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Article de presse: La libération de Paris

Publié le 17/01/2022

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19 août 1944 - L'encerclement en Normandie de la VIIe Armée allemande s'achève le mardi 15 août. A l'aube, les troupes alliées, et en particulier la Ire Armée française, ont débarqué sur les côtes de Provence. Et à 7 heures la police parisienne s'est mise en grève sur l'ordre des trois mouvements de résistance qu'elle compte en son sein. Le préfet de police Bussière s'efforce de faire croire aux Allemands qu'il s'agit seulement d'un jour férié et qu'ensuite le " pont " sera prolongé. Le colonel Rol-Tanguy, commandant les FFI de la région Ile-de-France, annonce qu'il prend ces derniers sous ses ordres directs, ainsi que toutes les formations régulières : gendarmerie, gardes républicains et gardes mobiles, police parisienne, groupes mobiles de réserve et " gardes de prison ". Ces formations ont interdiction de participer aux arrestations de patriotes et doivent aider les FFI. Le général Dietrich Von Choltitz, qui a été nommé le 3 août commandant du Grand Paris (Gross Paris) et qui a pris ses fonctions le 10, lance une proclamation : il s'efforcera d'assurer le ravitaillement, mais il maintiendra l'ordre par " les mesures de répression les plus sévères, les plus brutales ". Il n'y a plus d'électricité que de 22 h 30 à 24 h. Le métro est en grève. Rol-Tanguy dispose, au moins en principe, d'une vingtaine de milliers de FFI qu'on n'a pu pour la plupart discipliner ni entraîner, et de 800 fusils et 240 pistolets mitrailleurs (encore ces chiffres sont-ils contestés). Von Choltitz a sous ses ordres à peu près le même nombre d'hommes. Des bureaucrates mais aussi des combattants aguerris, bien armés, des chars et des véhicules blindés. Une bonne partie des services allemands ont déjà été évacués et les collaborateurs les ont suivis. Mais des unités allemandes continuent à traverser la capitale ou à la contourner. Mercredi 16 août.-Grève des PTT, sauf le téléphone-qui n'est pas encore automatique-qui peut rendre service à la Résistance. Jacques Chaban-Delmas, délégué militaire national, c'est-à-dire représentant militaire du gouvernement provisoire d'Alger, revient de Londres. A bicyclette : il a fait un détour par Le Mans, où l'adjoint de Patton, commandant la IIIe Armée américaine, le général Gaffy, lui a déclaré qu'il n'était pas question de libérer Paris avant une quinzaine de jours et que trois divisions allemandes allaient entre-temps traverser la capitale. Et Koenig, à Londres, a donné des consignes de prudence. La commission d'action militaire (COMAC) du Conseil national de la résistance (CNR) se réunit. Le colonel Ely, délégué militaire régional, lui transmet un message du président du CNR, Alexandre Parodi, qui a rang de ministre du gouvernement provisoire : pas d'action inconsidérée. Jeudi 17 août.-Radio-Paris, la station pro-allemande , se tait : tout le monde est parti. Les Alliés sont à Chartres et à Dreux. Le colonel Rol-Tanguy leur envoie un de ses officiers, le commandant Trutié de Vareux il est tué dans sa voiture par un avion allié. La Gestapo est encore là. Elle massacre 35 jeunes résistants à la cascade du Bois de Boulogne et 8 devant ses locaux, 10, rue Leroux. Le consul de Suède Raoul Nordling parvient à faire libérer, avec l'accord de Pierre Laval, alors à Paris, les prisonniers politiques des prisons françaises. Quant à ceux qui sont sous la coupe des Allemands, le diplomate obtient qu'ils soient placés sous la responsabilité de la Suède et de la Croix-Rouge française : 4213 détenus sont sauvés. Pas tous. Le comité parisien de Libération se réunit à Ivry. Vendredi 18 août.-Grève générale décidée par la CGT et la CFTC. Mobilisation générale décrétée par Rol-Tanguy. Le Parti communiste appelle à l' " insurrection libératrice ". Depuis le début du mois, il insiste pour l'insurrection immédiate. Il a la majorité au COMAC et au CPL. Au CNR, Alexandre Parodi, Roland Pré, Jacques Chaban-Delmas, jugent la décision prématurée, mais ils ne peuvent se couper de la Résistance. Samedi 19 août.-A 9 heures, les bureaux du CNR et du CPL se réunissent : " Le moment est venu de l'insurrection nationale. " A la même heure, la préfecture de police est occupée et Amédée Bussière arrêté. Yves Bayet et Edgard Pisani, en attendant l'arrivée du préfet désigné par Alger, Luizet, coordonnent l'action. Mais Rol-Tanguy, qui a reçu officiellement de Parodi le commandement des forces " régulières ", n'est pas au courant. Il couvre cependant l'opération. Son PC est installé dans les Catacombes, place Denfert-Rochereau : l'entrée est rue Victor-Schoelcher. Beaucoup de responsables se rencontrent pour la première fois. A la préfecture de police restent 500 policiers sur 2 000 : ceux qui ont une arme. Un peu partout à Paris, les bâtiments publics sont occupés par les FFI, sans directives, ou sur celles du colonel de Margueritte, dit Lizé, qui sous les ordres de Rol-Tanguy, les commande. Le bataillon FTP Bara s'empare des Halles, un autre groupe de la gare de La Villette, et ils les conservent malgré les attaques allemandes. Le quartier Latin entre en ébullition. On attaque et on incendie les voitures allemandes, on s'empare des armes de l'ennemi. Les secrétaires généraux qui doivent assurer l'intérim avant l'arrivée des ministres du gouvernement provisoire commencent à s'installer dans les ministères vides. La radio et les imprimeries de presse sont entre les mains des résistants. Nordling, sur un appel anonyme de la préfecture de police, entreprend de négocier un court " cessez-le-feu " avec le concours d'un officier allemand antinazi, Emile Bender. Il s'agit de ramasser les blessés. Léo Hamon, seul membre du CPL présent chez Nordling, entreprend de prolonger le cessez-le-feu en une trêve qu'il juge nécessaire. La préfecture de police, qui ignore l'appel de Nordling, croit que la trêve est demandée par Choltitz. Nordling continue de penser que l'initiative vient de la préfecture de police. De son côté, Pierre Taittinger, " président du conseil municipal ", se présente en négociateur à Choltitz. Léon Hamon, avant le " gel " prévu des combats, occupe l'Hôtel de Ville. Il recueille l'accord d'Alexandre Parodi et du bureau du CNR, malgré l'opposition de Pierre Villon et des communistes. La trêve dure, en principe, mais la confusion est totale. Rol-Tanguy, qui ignore les négociations, donne l'ordre de poursuivre les combats, qui n'ont jamais complètement cessé. Georges Bidault convoque le CNR, dont il est le président. Parodi vient d'être arrêté par les Allemands et conduit devant Choltitz, qui le relâchera. La réunion est agitée. La décision est remise au lendemain. Les uns en concluent que les combats doivent continuer, les autres que la trêve dure encore. Le PC, l'Union des syndicats, le Front national, les FTP, appellent au combat à outrance. En fin d'après-midi, Rol-Tanguy charge un de ses officiers, le commandant Cocteau-Gallois, de prendre contact avec les Alliés pour hâter leur arrivée. Gallois aura beaucoup de peine à sortir de Paris. A 21 heures, il est à Saint-Nom-la-Bretèche. Lundi 21 août.-Les combats continuent. Le CNR et le CPL sont d'accord pour que la trêve soit officiellement rompue. Chaban-Delmas estime, comme Léo Hamon, que celle-ci, même incertaine, a permis de gagner du temps. A 17 heures, Gallois arrive enfin aux avant-postes alliés. A minuit, il voit Patton, qui refuse de changer ses plans. Il repart à Laval voir le chef du groupe d'armées, Bradley, et le général Leclerc. Mardi 22 août.-La journée des barricades : six cents sont dressées dans Paris; la rue de Rivoli est barrée six fois en 500 mètres. Six barricades successives sur le boulevard de la Chapelle. Des véhicules renversés, des pavés et des sacs de sable que la défense passive a distribués dans les immeubles. Il s'agit d'interdire ou au moins d'entraver la circulation des blindés allemands. Marcel Flouret prend les fonctions de préfet de la Seine. Le ministre Parodi préside, à l'hôtel Matignon, le premier conseil des secrétaires généraux. Les journaux de la Résistance sont distribués. La " Radiodiffusion de la nation française " émet. Gallois a attendu jusqu'à 18 h 15, avec Leclerc-qui a désobéi aux ordres de son chef direct, le général américain Gerow, et envoyé un élément de reconnaissance vers Paris,-l'arrivée de Bradley. Celui-ci donne son accord pour que la 2e DB fonce sur Paris. Mercredi 23 août.-A 6 h 30, la 2e DB s'ébranle sur deux itinéraires : Mortagne-Maintenon-Rambouillet-Saint-Cyr (groupements Dio et de Langlade) et Nogent-le-Rotrou, Chartres, Limours, Arpajon, Fresnes (Billotte). Forte résistance à Trappes. Billotte passe en tête, suivi des deux autres vers Toussus-le-Noble, Jouy-en-Josas, Clamart et le pont de Sèvres. Le docteur Favreau, envoyé par Luizet, voit de Gaulle à Rambouillet. Les banquiers et l'Intelligence Service-Alexandre de Saint-Phalle, Jean Laurent, de la Banque de l'Indochine, le colonel Ollivier, du réseau Jade-Amicol-accompagnent dans les lignes alliées Rolf Nordling, frère du consul et... l'Allemand Emile Bender et l'interprète autrichien Poch-Pastor. Dans Paris, les combats se multiplient. Le Grand Palais, où les Allemands ont voulu récupérer un des leurs pris en otage, brûle. Au Luxembourg, leur réduit est cerné. Pour forcer les Alliés à agir, à Londres, Georges Boris, le colonel Vernon (André Ziegler) et Marcel Bleustein-Blanchet annoncent à la radio que Paris s'est libéré. Malgré le mécontentement des Américains, qui soulignent que la nouvelle est prématurée, les Britanniques prennent le relais, et, dans le monde entier, on pavoise et les foules manifestent leur joie. Jeudi 24 août.-Les Allemands continuent d'évacuer leurs derniers services. Des colonnes de la Wehrmacht en retraite traversent Paris et la banlieue en tirant sur les fenêtres. Une grande partie de la rive gauche est pratiquement libérée, bien que les batteries allemandes du bois de Boulogne tirent sur le quinzième arrondissement. Sur la rive droite, l'ennemi utilise la ligne Vincennes-Maillot (le métro ne fonctionne pas et l'électricité est coupée) pour se déplacer vers l'est et l'ouest. La ligne de la petite ceinture est coupée par les FFI aux Buttes-Chaumont. Place de la République, de sanglants combats ont lieu autour de la caserne du Prince-Eugène. Un avion de reconnaissance largue sur la préfecture de police un message de la 2e DB : " Le général Leclerc me charge de vous dire : " Tenez bon, nous arrivons " ", signé du lieutenant-colonel Crépin. Les groupements Langlade et Dio se fraient difficilement un chemin par Toussus, Guyancourt, le bois de Meudon. Langlade atteindra à 21 h 35 le pont de Sèvres. Billotte, lui, a combattu à Massy et Antony. A 19 h 30, il atteint la Croix-de-Berny, où il regroupe ses forces, épuisées. Leclerc, qui n'a cessé de pousser en avant les uns et les autres, donne au capitaine Raymond Dronne l'ordre de gagner Paris immédiatement, avec 150 hommes, trois chars, une quinzaine de half-tracks. Dronne, guidé par des Parisiens, arrive à l'Hôtel de Ville à 21 h 22 (19 h 22 à l'heure solaire : il fait jour). Il est reçu par Georges Bidault à l'Hôtel-de-Ville, par Parodi à la préfecture de police. Les cloches de toutes les églises sonnent, à la demande de la radio. L'électricité est rétablie. Nuit de veille. Vendredi 25 août.-Le groupement Billotte, par la porte de Gentilly et la rue Saint-Jacques, arrive à la préfecture de police. Il doit s'emparer du QG de von Choltitz, à l'hôtel Meurice, rue de Rivoli. Les colonnes de Dio vont à l'Ecole militaire et, depuis la porte d'Orléans, à la gare Montparnasse et à la Chambre des députés. Langlade, du pont de Sèvres, gagne l'Etoile, la Concorde et fait sa jonction rue de Rivoli. Leclerc s'installe gare Montparnasse. Les combats sont durs autour des réduits allemands du Sénat et de l'Ecole militaire et à la République, notamment. Une division d'infanterie américaine, la 4e DI US du général Barton, est entrée par la porte d'Italie et rejoint la gare d'Austerlitz. Accueillie elle aussi triomphalement par la foule, elle fait preuve d'une méritoire discrétion. Dès 8 heures, Billotte et Parodi adressent un ultimatum à Choltitz. Celui-ci refuse de se rendre sans un " baroud d'honneur ". On le lui accorde. Le commandant La Horie donne l'assaut à l'hôtel Meurice. Le commandant du Grand Paris capitule et accepte de donner l'ordre à ses troupes de cesser le feu et de se rendre. Remis à Billotte, il est conduit à la préfecture de police, où il signe la capitulation entre les mains de Leclerc, puis, encadré de Villon et de Rol-Tanguy, à la gare Montparnasse, pour y signer les ordres de cessez-le-feu. Leclerc, après les avoir contresignés, accepte sans difficultés que Rol-Tanguy, au nom des FFI, fasse de même. Son nom rajouté figure au-dessus de celui du chef de la 2e DB. De Gaulle, arrivé quelques instants plus tard de Rambouillet, en montrera un très vif mécontentement : il entend s'imposer à la Résistance comme chef du gouvernement et le CNR, dans sa proclamation, ne l'a même pas cité. Tandis que les plénipotentiaires vont de point d'appui en point d'appui, le général va directement au ministère de la guerre, 14, rue Saint-Dominique. Sur de multiples instances, il se rend à la préfecture de police, où siègent les pouvoirs qu'il a désignés, puis à l'Hôtel de Ville, où il est reçu par Georges Bidault. Cependant, le général américain Gerow rappelle à Leclerc qu'il est sous ses ordres et le somme de quitter Paris sur-le-champ pour combattre les forces allemandes au nord de la capitale. Gerow prend très au sérieux-ou feint de le faire-ses pouvoirs militaires à Paris et ne les remettra que le 28 août au général Koenig, gouverneur militaire, qui réplique en riant qu'il les exerce déjà... Samedi 26 août.-Réjouissances et mitraillades incontrôlées. A 15 heures, de Gaulle monte à l'Arc de triomphe, puis descend à pied les Champs-Elysées au milieu d'un grand concours de peuple et d'un désordre qu'il apprécie peu. A Notre-Dame, où le Te Dum est remplacé par un Magnificat, une fusillade éclate et s'étend sur la rive droite. Son origine n'a jamais été décelée avec certitude. JEAN PLANCHAIS 1985

« Les secrétaires généraux qui doivent assurer l'intérim avant l'arrivée des ministres du gouvernement provisoire commencent às'installer dans les ministères vides. La radio et les imprimeries de presse sont entre les mains des résistants. Nordling, sur un appel anonyme de la préfecture de police, entreprend de négocier un court " cessez-le-feu " avec le concoursd'un officier allemand antinazi, Emile Bender.

Il s'agit de ramasser les blessés. Léo Hamon, seul membre du CPL présent chez Nordling, entreprend de prolonger le cessez-le-feu en une trêve qu'il jugenécessaire.

La préfecture de police, qui ignore l'appel de Nordling, croit que la trêve est demandée par Choltitz.

Nordlingcontinue de penser que l'initiative vient de la préfecture de police.

De son côté, Pierre Taittinger, " président du conseilmunicipal ", se présente en négociateur à Choltitz. Léon Hamon, avant le " gel " prévu des combats, occupe l'Hôtel de Ville. Il recueille l'accord d'Alexandre Parodi et du bureau du CNR, malgré l'opposition de Pierre Villon et des communistes.

Latrêve dure, en principe, mais la confusion est totale.

Rol-Tanguy, qui ignore les négociations, donne l'ordre de poursuivre lescombats, qui n'ont jamais complètement cessé. Georges Bidault convoque le CNR, dont il est le président.

Parodi vient d'être arrêté par les Allemands et conduit devantCholtitz, qui le relâchera.

La réunion est agitée.

La décision est remise au lendemain.

Les uns en concluent que les combatsdoivent continuer, les autres que la trêve dure encore.

Le PC, l'Union des syndicats, le Front national, les FTP, appellent aucombat à outrance. En fin d'après-midi, Rol-Tanguy charge un de ses officiers, le commandant Cocteau-Gallois, de prendre contact avec les Alliéspour hâter leur arrivée.

Gallois aura beaucoup de peine à sortir de Paris. A 21 heures, il est à Saint-Nom-la-Bretèche. Lundi 21 août.-Les combats continuent.

Le CNR et le CPL sont d'accord pour que la trêve soit officiellement rompue.Chaban-Delmas estime, comme Léo Hamon, que celle-ci, même incertaine, a permis de gagner du temps. A 17 heures, Gallois arrive enfin aux avant-postes alliés.

A minuit, il voit Patton, qui refuse de changer ses plans.

Il repart àLaval voir le chef du groupe d'armées, Bradley, et le général Leclerc. Mardi 22 août.-La journée des barricades : six cents sont dressées dans Paris; la rue de Rivoli est barrée six fois en 500mètres.

Six barricades successives sur le boulevard de la Chapelle.

Des véhicules renversés, des pavés et des sacs de sable quela défense passive a distribués dans les immeubles.

Il s'agit d'interdire ou au moins d'entraver la circulation des blindés allemands.Marcel Flouret prend les fonctions de préfet de la Seine.

Le ministre Parodi préside, à l'hôtel Matignon, le premier conseil dessecrétaires généraux. Les journaux de la Résistance sont distribués.

La " Radiodiffusion de la nation française " émet. Gallois a attendu jusqu'à 18 h 15, avec Leclerc-qui a désobéi aux ordres de son chef direct, le général américain Gerow, etenvoyé un élément de reconnaissance vers Paris,-l'arrivée de Bradley.

Celui-ci donne son accord pour que la 2 e DB fonce sur Paris. Mercredi 23 août.-A 6 h 30, la 2 e DB s'ébranle sur deux itinéraires : Mortagne-Maintenon-Rambouillet-Saint-Cyr (groupements Dio et de Langlade) et Nogent-le-Rotrou, Chartres, Limours, Arpajon, Fresnes (Billotte).

Forte résistance àTrappes.

Billotte passe en tête, suivi des deux autres vers Toussus-le-Noble, Jouy-en-Josas, Clamart et le pont de Sèvres. Le docteur Favreau, envoyé par Luizet, voit de Gaulle à Rambouillet. Les banquiers et l'Intelligence Service-Alexandre de Saint-Phalle, Jean Laurent, de la Banque de l'Indochine, le colonel Ollivier,du réseau Jade-Amicol-accompagnent dans les lignes alliées Rolf Nordling, frère du consul et...

l'Allemand Emile Bender etl'interprète autrichien Poch-Pastor. Dans Paris, les combats se multiplient.

Le Grand Palais, où les Allemands ont voulu récupérer un des leurs pris en otage, brûle.Au Luxembourg, leur réduit est cerné.. »

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