aristote énonçait les dix catégories universelles de la Raison,... or ces catégories « universelles » se révèlent, d’après l’analyse de Benveniste (dans « Problèmes de linguistique générale ») une simple répétition inconsciente des catégories grammaticales... ! « Aristote pensait définir les attributs des objets ; il ne pose que des êtres linguistiques »... Et P. Guillaume élargit le débat : « Le philosophe dirige son attention sur le langage plus volontiers que sur les choses elles-mêmes, où peut-être il pourrait trouver des aspects et des problèmes nouveaux. Il ne songe pas que le langage pourrait répondre à une perspective spéciale, lacunaire, des choses. »

Quant à l’ontologie, partie centrale de la philosophie puisqu'elle est réflexion sur l’Être. elle apparaît aujourd'hui aussi comme avant tout linguistique : « L'histoire de la Philosophie n’est qu’une suite de jeux de mots sur le verbe être », dit Benvenisle, «c’est dans une situation linguistique donnée qu’a pu naître et se développer toute la métaphysique grecque de l’être, les magnifiques images du poème de Parménide... La langue n'a évidemment pas orienté la définition métaphysique de l'être, mais elle a permis de faire de l’être une notion objectivable ». Déjà les sociologues (Durkheim par exemple) avaient signalé la tendance de l’esprit à transformer en catégories de pensée l’expérience des groupes et des classes dont la société nous fournit de toute évidence les modèles pour une logique de l’extension (par emboîtements concentriques).
Philosopher sera donc, autant que nous le pouvons, et en évitant les pièges de la langue ou des formes sociales de l’expérience, tout autant que les  rationalisations secondaires  de nos conflits intérieurs ou de nos « complexes » personnels, chercher à savoir, à comprendre et à être,... disons plus précisément à savoir ce qui est, a comprendre autrui, et à nous réaliser nous-mêmes.
philosophie

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