Commentaire Littéraire de l’Acte II, Scène 5, du vers 623 au vers 714 (Phèdre de Jean Racine)
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
«
désire de mort suggère qu'on ait pitié pour Phèdre.
L'héroïne tragique de cet extrait est Phèdre.
C'est une héroïne puisqu'elle a eu
la force pour déclarer son amour au fils de son époux.
Cet acte a besoin de courage et force ce
qui nous montre Phèdre comme une héroïne qui a défié les règles à l'époque du déroulement de
l'œuvre puisque les femmes ne pouvaient pas déclarer son amour aux hommes.
La passion de Phèdre
vers Hippolyte est telle qu'elle doit déclarer son amour.
On voit que la passion est très grande
« ma folle ardeur » (v.
630), « Pour mieux te résister » (v.686), « je ne t'aimais moins » (v.
688), « faibles projets d'un cœur trop plein de ce qu'il aime » (v.
697).
Au vers 690 on trouve
des antithèses « J'ai langui, j'ai séché, dans les feux, dans les larmes ».
Elle est une héroïne tragique puisqu'elle n'a pas la faute d'aimer Hippolyte c'est un destin
malheureux.
Une personne qui a commit cette faute ne vivra pas en paix et tranquille, elle se
rappellera toujours.
C'est pour sa qu'elle décide de mourir, elle ne mérite pas vivre, ce qui a
un aspect tragique, tout le jeu de l'épée, de vouloir souffrir « frappe » (v.
707) et vouloir
mourir.
Elle produit pitié puisque l'amour ce n'est pas une chose qu'on décide de faire, sinon qu'elle
passe, c'est un sentiment qu'on ne peut pas éviter.
Elle produit de la pitié dans le lecteur et
aussi en Hippolyte même si ce n'est pas son intention.
Phèdre se voir comme une héroïne parce que
pour déclarer un amour il faut avoir du courage et plus si c'est une femme qui déclare son amour,
on voit un aspect tragique avec l'attentat de Phèdre et elle produit de la pitié parce qu'elle
n'a pas la faute d'aimer Hippolyte, c'est la faute à personne.
La bienséance est mise à l'épreuve car le texte nous suggère que la bienséance
n'est pas toujours présente, on le peut voir dans l'extrait car Phèdre déclare son amour à
Hippolyte, premièrement les femmes ne déclaraient pas leur amour, c'étaient les hommes qui les
déclaraient aux femmes seulement, deuxièmement dans les règles de la bienséance c'est interdit
d'aimer un familier et surtout son beau-fils.
Cette œuvre nous montre que la bienséance n'est pas
toujours présente, elle nous révèle qu'à cette époque on pouvait voir des cas comme ceux là.
Dans la bienséance on trouve que cet amour est interdit, mais on se posse la question de qui la
faute, et on ne trouve pas de réponse, ce n'est pas Phèdre puisqu'en plus elle a voulu éviter cet
amour, mais elle n'a pas réussi.
La fin de la scène nous montre Phèdre qui prend l'épée et va se suicider, si ce n'est pas par
Œdipe qui l'arrête elle meurt, de toute façon cette action de Phèdre va contre les règles de la
bienséance, c'est mal vue par la société.
Phèdre va contre les règles de la société tout au long
de cet extrait, elle déclare son amour à un homme, elle aime son beau-fils et elle failli mourir
par le fait d'aimer quelqu'un qui ne devrait pas aimer..
»
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