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Clermont, concile de

Publié le 07/02/2013

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1   PRÉSENTATION

Clermont, concile de, assemblée ecclésiastique réunie à l’initiative du pape Urbain II entre le 18 et le 28 novembre 1095, devant treize archevêques et plus de deux cents évêques, qui a légiféré sur la réforme de l’Église et prêché la première croisade.

2   LA RÉFORME DE L’ÉGLISE

Dans le cadre de la Réforme grégorienne, la papauté multiplie les conciles réformateurs. Celui de Clermont (aujourd’hui Clermont-Ferrand) vise, une fois encore, à condamner la simonie et le nicolaïsme, à rappeler aux laïcs le respect de la Paix et de la Trêve de Dieu (établies depuis la fin du xe siècle pour réguler la violence des chevaliers), et à inciter les fidèles à observer les fêtes liturgiques, les périodes d’abstinence et les interdictions matrimoniales relatives aux degrés de consanguinité.

Urbain II, qui s’occupe également du problème des investitures, excommunie enfin le roi Philippe Ier de France pour bigamie, adultère et inceste.

3   L’APPEL À LA CROISADE

Au terme du concile, le 27 novembre, Urbain II sort de l’église où les réunions se sont tenues et, selon les chroniqueurs, commence à haranguer la foule sur l’actuelle place Delille. Sans doute incité par l’empereur byzantin Alexis Ier Comnène (désireux de recevoir des renforts), le pape demande au peuple chrétien de partir pour Jérusalem, afin de reprendre le tombeau du Christ tombé entre les mains des musulmans. Il promet à tous ceux qui s’engagent dans cette croisade l’indulgence plénière (remise de la pénitence imposée pour le pardon des péchés) et la protection de leurs biens pendant leur absence.

L’appel à la croisade rencontre un certain succès : 4 à 5 000 chevaliers et 60 000 hommes à pied seraient partis en 1095-1096 pour libérer Jérusalem (15 juillet 1099).

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