Blaise Pascal : Apologie du christianisme : Le divertissement
Publié le 24/07/2010
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Intro :
Homme de science, érudit de physique, véritable génie dans tout les domaines qu’il soient scientifiques, philosophiques ou religieux, cet ancien libertin devenu janséniste, qu’est Blaise Pascal, tentera toute sa vie de ramener les hommes sur le chemin de dieu.
Ici l’auteur nous montre un fois de plus la petitesse de ce homme qui se croit grand, et, est pourtant si attaché a une ridicule illusion : celle du divertissement. Qu’est l’homme sans le divertissement ? Quelle importance y attache t’il ?
Nous tenterons de répondre a ces questions en étudiant en premier lieu l’art d’agréer dans cet essais. Puis nous verrons de quelles manières l’auteur, ici, nous convainc. Et nous finirons finalement par étudier quels mythe l’auteur cherche t’il a démystifier.
I) L’art d’agréer
a) une scène vivante
Variété des exemples, de personnages, de situations
Passages de narration
Histoire de l’homme + histoire du surintendant
Réelle impression de vivacité, on a plus l’impression de lire un récit qu’un essai.
b) intégration du lecteur
Questions de rhétoriques
3eme personnes du pluriel : prenez y garde, ne vous.
Pascal parle au lecteur
Ici le lecteur est interpellé, interrogé, on a plus l’impression d’une conversation que d’un texte simplement argumentatif.
c) dramatisation
Choix des exemples dramatiques :
Homme accablé, perd son fils + querelles + procès.
Surintendant : changement brusque et violent
Le choix des exemples est rarissime, cela n’arrive pas à tout le monde, le récit est dramatisé
Le lecteur est véritablement intégrer, captivé par ce « récit « (plus qu’un essai) qui néanmoins détient une véritable pensée.
II) L’art de convaincre
a) du général au particulier
On passe de l’exemple d’un homme, anonyme a celui d’un surintendant.
Toutes les couches de la société sont visées.
Ici, Pascal démontre que sa thèse est aussi bien valable pour un homme commun que pour un surintendant, un homme de pouvoir et de noblesse. Ce que pascal critique touche toute les couches de la société.
b) disproportion de l’homme dans l’univers
Disproportion du comportement
Critique du divertissement : futile, inutile et pourtant si nécessaire pour l’homme
Pascal nous montre bel et bien la disproportion entre cet homme qui si il n’est pas divertit semble perdu, découvrant sa petitesse dans l’immensité de l’univers.
Critique du comportement et du divertissement.
III) démystification
a) Grande société visée
Société nobiliaire visée.
Critique des fêtes et des frasques de la noblesse et des grands souverains.
La noblesse ce n’est que le privilège d’être divertit.
Pascal critique vivement la haute société nobiliaire qui vit sur ces acquis et ne semblent se distinguer des autres que par ses privilèges et son relâchement, plutôt que par ses vertus.
b) Un ton ironique
Il se moque de l’être humain : si fragile, si dépendant.
Il se moque de la haute société.
Il se moque de la futilité du divertissement.
Pascal, se moque tout le long du texte de ces sentiments et de ces hommes, si loin de la puissance divine.
Conclusion :
Véritable génie, maître du récit et de la rhétorique. L’auteur nous convainc ici sans difficulté de la médiocrité de ce sentiment qu’est le divertissement, pourtant si important pour l’homme.
Pascal revient ici sur la petitesse de cet homme qui n’est rien et semble ne pouvoir se retrouver qu’en dieu.
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