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CITATIONS POUR LA DISERTATION

Publié le 17/01/2022

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POESIE

 

●Parnasse :

 

-Chef de file : Théophile GAUTIER (1811-1872) mouvement qui s’oppose à une vision utilitaire de la poésie. On prône « L’art pour l’Art «. Poète= artiste  artisan fasciné par la maîtrise parfaite de la forme.

« Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid. «  Préface de Mlle Maupin.

 

-Haine pour les romantiques tels que Lamartine et Musset qualifiés de « montreurs «.

 

-Rejet des épanchements sentimentaux, de l’engagement politique et social. On revendique l’impersonnalité :

«Le thème personnel et ses variations trop répétées ont épuisé l'attention«  LECONTE de LISLE

 

-Intérêt pour l'évocation des civilisations anciennes, les paysages pittoresques, la méditation

-Ecriture poétique souvent comparée à la sculpture art qui résiste et dure dans le temps. Poète= ciseleur, joailler des mots.

 

Recueil Emaux et camées, extrait du poème « L'art «.



Lutte avec le carrare,
Avec le paros dur
Et rare,
Gardiens du contour pur ;

Tout passe. - L'art robuste
Seul a l'éternité.
Le buste
Survit à la cité.

Les dieux eux-mêmes meurent,
Mais les vers souverains
Demeurent
Plus forts que les airains
.

Sculpte, lime, cisèle ;
Que ton rêve flottant
Se scelle
Dans le bloc résistant !


●Le symbolisme :

 

-Mouvement qui trouve son origine dans  Les Fleurs du mal (1857) de Charles Baudelaire et développé Paul VERLAINE.

 

-En réaction au naturalisme et au parnasse (trop concret et rationnel) cette poésie cherche à « vêtir l'Idée d'une forme sensible « dit Jean Moréas dans Un Manifeste littéraire.

 

-Pour les Symbolistes, le monde est un mystère à déchiffrer à travers les sons, les couleurs, les visions. « De la musique avant toute chose « Verlaine.

 

-Poète= magicien qui crée des  impressions, des synesthésies (du grec syn> union, et aesthesis> sensation) pour évoquer une réalité supérieure.

 

-Le lecteur doit déchiffrer le sens caché voire « hermétique « comme chez MALLARME pour qui la poésie est réservée aux  initiés.

 

●Divers citations :

 

« Le lyrisme est le plus court chemin d’un homme à un autre « C.ROY  > poésie lyrique est universelle.

« Tout poète véritable doit contenir la somme des idées de son temps « HUGO

« C’est lui qui sur toute les têtes /doit, qu’on l’insulte ou qu’on le loue/ comme une torche qu’il secoue/ faire flamboyer l’avenir «. HUGO > poète engagé, plume=arme.

« Beaux lieux, soyez pour moi ces bords où l’on oublie « LAMARTINE > poésie romantique nature confidente.

« Le poète est un voyant « RIMBAUD > poète sacré, devin.

 

-Sur les rapports poésie et langage :

 

«Toute littérature qui a dépassé un certain âge montre une tendance à créer un langage poétique séparé du langage ordinaire, avec un vocabulaire, une syntaxe, des licences et des inhibitions différents plus ou moins des communs «. Paul VALERY .Les Droits du poète sur la langue :

«Les mots que j’emploie. Ce sont des mots de tous les jours et ce ne sont point les mêmes! «Paul CLAUDEL,  Cinq grandes Odes.

 

-Sur le poète marginal et incompris :


 

« Le poète est ainsi dans les Landes du monde

Lorsqu’il est sans blessure, il garde sn trésor,

Il faut qu’il ait au cœur une entaille profonde

Pour épancher ses vers divines larmes d’or. «

T. Gautier, Le Pin des landes, España, 1845

 

« Le poète est semblable au prince des nuées

Qui hante la tempête et se rit de l’archer

Exilé sur le sol au milieu des huées,

Ses ailes de géant  l’empêchent de marcher. «

C. Baudelaire, L’Albatros,  Les Fleurs du mal, 1855


THEATRE

 

« Une œuvre vivante est celle qui met l’auteur et les spectateurs en contradiction avec eux-mêmes « IONESCO > il faut  déranger le spectateur et lecteur.

« Tout est langage au théâtre, les mots, les gestes car tout sert à signifier « IONESCO > impossibilité de séparer texte et représentation.

« C’est le texte seul qui conduit la représentation « JOUVET > le texte avant tout.

« Je vais au théâtre afin de me voir tel que je ne saurais être ou n’oserais me rêver « GENET > théâtre= libérateur d’émotion, catharsis.

 

ROMAN

 

●Naturalisme :

« Le romanesque détraque les imaginations, nous, nous enseignons l’amère science de la vie « ZOLA  Le Roman expérimental > enquêtes sociologiques, influence du milieu (Darwin)…

 

●Réalisme :

«  La société allait être l’historien, je ne devais être que le secrétaire «, « Faire concurrence à l’Etat civil « BALZAC > documentation, observation des mœurs…

« Le roman est le reflet d’une société, c’est un miroir promené le long du chemin. « STENDHAL > s’inspire des petits faits vrais, réalisme froid.

 

PERSONNAGE

 

●Pour une vision traditionnelle (on dit  « Balzacienne «), réaliste du personnage : « On a besoin d’identification ; pour que la fiction opère il faut croire en l’existence d’un personnage « Danièle SALLENAVE  Le don des morts.

 

●Contre une vision réaliste du personnage :

« Un personnage peut ne pas avoir d’identité référentielle (c'est-à-dire pas de détails vraisemblables: nom, métier, âge, goûts …) et avoir une profondeur psychologique « SARRAUTE L’ère du soupçon. Sarraute rejette le personnage balzacien traditionnel qui a une « épaisseur « en qui l’on « croit «. Selon elle, trop de détails dispersent le lecteur. Elle veut un lecteur plus « actif « qui construise la narration et ne se laisse pas envahir par des repères non indispensables.

 

AUTOBIOGRAPHIE

 

●Pour l’autobiographie :

« Tout homme port en lui la forme de l’humaine condition «. MONTAIGNE

« Lecteur c’est ici (à propos des Essais) une œuvre de bonne foi, ainsi je suis moi-même la matière de mon livre… « MONTAIGNE  invite le lecteur à faire le même exercice d’introspection sans pour autant se présenter comme modèle.

 

●Contre l’autobiographie :

« Le moi est haïssable. La confidence toujours songe à la gloire, au scandale, à l’excuse… « VALERY. L’autobiographie est condamnable car elle est le fruit d’une reconstruction coupable (narcissisme, obscénité…).

« Le sot projet que Montaigne a de se peindre « PASCAL

 

 

« -Sur les rapports poésie et langage : «Toute littérature qui a dépassé un certain âge montre une tendance à créer un langage poétique séparé dulangage ordinaire, avec un vocabulaire, une syntaxe, des licences et des inhibitions différents plus ou moins descommuns ».

Paul VALERY .Les Droits du poète sur la langue :«Les mots que j’emploie.

Ce sont des mots de tous les jours et ce ne sont point les mêmes! »Paul CLAUDEL, Cinqgrandes Odes. -Sur le poète marginal et incompris : « Le poète est ainsi dans les Landes du mondeLorsqu’il est sans blessure, il garde sn trésor,Il faut qu’il ait au cœur une entaille profondePour épancher ses vers divines larmes d’or.

»T.

Gautier, Le Pin des landes, España, 1845 « Le poète est semblable au prince des nuéesQui hante la tempête et se rit de l’archerExilé sur le sol au milieu des huées,Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

»C.

Baudelaire, L’Albatros, Les Fleurs du mal, 1855THEATRE « Une œuvre vivante est celle qui met l’auteur et les spectateurs en contradiction avec eux-mêmes » IONESCO > ilfaut déranger le spectateur et lecteur.« Tout est langage au théâtre, les mots, les gestes car tout sert à signifier » IONESCO > impossibilité de séparertexte et représentation.« C’est le texte seul qui conduit la représentation » JOUVET > le texte avant tout.« Je vais au théâtre afin de me voir tel que je ne saurais être ou n’oserais me rêver » GENET > théâtre= libérateurd’émotion, catharsis. ROMAN ● Naturalisme :« Le romanesque détraque les imaginations, nous, nous enseignons l’amère science de la vie » ZOLA Le Romanexpérimental > enquêtes sociologiques, influence du milieu (Darwin)… ● Réalisme :« La société allait être l’historien, je ne devais être que le secrétaire », « Faire concurrence à l’Etat civil » BALZAC >documentation, observation des mœurs…« Le roman est le reflet d’une société, c’est un miroir promené le long du chemin.

» STENDHAL > s’inspire des petitsfaits vrais, réalisme froid. PERSONNAGE ● Pour une vision traditionnelle (on dit « Balzacienne »), réaliste du personnage : « On a besoin d’identification ;pour que la fiction opère il faut croire en l’existence d’un personnage » Danièle SALLENAVE Le don des morts. ● Contre une vision réaliste du personnage :« Un personnage peut ne pas avoir d’identité référentielle (c'est-à-dire pas de détails vraisemblables: nom, métier,âge, goûts …) et avoir une profondeur psychologique » SARRAUTE L’ère du soupçon.

Sarraute rejette le personnagebalzacien traditionnel qui a une « épaisseur » en qui l’on « croit ».

Selon elle, trop de détails dispersent le lecteur.Elle veut un lecteur plus « actif » qui construise la narration et ne se laisse pas envahir par des repères nonindispensables. AUTOBIOGRAPHIE ● Pour l’autobiographie :« Tout homme port en lui la forme de l’humaine condition ».

MONTAIGNE« Lecteur c’est ici (à propos des Essais) une œuvre de bonne foi, ainsi je suis moi-même la matière de mon livre… »MONTAIGNE invite le lecteur à faire le même exercice d’introspection sans pour autant se présenter comme modèle. ● Contre l’autobiographie :« Le moi est haïssable.

La confidence toujours songe à la gloire, au scandale, à l’excuse… » VALERY.L’autobiographie est condamnable car elle est le fruit d’une reconstruction coupable (narcissisme, obscénité…).« Le sot projet que Montaigne a de se peindre » PASCAL. »

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