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col de l'utérus, cancer du - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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col de l'utérus, cancer du - Mécedine. 1 PRÉSENTATION col de l'utérus, cancer du, tumeur maligne siégeant au niveau du col de l'utérus. Au niveau mondial, le cancer du col de l'utérus est le deuxième cancer féminin le plus fréquent et le deuxième également en termes de mortalité féminine associé à un cancer ; selon l'OMS, on dépiste chaque année dans le monde environ 500 000 nouveaux cas (dont plus de 80 % dans les pays en développement), et la maladie fait annuellement quelque 250 000 décès. En Occident, environ 65 % des cas surviennent entre l'âge de 40 et 55 ans. 2 FACTEURS DE RISQUE Le cancer du col de l'utérus est dans presque 100 % des cas à l'évolution de lésions bénignes provoquées par des virus, très répandus, du groupe des papillomavirus (HPV ou human papilloma virus), dont il existe une quarantaine de types transmissibles par voie sexuelle. Dans de nombreux cas, en particulier lors des primo-infections, la présence du virus passe inaperçue, mais elle peut aussi se traduire par des lésions semblables à des verrues, appelées condylomes (ou papillomes). Généralement (dans plus de 80 % des cas), les infections à papillomavirus régressent spontanément sans séquelle (le système immunitaire contrôle et neutralise le virus en 14 à 18 mois en moyenne). Cependant, les lésions peuvent également évoluer en cancer du col de l'utérus. Le processus cancérigène est notamment lié au type de virus impliqué. Ainsi, parmi les types de papillomavirus à tropisme ano-génital les plus répandus, les types 6 et 11 sont à faible risque carcinogène (il est très rare que les lésions qu'ils induisent évoluent en cancer), tandis que les types 16 et 18 sont ...

« frottis pratiqués à un an d’intervalle puis, si ceux-ci n’ont révélé aucune anomalie, d’un tous les deux à trois ans.

Le rythme des frottis peut être modifié si ces cellules àsurveiller sont détectées lors de l’examen. 7 PRÉVENTION Le préservatif est un moyen de prévention efficace, mais non absolu, les papillomavirus pouvant se transmettre par simple contact.

Un vaccin contre les papillomavirus 16et 18 (à fort risque carcinogène, les plus fréquemment impliqués dans le cancer de l’utérus), ainsi que 6 et 11 (à faible risque carcinogène), est disponible depuis 2006.

Lesinfections à papillomavirus étant très fréquentes et généralement contractées tôt (souvent dans les cinq années qui suivent le début de l’activité sexuelle), ce vaccin estrecommandé pour les adolescentes à partir de l’âge de 14 ans qui n’ont pas commencé leur vie sexuelle ; il peut également être pratiqué dans l’année qui suit le premierrapport sexuel. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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