AUTRES SUJETS COMMENTÉS
Publié le 29/03/2015
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AUTRES SUJETS COMMENTÉS
1
Le dictionnaire Robert définit ainsi la poésie :
cc Art du langage généralement associé à la versification,
visant à exprimer ou à suggérer
quelque chose au moyen de combinaisons verbales
où le rythme, l'harmonie et l'image ont
autant et parfois plus d'importance que le
contenu intelligible lui-même."
En vous appuyant sur des exemples précis, analysez
cette définition et discutez-la éventuellement.
..... Cette bonne définition s'appuie sur l'opposition déjà
rencontrée entre la fonction référentielle du langage et sa
fonction poétique. Des éléments sur cette distinction dans
l'introduction de ce chapitre. Voir aussi ~ sur ce qu'a de
spécifique l'action du texte poétique sur Je lecteur.
Quelques éléments dans @QI sur l'opposition entre la prose
journalistique et la prose poétique.
Il serait possible de traiter ce sujet dans une perspective historique.
On verrait comment la poésie s'égare au
xvme siècle (accordant trop de place au référentiel et se
contentant de procédés usés) et comment (enfin Mallarmé
vint ... ) elle découvre son essence au XIXe siècle pour
déboucher au xxe siècle dans l'impasse de la poésie pure.
Mais il serait possible de procéder tout autrement. Vous
pourriez simplement, à partir de quelques textes conservés
en mémoire, montrer la fonction poétique à l'oeuvre: c'està-
dire montrer comment en recourant aux effets produits par
le rythme, les sonorités, l'agencement des éléments, le
recours aux multiples figures de style disponibles (y compris
leur détournement), le poète réussit à nous toucher en
profondeur.
II
Un romancier à qui l'on demandait pourquoi il
n'écrivait pas de la poésie, répondit : "Parce
que je déteste parler de moi-même."
Une distinction entre poésie et roman que cette
déclaration semble établir vous paraît-elle justifiée
? Vous appuierez votre argumentation sur des
exemples tirés de vos lectures personnelles.
..... Deux solutions s'offrent : approuver l'opposition entre
roman et poésie telle que la met en place le romancier interrogé
ou la contester.
L'opinion du romancier semble reposer sur des définitions
du roman et de la poésie qui datent : le roman à la Balzac ou
à la Zola qui peint le monde extérieur, la poésie romantique
centrée sur le moi. Le développement pourrait montrer que
les choses ont bien changé. Depuis Proust, le roman reste
souvent proche de l'autobiographie, même chez les écrivains
qui s'en défendent: voir sur ce point~. La poésie, de
son côté, se tourne parfois vers les objets, par exemple chez
Ponge. En fait, l'écart entre roman et poésie tend à se
réduire: voir fin de @TI.
Il serait aussi possible de s'arrêter assez longuement sur
l'expression «parler de moi-même«. Il est en effet possible
de comprendre l'expression de différentes manières. L'auteur
peut parler sans voiles de lui-même (autobiographie,
poésie lyrique) ou indirectement (au travers de personnages
ou de transpositions). Il parle aussi de lui-même, sans avoir
l'intention de le faire, par le biais de son style. Pensons à la
formule de Buffon: «Le style est l'homme même.« En fait,
qu'il le veuille ou non, l'artiste exprime son moi, la richesse
ou la pauvreté de ce moi. Musil s'amuse de cet égocentrisme
de I 'écrivain : «Beaucoup parler de soi passe pour
bête. L'humanité a trouvé une manière originale de tourner
cet interdit : l 'écrivain ! «
III
Le poète et critique contemporain Yves Peres
écrit : cc Un poète, en un sens, est un homme qui
garde toujours le don de s'étonner ... Il nous
aide à comprendre le monde en aiguisant nos
sens, en nous rendant plus sensibles devant la
vie.11
En vous référant à votre expérience des textes
poétiques, vous apprécierez ce propos.
..... On dit la même chose du philosophe : il s'étonne de ce
qui va de soi pour ses contemporains. L'essentiel de la philosophie
repose sur cette éternelle remise en cause de la
doxa (l'opinion commune). En est-il de même en ce qui est
du poète, non plus pour des idées mais à propos du rapport
au monde?
Il est possible de s'appuyer sur ~- Le poète comme le
peintre nous aident à voir la beauté du monde. Il est possible
de travailler sur l'idée d'un incessant renouvellement propre
à l'art. Le poète crée des formes qui trouvent un écho chez
ses contemporains. Mais ces formes nouvelles copiées, utilisées
à l'excès, parfois moquées finissent par s'user et perdent
leur pouvoir. D'autres artistes viennent qui s'étonnent
en ce sens qu'il apportent une nouvelle fraîcheur.
Avec «Ils nous aident à comprendre le monde en aiguisant
nos sens ... «, nous recoupons une problématique déjà rencontrée
avec le roman. Pour tout dire, ce qui est exprimé
pour la poésie ici vaut pour tous les arts. L'art est toujours
une rupture d'évidence. Il empêche ce faisant les sociétés
humaines de devenir, selon le mot de Valéry, de «parfaites
et définitives fourmilières«.
IV
cc A mes yeux, détient une parcelle de poésie
tout être capable d'évoquer spontanément les
sentiers d'une forêt verdoyante devant un feu
de bois ... N'est donc pas étranger à la poésie
celui qui, même placé à ras de terre, découvre à
toute chose son aspect céleste, en opposition à
celui qui, de la femme ne retient que le sexe, et
du feu de bois que son prix de revient. ,.
En prenant appui sur des poèmes précis, vous
direz comment vous comprenez ce propos du
poète Benjamin Péret (1899-1959) et vous l'apprécierez
.
.... Par certains côtés, ce sujet pourrait être rapproché du
sujet précédent. Est poète celui qui ne reste pas englué dans
le réel, qui est capable d'un étonnement, d'un dépassement.
D'ailleurs, dire de quelqu'un qu'il est un peu «prosaïque«,
c'est exprimer Je sentiment qu'il vit sans élévation, à la
limite du végétatif ou de l'animal.
Mais Benjamin Péret remet surtout en cause l'opposition
qu'on établit d'ordinaire entre la littérature et la vie. La Poésie
n'est pas seulement dans les textes; elle est également
dans le regard de ceux qui savent considérer la réalité autrement
que sous son jour le plus trivial.
Comme chez les autres surréalistes - et notamment Breton -
s'exprime l'idée que la poésie n'est pas le monopole des
écrivains mais qu'elle est le bien commun de tous les êtres,
et même de ceux qui, ne laissant derrière eux aucune oeuvre,
auront su jouir de la beauté du monde.
V
Jean-Paul Sartre écrit: cc J'enrage de n'être pas
poète, d'être si lourdement rivé à la prose. Je
voudrais pouvoir créer de ces objets étincelants
et absurdes, les poèmes, pareils à un
navire dans une bouteille et qui sont comme
l'éternité d'un instant."
(Carnets de la drôle de guerre)
En vous appuyant sur des exemples précis, vous
vous interrogerez sur la signification et la portée de
cette définition de la poésie .
.... Avant le développement proprement dit, il sera bon de
prendre quelques précautions. L'opposition poésie-prose
recoupe l'opposition fonction référentielle-fonction poétique
et non l'opposition vers-prose. Sur cette opposition
entre deux fonctions radicalement opposées du langage, de
bons éléments dans Qu 'est-ce que la littérature? (Gallimard-
Folio) de Sartre.
On pourra recourir à tout ce qui a déjà été dit sur la fonction
poétique. Pourtant, la définition de Sartre permet d'aller
plus loin. Sa définition contient l'idée que le poème s'écarte
de l'exposé rationnel («objet étincelant et absurde«). Mais
l'image du bateau dans la bouteille et l'oxymore(« l'éternité
d'un instant«) semblent aussi attirer l'attentiQn sur le
caractère concentré du texte poétique. Vigny allait dans le
même sens quand il parlait de la poésie comme de la «perle
de la pensée« (idée de densité et d'éclat). Le texte poétique
est «chargé« comme on dit d'un masque africain qu'il est
«chargé« (réceptacle de forces qui peuvent agir sur des
tiers).
VI
Dans sa Défense et illustration de la langue
française, le poète Joachim du Bellay a écrit :
cc Sache lecteur que celui-là sera vraiment le
poète que je cherche en notre langue, qui me
fera indigner, apaiser, éjouir, douloir (souffrir),
aimer, haïr, admirer, étonner, bref qui tiendra la
bride de mes affections (sentiments), me tournant
çà et là à son plaisir.«
Selon vous, est-ce là définir la fonction du poète?
Vous appuierez votre argumentation sur des
exemples précis en vous interdisant de rédiger une
histoire du genre poétique .
..... Celui qui propose ce sujet a l'expérience des corrections.
En conséquence, comme nous ne cessons de le faire,
il met les candidats en garde contre les dangers de la récitation
d'un cours.
Le sujet porte sur les rapports entre l'émotion et la poésie.
Vous trouverez donc de nombreux éléments en~-
Le texte porte sur l'émotion ressentie par le lecteur et fruit
d'une action concertée de l'auteur («me tournant çà et là à
son plaisir«). Mais la problématique peut-être explicitée
ainsi:
- le but de la poésie est d'émouvoir le lecteur;
- quelle est la nature de cette émotion? ;
- quels sont les procédés permettant de provoquer cette
émotion?;
- pour que son poème provoque l'émotion du lecteur, le
poète doit-il lui-même être en proie à l'émotion?
Ces divers points ayant été plus ou moins abordés, il est
possible d'aller assez vite. Oui, le rôle de la poésie, comme
l'art en général, est bien de nous émouvoir. Il existe différentes
formes d'émotion depuis celle produite par des
moyens un peu rudimentaires (le pathétique du mélodrame
par exemple) jusqu'à la joie esthétique qui confine à
l'extase.
Les procédés sont tous ceux propres à la fonction poétique
et donc toutes les possibilités de la langue autres que l'aptitude
à transmettre une information. Oui, il semble bien que
l'émotion soit nécessaire au moment de la création même si
elle n'est pas suffisante: sur ce point voir~- Penser aussi à
Valéry qui disait que l'inspiration donne le premier vers
mais que seul le travail permet de faire les autres.
Musset affirmait avec force cette nécessité de l'émotion:
« Tous les raisonnements du monde ne pourront faire sortir
du gosier du merle la chanson du sansonnet. Ce qu'il faut à
l'artiste ou au poète, c'est l'émotion.«
VII
Lamartine définit la poésie comme cc la langue
complète, la langue par excellence, qui saisit
l'homme par son humanité tout entière, idée
pour l'esprit, sentiment pour l'âme, image pour
l'imagination, et musique pour l'oreille«.
Cette définition rejoint-elle votre conception personnelle
de la poésie ? Vous fonderez votre analyse
sur des exemples précis .
..... L'expression «idée pour l'esprit« montre que Lamartine
n'écarte pas la fonction référentielle. Mais la langue
poétique est plus complète que la langue de la spéculation
parce qu'elle ne concerne pas seulement les facultés intellectuelles;
elle touche l'homme dans sa totalité. Outre
l'intellect, elle se rapporte à l'aspect affectif(« sentiment«),
à la dimension extra-rationnelle de l'individu («imagination
«) et à son corps («musique«).
Il est évidemment possible de prendre des exemples postérieurs
au romantisme. Ainsi les surréalistes pensent que la
rationalité et l'imprégnation idéologique qui nous sclérose
s'opposent à l'émergence des trésors de l'inconscient (qui
se manifestent dans le rêve ou grâce à l'écriture automatique).
Sur cette idée d'une langue plus dense, plus suggestive et
qui nous touche plus en profondeur, voir évidemment ~ et
partiellement @21.
VIII
Dans une conférence donnée en 1947, et qui ne
manqua pas de provoquer un beau scandale,
!'écrivain polonais Witold Gombrowicz affirmait:
cc... J'avoue que les vers me déplaisent et
même qu'ils m'ennuient un peu. Non que je sois
ignorant des choses de l'art et que la sensibilité
poétique me fasse défaut. Lorsque la poésie
apparaît mêlée à d'autres éléments, plus crus,
plus prosaïques, comme dans les drames de
Shakespeare, les livres de Dostoïevski, de Pascal,
ou tout simplement dans le crépuscule
quotidien, je frissonne comme n'importe quel
mortel. Ce que ma nature supporte difficilement,
c'est l'extrait pharmaceutique et épuré
qu'on appelle "poésie pure", surtout lorsqu'elle
est en vers. Leur chant monotone me fatigue, le
rythme et la rime m'endorment, une certaine
"pauvreté dans la noblesse" m'étonne (roses,
amour, nuits, lis) et je soupçonne parfois tout
ce mode d'expression et tout le groupe qui l'utilise
d'avoir quelque part un défaut.,,
En prenant appui sur des oeuvres que vous
connaissez bien, vous direz si vous partagez ou
non l'attitude de Gombrowicz à l'égard de la poésie.
Tout d'abord un bon conseil. Même si vous êtes tenté de le
faire, n'abondez pas dans le sens de l'auteur. Vous êtes libre
de défendre n'importe quelle thèse, à condition que ce ne
soit pas celle qui a toutes les chances de déplaire au correcteur.
De temps à autre, les candidats sont invités à réfléchir sur
l'opposition entre versificateur et poète. Le versificateur est
celui qui connaît parfaitement les règles de la versification
mais dont le talent s'arrête là. Le poète peut lui aussi
connaître parfaitement ces règles. Mais le sujet invite à
réfléchir sur ce que le poète apporte en plus. Le premier
fabrique, le second crée (ce qui implique une part d'invention).
Cette opposition peut être utile ici.
La remise en cause des affirmations de Gombrowicz peut
prendre en compte les éléments suivants :
- Il limite la poésie aux textes versifiés alors que l'on
sait l'importance qu'a prise la prose poétique aujourd'hui.
- Il s'attache assez partialement à des clichés (rose, lis)
un peu surannés.
- L'importance n'est pas dans le thème mais dans la
façon dont il est traité; ainsi le thème de l '«amour«, qui en
vaut bien un autre, peut être renouvelé chaque fois.
- On peut réfléchir, comme cela a été fait plus haut, sur
les limites de la «poésie pure« (d'où le sujet, le référentiel
a disparu). Mais il est certain que la poésie a gagné à ne plus
être un discours orné.
- Est-il vraiment utile de décrier ce que l'on n'aime pas
et connaît mal? Baudelaire avait sans doute raison de dire
que la seule critique acceptable était la critique d'admiration.
IX
Dans son discours du prix Nobel, le poète
Saint-John Perse remarquait: cc La poésie n'est
pas souvent à l'honneur. C'est que la dissociation
semble s'accroître entre l'oeuvre poétique
et l'activité d'une société soumise aux servitudes
matérielles.,,
En vous appuyant sur les textes des poètes que
vous connaissez, vous direz si vous ressentez ce
divorce entre la poésie et le monde contemporain.
.... Saint-John Perse perçoit le déclin de la poésie comme
une conséquence de l'évolution du monde moderne vers la
rentabilité, la priorité accordée aux préoccupations matérielles.
Observons tout d'abord que son succès pourrait être
expliqué par les mêmes raisons. Quand un monde devient
prosaïque et dénué d'élévation, le besoin de poésie peut s'en
trouver renforcé.
Ce besoin de «poésie« s'est peut-être simplement déplacé
vers d'autres domaines comme la musique ou la peinture.
Le succès des grandes expositions ne s'explique sans doute
pas par le seul snobisme.
Ce déplacement s'explique peut-être par le caractère élitiste
et ésotérique d'une grande partie de la production poétique
contemporaine. Quand un poète trouve une voix accordée
au public, il trouve un écho. A preuve, le recueil Paroles de
Jacques Prévert qui s'est vendu à un million d'exemplaires.
On pourrait montrer au passage que le monde moderne des
machines a inspiré les poètes : les futuristes, Cendrars,
Whitman et d'autres.
Un retour en arrière pourrait montrer que l'opposition entre
la priorité accordée aux préoccupations matérielles et l'élévation,
le désintéressement de la création poétique ne date
pas d'aujourd'hui. Joachim du Bellay se plaignait déjà du
mépris où était tenu le poète et, tout au long du XIXe siècle,
l'artiste s'oppose au bourgeois.
Ici comme ailleurs, faites part de vos réactions personnelles.
Mais si vous avez le sentiment que la poésie (des poètes) est
à ranger au rayon des vieilleries, choisissez un autre sujet.
Votre correcteur griffonne peut-être des poèmes où réside à
ses yeux toute la quintessence du monde. Cela le console
d'être mal payé. Ne donnez pas des verges pour vous faire
battre.
Par certains côtés, ce sujet pourrait être rapproché du sujet précédent. Est poète celui qui ne reste pas englué dans le réel, qui est capable d'un étonnement, d'un dépassement. D'ailleurs, dire de quelqu'un qu'il est un peu «prosaïque «, c'est exprimer le sentiment qu'il vit sans élévation, à la limite du végétatif ou de l'animal.
«
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II
Un romancier à qui l'on demandait pourquoi il
n'écrivait pas de la poésie, répondit : "Parce
que
je déteste parler de moi-même."
Une distinction entre poésie et roman que cette
déclaration semble établir vous paraît-elle justi
fiée
? Vous appuierez votre argumentation sur des
exemples tirés de
vos lectures personnelles.
.....
Deux solutions s'offrent : approuver l'opposition entre
roman et poésie telle que la met
en place le romancier inter
rogé ou la contester.
L'opinion du romancier semble reposer sur des définitions
du roman et de la poésie qui datent : le roman à la Balzac ou
à la Zola qui peint le monde extérieur, la poésie romantique
centrée sur le moi.
Le développement pourrait montrer que
les choses ont bien changé.
Depuis
Proust, le roman reste
souvent proche de l'autobiographie, même chez les écri
vains qui
s'en défendent: voir sur ce point~.
La poésie, de
son côté, se tourne parfois vers les objets,
par exemple chez
Ponge.
En fait, l'écart entre roman et poésie tend à se
réduire: voir fin de
@TI.
Il serait aussi possible de s'arrêter assez longuement sur
l'expression
«parler de moi-même».
Il est en effet possible
de comprendre l'expression de différentes manières.
L'au
teur peut parler sans voiles de lui-même (autobiographie,
poésie lyrique) ou indirectement (au travers de personnages
ou de transpositions).
Il parle aussi de lui-même, sans avoir
l'intention de le faire,
par le biais de son style.
Pensons à la
formule de
Buffon: «Le style est l'homme même.» En fait,
qu'il le veuille ou non, l'artiste exprime son moi, la richesse
ou la pauvreté de ce moi.
Musil
s'amuse de cet égocen
trisme de I 'écrivain :
«Beaucoup parler de soi passe pour
bête.
L'humanité a trouvé une manière originale de tourner
cet interdit :
l 'écrivain
! ».
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