Clark, Joseph
Publié le 07/04/2013
Extrait du document
1 | PRÉSENTATION |
Clark, Joseph (1939- ), homme politique canadien, Premier ministre du Canada (1979-1980).
2 | PREMIER MINISTRE À TRENTE-NEUF ANS |
Né à High River (Alberta), Joseph Clark (plus connu sous le nom de Joe Clark) obtient une maîtrise en sciences politiques à l’université d’Alberta, où il milite au sein des étudiants conservateurs. En 1972, il est élu au Parlement fédéral sous la bannière du Parti progressiste conservateur. Alors qu’il est encore quasiment inconnu, il crée la surprise en gagnant le leadership du parti en 1976, face à Brian Mulroney notamment. Souvent moqué en raison de ses maladresses, il se révèle un chef de l’opposition pugnace face au gouvernement du libéral Pierre Trudeau.
Il mène son parti à la victoire en mai 1979 et devient, à trente-neuf ans, le plus jeune Premier ministre de l’histoire canadienne. Cependant, les critiques suscitées par l’austérité de sa politique économique aboutissent au rejet de son budget en décembre 1979 et il est contraint de démissionner.
3 | UN LEADER SOUVENT CONTESTÉ |
Le leadership de Joseph Clark s’effrite progressivement après la défaite des conservateurs aux élections de février 1980. Se sentant contesté, il prend l’initiative d’un vote pour la direction du parti et est cette fois battu par Brian Mulroney. Celui-ci le nomme secrétaire d’État aux Affaires extérieures après la victoire écrasante des conservateurs aux élections de septembre 1984. À ce poste, il contribue à développer la diplomatie canadienne tout en soutenant le processus d’intégration économique avec les États-Unis (signature de l’Accord de libre-échange américano-canadien en 1988).
Nommé responsable des Affaires constitutionnelles en 1991, alors que la question de la réintégration du Québec à Constitution canadienne perdure après l’échec de l’accord du Lac Meech (1987), Joe Clark négocie en 1992 l’accord de Charlottetown, à son tour rejeté par référendum. À la suite de cet échec, il se retire de la vie politique en 1993. Ce retrait lui permet d’échapper à la défaite cuisante des conservateurs au scrutin de 1993. Il revient sur le devant de la scène politique en 1998, en prenant la succession de Jean Charest à la direction du Parti progressiste-conservateur. Ne parvenant pas à redresser les scores électoraux du parti, il démissionne de son poste en 2002. Il s’oppose à la fusion du Parti progressiste-conservateur avec l’Alliance canadienne de Stephen Harper, qui donne naissance en 2004 au Parti conservateur.
Liens utiles
- Antoine Jay, la Conversion d'un romantique, manuscrit de « Joseph Delorme »
- VIE, POÉSIES ET PENSÉES DE JOSEPH DELORME Charles-Augustin : Fiche de lecture
- LION (Le) de JOSEPH KESSEL (résumé)
- ARTAUD Antoine Marie-Joseph, dit Antonin : sa vie et son oeuvre - Le Théâtre et son double
- Jeunes Filles (les). Tétralogie romanesque d'Henry Marie-Joseph Millon de Montherlant (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)