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Commentaire composé sur antony acte II scène 5

Publié le 24/09/2012

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question : comment antony parvient à faire avouer à adèle ses sentiments ? Plan : I en lui montrant sa révolte contre les lois et les normes .. II en l'attendrissant par ses souffrances : III en lui rappelant le bonheur qu'il a connu auprès d'elle introduction : En 1831, Alexandre Dumas écrit Antony, illustration d'un passage de sa vie sentimentale, et   qui sera considérée par les critiques littéraires comme le plus grand événement littéraire de son temps . Cette pièce, drame romantique, relate la passion orageuse de deux amants, Antony et Adèle . Dans le présent extrait, l'acte II scène 5, Antony tente de faire avouer à Adèle les sentiments réciproques qu'elle a pour lui .  Nous verrons alors sa façon de procéder, tout d'abors en lui montrant sa révolte envers les lois et les normes, puis en l'attendrissant par ses souffrances, et enfin en lui rappelant le bonheur qu'ils ont connu ensembles auparavent . I Antony montre sa révolte envers le lois et les normes . Etant sans nom et sans titre social, antony ne se considère pas comme faisant partie de cette société . Il dit donc à Adèle qu'il n' a pas à en respecter les lois et les normes : «  pourquoi les accepterais-je, moi ?... pas un de ceux qui les ont faites ne peut se vanter
de m'avoir epargné une peine ou rendu un service ; non, grâce au ciel, je n' ai reçu d'eux que d'injustice, et de leurs lois que de haine... « Adèle dans cette pièce montre qu'elle est très attachée au jugement qu'on lui porte . Elle se doit mériter son titre et de ne pas porter honte à sa famille . Etant donné que c'est ce qui importe le plus pour elle, on peut penser qu'antony se sert de l'injustice de ne pas posséder de nom et donc de ne pas faire partie de a société, afin de l'arracher à ses normes et l'ammener à lui céder . Il veut la convaincre que s'il n' a pas de titre, il n' a pas à respecter les codes sociaux, et qu'en conséquent ils peuvent être amants sans honte ni préjugés . Il associe également le fait de posséder autant de connaissances et de qualités qu'un homme qui possède un titre, et qu'il vaut autant que cet homme malgrès le rejet de la société .  Cette argumentation permet à antony d'atténuer les craintes d'adèle qui s'empresse de répondre « oui oui, je comprends... « . II antony attendrit adèle par ses souffrances Antony fait ici ressortir tout le romantisme du personnage . Il se plaint auprès d'Adèle de ne pas savoir quelle est sa place, de ne pas avoir d'identité ni d'entourage . Il lui fait comprendre l'importance que lui aurait porté ce nom s'il en avait eu un
: « Moi! Moi! Je n' ai pas même la pierre d'un tombeau où je puisse lire un nom et pleurer. « . Il se plaint également du comportement des personnes à qui il a confié son secret ;   il se sent alors incompris, car l'on rejette la faute sur sa mère qu'il n'a pas connu : « pauvre mère!.. ils ont dit ''malheur à toi qui n'as pas de parents!...'' « , et également insulté par le fait qu'il n' ai pas de titre : « honte à toi qui ne peux pas avouer à la société d'où te vient ta fortune!... « . Il appuie sur ses deux mots, honte et malheur, qu'il décrit comme un fardeau qu'il porte, afin de faire comprendre à Adèle que «  tout pour moi était dans un nom «, et que par conséquent, il ne possède rien . Ces mots attendrissent alors Adèle, qui lui présente son ampathie, en lui disant « ce n'est qu'avec moi que vous pouvez vous plaindre! « . III antony rappelle à Adèle le bonheur qu'il a connu auprès d'elle . Antony rappelle à Adèle le déroulement de son histoire amoureuse . Il lui évoque un coup de foudre   « je vous vis, je vous aimais «, et tente de lui faire comprendre qu'elle représentait absolument tout pour lui, qu'elle donnait un sens à sa vie et des envies de projets : «  je me cramponnais à la vie, je me jetai dans l'avenir, préssé que j'étais d'oublier le passé « . Il évoque cet amour comme
un « éclair de bonheur « qu'il lui dédie, comme si aucune autre femme n'aurait pu lui offrir un tel bonheur, et qui pourtant paraît pour lui comme très court :  « je fus heureux... quelques jours... les seuls de ma vie! « . il la remercie donc et la nomme « ange «, comme pour la compraître à quelque chose de fantastique, car ce bonheur paraissait pour lui impossible à réaliser à cause de son nom . Il lui rappelle enfin sa jalousie presque maladive du colonel d'hervey, dont il rêve la mort certaines nuits : « Combien de fois, en pensant à cet homme, je me suis endormi la main sur mon poignard!... et j' ai rêvé de Grève et d'échafaud! «, afin de lui représenter le mari d'Adèle comme une fin à son bonheur . Conclusion: De par ses arguments sur la société et les normes, l'évoquation de ses souffrances et le rappel de son bonheur passé avec Adèle, antony parvient à fait jaillir en elle de l'ampathie, à l'attendrir, puis à la faire admettre ses sentiments .  Sur ces derniers mots d'Adèle « antony!... vous me faites frémir... «, on peut y voir un double sens, celui d'être effrayée par les derniers propos machiavélique d'Antony, mais aussi celui de sous entendre qu'antony provoque en elle une réaction physique en rapport avec ses sentiments, qu'elle ne peut retenir et donc lui cacher encore...

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