Commentaire de Texte sur Arnold Van Gennep - Manuel du folklore français contemporain
Publié le 18/11/2012
Extrait du document
«
l’ensemble d’une culture et non pas un seul de ses aspects.
Le folklorisme a tendu à observer
sa « propre culture » en faisant ressortir la richesse des traditions, dans le cas de Van Gennep,
en France.
L’extrait que nous allons étudier, est tiré du Manuel du folklore français contemporain , tome
I, Volume 1, appelé Du berceau à la tombe et précédé par l’Introduction générale.
Ce
passage est divisé en quatre parties, chacune d’elle développant une étape, un aspect
particulier des rites de passage.
Van Gennep nous explique ici comment se déroulent ces rites
et les disparités existant entre les différents domaines d’une culture, aussi bien matériel que
social.
Dans la première partie de l’extrait, Van Gennep introduit la notion de « rites de
passage » et nous explique le rôle de ces cérémonies, qui est de nous accompagner tout au
long de notre vie lors des modifications de situation social, de l’âge, l’état… La plupart du
temps, trois stades différents se succèdent au cours des rites de passage.
Tout d’abord, celui
de séparation ; l’individu quitte son état antérieur.
Puis vient celui d ’attente , de marge ;
comme l’indique son nom, cette phase est comparable à une pause, car l’individu se trouve
entre deux états, mais celle-ci n’est pas définitive puisque la personne est dans « l’attente »
d’un nouvel état.
L’auteur compare cette phase aux « marches » grecques ou au « no man’s
land », lieux dans lesquels toutes guerres étaient interdites.
Enfin, arrive le dernier stade,
celui d’ agrégation : l’individu obtient un nouvel état, reconnu socialement et généralement
meilleur que celui qu’il a quitté.
Ces rites de passages sont, comme nous l’indique l’auteur, « calquées sur les passages
matériels, comme celui d’un col en montagne, d’un cours d’eau en plaine, d’un détroit ou
d’un golfe en mer, du seuil d’une maison ou d’un temple, d’un territoire à un autre ».
En
revanche, les trois stades composant les rites de passage ne sont pas construit de la même
façon d’un peuple à un autre, et dans certaines cultures, il se peut même que l’un de ces
stades ait été réduit à un simple aspect théorique, et non plus d’une manière directe.
Il devient
alors plus ardu d’observer chacun de ces stades séparément.
L’auteur utilise trois exemples
de « frontières matérielles » afin de mieux exprimer sa pensée : les « marches » entres les
cités Grecques ou les tribus Germaniques, des zones neutres dans lesquels tout conflit était
interdit, et le « no man’s land » de 14-18, larges « bandes de terrain » séparant les deux
fronts.
Puis, il emploie un exemple plus actuel, tel que les frontières entre les pays, qui ne
sont plus que symboliques car elles ne sont « même pas marquées par un fossé ».
L’individu
se trouvant dans l’une de ces « frontières », est alors entre deux pays ou deux patries.
2.
»
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