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Commentaire de Texte sur Arnold Van Gennep - Manuel du folklore français contemporain

Publié le 18/11/2012

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Rebecca NicholsonTD: 004 N°2126571Mardi: 8h-9h45 Commentaire de Texte Arnold Van Gennep - Manuel du folklore français contemporain Arnold Van Gennep est né à Ludwisburg, en Allemagne, le 23 avril 1873. Ses parents se séparent et lors de ses jeunes années, sa mère et lui s'installent à Lyon. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour l'histoire, les civilisations et développe un grand intérêt pour les langues. Son attachement à la France et son amour pour les objets et les coutumes sont à l'origine de sa carrière. Il publie ses premiers articles consacrés à la numismatique, mais il va très rapidement se tourner vers les faits sociaux et les traditions des peuples. Il porte une grande attention aux problèmes auxquels sont confrontés les sociologues français tels que Marcel Mauss : le totémisme, le tabou, les formes originelles de la religion, les relations entre mythe et rite. Van Gennep publie ses deux premiers livres où il dénonce fermement l'ethnocentrisme. En 1909, il achève une de ses plus grandes oeuvres Les Rites de Passages. Mais c'est à un âge déjà bien avancé, qu'il décide de se consacrer à la réalisation de son Manuel du folklore français contemporain, une oeuvre qui restera inachevé à cause de sa mort à Bourg-la-Reine en 1957. La colonisation de Madagascar intéresse beaucoup Van Gennep qui décide d'observer comment un peuple colonisé risque d'emprunter les traits culturels de la société colonisatrice, entrainant donc un caractère dominant/dominé. Il affirme que l'ethnographie n'est pas seulement riche auprès des peuples « primitifs « mais l'est également en Europe, et plus particulièrement en France. Arnold Van Gennep appartient donc au mouvement folkloriste (qui apparut aux alentours du milieu du 19ème siècle bien que Van Gennep soit considéré comme le « créateur « du folklorisme) Il développe le concept majeur du folklorisme, celui du « rite «. Il décrit ces « cérémonies « comme des actes s'enchaînant toujours dans un ordre spécifique, apparaissant en des temps particuliers et n'ayant pas toujours le caractère religieux que l'on lui attribue. Les folkloristes sont des chercheurs qui étudient les traditions et coutumes d'une culture transmises aussi bien oralement qu'a l'écrit. Un folkloriste est donc une personne qui étudie l'ensemble d'une culture et non pas un seul de ses aspects. Le folklorisme a tendu à observer sa « propre culture « en faisant ressortir la richesse des traditions, dans le cas de Van Gennep, en France. L'extrait que nous allons étudier, est tiré du Manuel du folklore français contemporain, tome I, Volume 1, appelé Du berceau à la tombe et précédé par l'Introduction générale. Ce passage est divisé en quatre parties, chacune d'elle développant une étape, un aspect particulier des rites de passage. Van Gennep nous explique ici comment se déroulent ces rites et les disparités existant entre les différents domaines d'une culture, aussi bien matériel que social. Dans la première partie de l'extrait, Van Gennep introduit la notion de « rites de passage « et nous explique le rôle de ces cérémonies, qui est de nous accompagner tout au long de notre vie lors des modifications de situation social, de l'âge, l'état... La plupart du temps, trois stades différents s...

« l’ensemble d’une culture et non pas un seul de ses aspects.

Le folklorisme a tendu à observer sa « propre culture » en faisant ressortir la richesse des traditions, dans le cas de Van Gennep, en France.

L’extrait que nous allons étudier, est tiré du Manuel du folklore français contemporain , tome I, Volume 1, appelé Du berceau à la tombe et précédé par l’Introduction générale.

Ce passage est divisé en quatre parties, chacune d’elle développant une étape, un aspect particulier des rites de passage.

Van Gennep nous explique ici comment se déroulent ces rites et les disparités existant entre les différents domaines d’une culture, aussi bien matériel que social. Dans la première partie de l’extrait, Van Gennep introduit la notion de « rites de passage » et nous explique le rôle de ces cérémonies, qui est de nous accompagner tout au long de notre vie lors des modifications de situation social, de l’âge, l’état… La plupart du temps, trois stades différents se succèdent au cours des rites de passage.

Tout d’abord, celui de séparation ; l’individu quitte son état antérieur.

Puis vient celui d ’attente , de marge ; comme l’indique son nom, cette phase est comparable à une pause, car l’individu se trouve entre deux états, mais celle-ci n’est pas définitive puisque la personne est dans « l’attente » d’un nouvel état.

L’auteur compare cette phase aux « marches » grecques ou au « no man’s land », lieux dans lesquels toutes guerres étaient interdites.

Enfin, arrive le dernier stade, celui d’ agrégation : l’individu obtient un nouvel état, reconnu socialement et généralement meilleur que celui qu’il a quitté.

Ces rites de passages sont, comme nous l’indique l’auteur, « calquées sur les passages matériels, comme celui d’un col en montagne, d’un cours d’eau en plaine, d’un détroit ou d’un golfe en mer, du seuil d’une maison ou d’un temple, d’un territoire à un autre ».

En revanche, les trois stades composant les rites de passage ne sont pas construit de la même façon d’un peuple à un autre, et dans certaines cultures, il se peut même que l’un de ces stades ait été réduit à un simple aspect théorique, et non plus d’une manière directe.

Il devient alors plus ardu d’observer chacun de ces stades séparément.

L’auteur utilise trois exemples de « frontières matérielles » afin de mieux exprimer sa pensée : les « marches » entres les cités Grecques ou les tribus Germaniques, des zones neutres dans lesquels tout conflit était interdit, et le « no man’s land » de 14-18, larges « bandes de terrain » séparant les deux fronts.

Puis, il emploie un exemple plus actuel, tel que les frontières entre les pays, qui ne sont plus que symboliques car elles ne sont « même pas marquées par un fossé ».

L’individu se trouvant dans l’une de ces « frontières », est alors entre deux pays ou deux patries.

2. »

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