Canada. Labrador. Coureurs de bois.
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
Lorsque Jacques Cartier découvrit le Labrador au xvie siècle il l'appela: lieu de répulsion, «terre que Dieu donna à Caïn«. Et pourtant, sous le soleil quand le traîneau glisse sur le champ de neige avec son courageux attelage de chiens, on se retrouve aux premiers jours de la création immaculée, on se rassasie d'aurores boréales, d'icebergs à la dérive... Où va ce «coureur de bois«? Parti de Goose Bay, ralliera-t-il Nain, la seule «grande ville« du pays blanc avec ses mille habitants ? On pense aussi aux pêches à la morue (Terre-Neuve est tout près!) aux saumons, à quelques fourrures de renard... on est poète ! Mais les hommes d'affaires, les prospecteurs regardent cet extrême ouest du Canada avec les yeux de Chimène. Ils pensent montagnes de fer, ressources hydro-électriques immenses et autres merveilles minérales. Il n'y a pas de routes ? La voie ferrée est réservée au minerai ? Pas d'hôtel ? Juste une vingtaine de villages peuplés de blancs et d'Inuits (Esquimaux). C'est une chance pour qui n'a pas peur de partager la rude vie des Labradoriens et des petits ports du bout du monde.
Liens utiles
- Labrador (Canada)
- coureurs des bois
- Bois de l'ellébore !
- Un bois tordu ne deviendra jamais droit
- Si tu bois de l’eau, tu ne peux créer rien de bon