Devoir de Philosophie

Campoformio, traité de

Publié le 12/02/2013

Extrait du document

Campoformio, traité de, traité signé le 17 octobre 1797 dans une petite ville de Vénétie entre la France et l'Autriche, qui mit fin à la première campagne d'Italie de Napoléon Bonaparte. Il consacra l'engagement de la France en Italie, qui allait constituer l'un des axes majeurs de sa politique extérieure jusqu'au second Empire.

Sous la conduite du général Bonaparte, la France s'engagea dans la campagne d'Italie (1796-1797)(voir Napoléoniennes, guerres), qui fut couronnée d'une série de victoires sur les troupes piémontaises, puis autrichiennes (Arcole, Rivoli).

Après avoir capitulé à Mantoue, en février 1797, les Autrichiens entreprirent des pourparlers directs avec Bonaparte, qui ne disposait d'aucun mandat du Directoire. Vienne espérait ainsi minimiser ses pertes en Italie. Au sein du Directoire, les partisans d'une expansion rhénane, qui ne souhaitaient utiliser les conquêtes italiennes que comme monnaie d'échange, durent s'incliner devant le fait accompli.

Le 18 avril 1797, les préliminaires furent signés à Leoben, en Styrie, entre Bonaparte et l'archiduc d'Autriche Charles. Vienne abandonnait la Belgique et la Lombardie à la France, mais conservait Venise et Mantoue.

Par l'accord final, signé six mois plus tard à Campoformio, l'Autriche reconnaissait les Républiques cisalpine (Milan et l'ouest de la Vénétie) et ligurienne (Gênes), sous influence française. Par une clause secrète, la France recevait la rive gauche du Rhin (63 000 km2 et près de 3,5 millions d'habitants) et les îles Ioniennes. En compensation, Salzbourg et la partie est de la Vénétie furent rattachées à l'Autriche. Le traité de Campoformio fit disparaître la république de Venise, vieille de plus de mille ans.

Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

Liens utiles