Composition française sur un sujet littéraire

Instructions ministérielles

• Note de service n° 83-245 du 27 juin 1983 parue au B.O. du 7 juillet 1983. Troisième sujet Composition française sur un sujet littéraire Le troisième sujet, comme les deux autres, demande au candidat de réfléchir et de s'exprimer à propos de ce qu'il a lu. Mais ici c'est dans sa culture littéraire personnelle (et facultativement dans sa connaissance d'autres langages et d'autres arts) qu'il trouve le matériau de sa réflexion et les exemples dont il a besoin pour étayer son exposé. Le sujet 114 invite explicitement à une réflexion plus modeste, qui a pour objet une expérience vraie, nourrie de souvenirs de lecture, d'observations concrètes et précises. L'aptitude à examiner ces données, à les analyser, à établir des rapprochements et des différences, à interroger les oeuvres qu'il a lues et appréciées permet au candidat d'esquisser des vues synthétiques sur des aspects significatifs de la littérature et des genres littéraires et de présenter en le justifiant son sentiment personnel. La composition française sur un sujet littéraire n'appelle en aucune manière une réponse unique et prédéterminée à la question posée. Excluant tout dogmatisme, l'évaluation de l'exercice prendra pour critères : — la qualité et la richesse de la culture personnelle; — la qualité de l'expression et l'efficacité de l'argumentation; — la pertinence et la justesse de la réflexion.

Difficultés principales

• Sujets amples qui doivent être traités avec fermeté et précision, appuyées sur bon nombre d'exemples, la plupart littéraires, parce qu'ils sont reconnus comme valables : ne pas abuser de ceux empruntés à votre vie quotidienne, car trop particuliers. • Ce n'est pas une dissertation philosophique, mais un devoir littéraire. Donc multiplier les références aux écrivains, artistes, cinéastes aussi, aux écoles poétiques, dramatiques ou romanesques.

Méthode proposée

• La première chose à faire est de lire attentivement la question ou la phrase qui vous sont soumises. • Puis de les analyser soigneusement, crayon à la main, en pesant le sens des mots pour être sûr de bien les comprendre et en les classant par ordre d'importance, après avoir dégagé le ou les termes clés. • La conception du plan peut être explicative, chaque nuance principale de la phrase citée constituant une partie du développement. Elle peut aussi être : explication/discussion. • Le développement doit toujours être structuré et éviter soigneusement toute digression. • Avant de rédiger quoi que ce soit, il faut donc que vous ayez fait au brouillon un plan très net : introduction — te partie et toutes ses nuances bien classées — 2e partie... 3e... 4°... (selon nécessités du sujet) — conclusion.

Remarques

• Lire attentivement comment faire une introduction et une conclusion qui doivent toujours être particulièrement soignées. • La structure traditionnelle « thèse-antithèse-synthèse « n'est plus du tout exigée au bac. On peut suivre cependant le schéma :« thèse-antithèse « (ou inversement) et faire la « synthèse « en conclusion.