Citations avec rouge, adjectif

« est obligée d'acheter la fa­ mille entière si la situation se présente.

Transmises en héritage comme n'importe quel bien C ertaines de ces servantes sont d'origine égyptien­ ne, mais, dans leur grande majorité, elles viennent de pays étrangers .

Les premières sont des jeunes filles ou des femmes qui pré­ fèrent se vendre plutôt que de rester dans un dénuement total.

La cond ition de servan­ te nourrie et logée , surtout dans une famille aisée, est en effet préférable à celle de femme libre vivant dans la m1sere.

Les délinquantes condamnées de droit com­ mun sont privées de liberté , puis données ou vendues.

D'autres Égyptiennes se ven­ dent elles-mêmes pour payer une dette, par exemple .

Ces « mercenaires» stipulent dans l'acte de vente -enre ­ gistré officiellement par le bureau gouvernemental, car en Égypte tout est codifié et écrit - que cette servitude touchera aussi les enfants qui pourraient naître par la suite.

Les serves et leur famille sont transmises comme n'importe quel bien, d'un mari à sa femme, d'un père à son fils ou d'une famille à une autre.

La serve peut témoigner et obtenir gain de cause contre son propre maître s'il est prouvé que ce dernier est un mauvais maître.

En revanche, elle peut changer de maître même si elle ne le souhaite pas .

Prisonnières de guerre Le s Annales du roi Améno­ phis Il, pharaon du Nouvel Empire, recensent à l'issue d'une des fructueuses cam­ pagnes qu'il mena en Asie, la capture de 838 femmes, qui apportent avec elles tous leurs bijoux.

Les plus belles d'entre elles - les femmes orienta les sont très recher­ chées en Égypte -sont pla­ cées dans le harem royal ou dans les maisons les plus hup­ pées de la cour, les autres sont données, à titre de bu­ tin, aux soldats valeureux et aux prêtres d'Amon.

Celles qui sont affectées aux temples sont appelées meryt et hemout.

Elles se recon­ naissent à leur crâne rasé. »