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Article de presse: Diana, du mariage de "conte de fées" aux révélations qui ébranlèrent Buckingham

Publié le 22/02/2012

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mariage
31 août 1997 - " Ceci est de l'étoffe dont on fait les contes de fée ", avait déclaré l'archevêque de Canterbury, Mg Runcie, le 29 juillet 1981, lors de la cérémonie nuptiale sous le dôme de la cathédrale Saint-Paul, devant toutes les têtes couronnées, les chefs d'Etat par dizaines et 270 millions de téléspectateurs. Tout le monde comprit ce jour-là qu'un événement " historique " venait de se produire. Charles, l'héritier de l'un des plus vieux trônes au monde, avait choisi pour femme une jeune fille mignonne, âgée de dix-neuf ans, donc de treize ans sa cadette, et qui correspondait parfaitement à l'idée que le peuple se fait d'une future reine. Le bon choix, donc. De l'épouse du prochain chef de l'Etat, les braves sujets attendent traditionnellement quatre choses : qu'elle soit de haut lignage et au fait de l'étiquette pour se couler facilement dans le moule d'une vie dominée par un protocole rigide. Qu'elle se montre ensuite mère de famille exemplaire en donnant rapidement un héritier et un supplément à celui-ci en cas de malheur. Qu'elle accomplisse ses devoirs de représentation, qui font l'ordinaire du clan Windsor. Enfin, qu'elle ne rompe pas la magie de la monarchie, d'ascendance germanique, issue des Hanovriens, étendue aux Saxe-Cobourg et rebaptisée Windsor, grâce à laquelle le royaume se sent immortel. Née le 1er juillet 1961 à Park House, dans un logement de fonction situé sur le domaine du château royal de Sandrigham, prêté au comte de Spencer, alors écuyer de la reine Elizabeth II, Diana est un pur produit de l'establishment anglais. Sa grand-mère maternelle, Lady Fermoy, est la meilleure amie de la reine mère Elizabeth. Sa soeur aînée, Sarah, a été l'une des girl friends du prince Charles, que Diana a rencontré pour la première fois à l'âge de seize ans, à l'occasion de l'une de ses fréquentes visites. Sa jeunesse est toutefois difficile, car sa mère, Frances, a quitté le domicile familial en 1967 pour rejoindre un richissime homme d'affaires, abandonnant la garde des quatre enfants à lord Spencer. Peu douée pour les études, un vague diplôme de cuisine et de couture obtenu dans un institut suisse en poche, la jeune fille est au pair dans une bonne famille puis assistante (à mi-temps, ce qui fait bon genre) dans une école maternelle privée de Londres, dirigée par une amie de sa soeur Jane. La romancière Barbara Cartland, mère de sa belle-mère, Raine, affirme que cette fée du logis n'a jamais, de sa vie, approché un homme ! La dulcinée a du caractère puisqu'elle refuse le rituel des épousailles anglicanes qui oblige la jeune promise à jurer obéissance à son époux. La " dianamania " explose, permettant au passage au gouvernement Thatcher, au plus bas de sa popularité, de faire oublier pour un temps la terrible récession, les émeutes dans les ghettos noirs ou les menaces d'attentats de l'IRA. Onze mois après les noces naît William, qui deviendra, " si Dieu le veut ", 42e monarque, puis, en 1984, Harry. La succession est assurée, les enfants bien élevés, avec amour, sous sa direction, et non laissés à des gouvernantes. La présence de la princesse de Galles au concert Live Aid en faveur de l'Ethiopie touchée par la famine, sa promotion de la haute couture londonienne et ses visites aux jeunes laissés-pour-compte l'attestent : la nouvelle venue mobilise les jeunes au service d'une institution dont la popularité jusque-là était réservée aux adultes et aux personnes âgées. Mais son refus d'être la potiche que l'on exhibe va bouleverser la donne. Car la petite souris un tantinet boulotte se transforme en vraie belle femme, mince et volontaire. La star, que les paparazzi ne lâchent plus, ose même voler la vedette à son royal époux. " Jusqu'en 1985, raconte Antony Holden, auteur d'une biographie remarquée sur le prince Charles, Diana était particulièrement attrayante. Elle commençait déjà à devenir un symbole glamour, mais il restait encore quelque chose de l'adolescente. Elle était jolie, pure, et la fraîcheur en personne. " En public, Her Royal Highness ne cesse d'afficher son bonheur, épaulant son mari, mais les manifestations de tendresse conjugale se font rares. Une longue enquête, intitulée " Ça barde entre Charles et Di ", publiée fin 1985 par la revue américaine Vanity Fair, où Diana est comparée à Alexis Carrington, l'héroïne de Dynasty, la saga télévisée alors à la cote, provoque un joli tollé. Le prétendu autoritarisme de la princesse, qui a congédié tout le personnel précédemment au service de son mari lorsqu'il était célibataire, les fortunes dépensées pour sa garde-robe, l'influence jugée néfaste de sa grande copine Sarah Ferguson, qui épouse Andrew, le fils cadet de la reine, au cours de l'été 1986, ne cessent de défrayer la chronique des échotiers. Pour tenter de calmer le jeu, le couple donne sa première interview télévisée depuis 1981 : l'altesse rayonnante affirme qu'on " parle trop d'elle " dans les journaux. Ce qui n'empêche pas la diva de Kensington Palace de ne lire avidement au petit déjeuner que les coupures de presse qui lui sont consacrées. En 1987, la machine parfaitement huilée du palais de Buckingham, voué au culte du secret, commence à se détraquer. Le service de presse des " Wales " se révèle incapable de maîtriser une situation qui exigerait l'aveu de quelques négligences. Les orages s'accumulent : Charles passe de moins en moins de temps en compagnie de son épouse, qu'il méprise sans le montrer. Les récriminations de cette dernière, qui passe d'innombrables soirées seule, regardant la télévision avec un plateau-repas ou écoutant, le walkman à l'oreille, ses groupes favoris comme Wham ou Dire Straits, pleuvent. Mais l'entêtement majestueux de l'entourage de la reine conduit lentement le ménage à sa perte. Signe de discrédit : l'hebdomadaire dominical News of the World n'hésite pas à faire sa manchette avec Diana et son nouveau chevalier servant, un banquier de vingt-neuf ans, qui l'accompagne dans les boîtes de nuit. Egocentrisme, narcissisme, obsession de sa propre image, soif de divertissements et... maintenant des liaisons de plus en plus dangereuses. Le roi de la " presse à caniveau ", le photographe Jason Fraser, la surprend un soir en train d'embrasser longuement sur la bouche un officier du régiment des dragons à la sortie d'une soirée. S'effondrant en larmes, elle se fait remettre la pellicule. " Je me suis fait avoir par son charme. Quand je lui ai donné la bobine, comme par enchantement, elle a cessé de pleurer ", se souvient le paparazzi. Malgré le parfum de scandale qui flotte subrepticement dans son sillage, les braves gens continuent de l'aimer et de la respecter. Ils lui savent gré d'être moins distante qu'Elizabeth II, moins sujette à des crises mystiques que Charles, plus féminine que la princesse Anne, moins extravagante que la princesse Margaret. Avec Diana, les Windsor obtiennent cette pincée de strass qui leur manquait tant. A la fois très proche et terriblement distante, moderne mais dotée d'une haute idée de sa dignité. Sous son égide, la dynastie est mise brutalement au goût du jour : présidente de l'Association nationale de lutte contre le sida, la princesse ose serrer la main, sans gant, nous sommes en 1987, d'un malade atteint du sida d'un hôpital londonien. Le très conservateur Mail on Sunday s'étrangle de fureur : " Veut-elle finir dans l'Histoire comme sainte des pédés ? " 1992 est sacrée annus horribilis (une année horrible) par la reine, qui, fêtant ses quarante ans de règne, est confrontée à l'écroulement des mariages de trois de ses enfants et à l'incendie du château de Windsor. Pour sa bru, c'est la descente aux enfers. Le livre Diana, sa vraie vie, écrit par Andrew Morton avec l'aide des proches de la princesse, révèle les dessous d'un mariage arrangé, dénué d'amour, qui a poussé la princesse à cinq tentatives de suicide. Dans la foulée, le tabloïd The Sun publie des photos envoyées par un valet anonyme montrant que le couple fait chambre à part depuis 1986. En septembre éclate l'affaire de la conversation privée et piratée datant de 1989 entre une femme qui pourrait être la princesse Diana et un homme qui pourrait être James Gilbey, " un ami de longue date ". Le quotidien à sensation ouvre une ligne téléphonique où, pour 30 francs, le quidam peut entendre la voix des deux tourtereaux. Un peu plus tard, un voyage officiel en Corée, périple de réconciliation préparé par le Foreign Office à la demande expresse du monarque, se termine en fiasco. Pas un regard échangé entre mari et femme, pas un sourire, une hostilité à peine déguisée. Enfin, les feuilles à scandale divulguent l'aventure du futur Charles III avec son amour de jeunesse, Camilla Parker-Bowles, une femme mariée, liaison reprise dès 1983. Le 9 décembre, le premier ministre, John Major, annonce à une Chambre des communes abasourdie la séparation à l'amiable du prince et de la princesse de Galles. Pour Lady Di, les déboires s'accumulent en 1993-1994. Le palais réduit toutes ses apparitions publiques. Lors d'une tournée au Népal, l'ambassadeur de Sa Très Gracieuse Majesté interdit qu'on joue l'hymne national en son honneur. Des sources proches du palais qualifient une mission humanitaire au Zimbabwe de " voyage narcissique ". Plus grave, le président de la commission des plaintes contre la presse l'accuse publiquement de manipuler les médias afin de présenter sa propre version sur les démêlés conjugaux du couple. En mai, la confrontation Charles-Diana prend un cours nettement plus politique avec les assertions du Daily Mirror selon lesquelles le contre-espionnage britannique a mis Kensington Palace sur écoutes à la requête du chef de cabinet de la reine, Robert Fellowes, son propre beau-frère, inquiet de ses conversations avec des journalistes " amis " ! Dans ses appartements, la maîtresse des lieux se sent enfermée dans un huis clos hostile. Elle soupçonne son plus proche conseiller, Patrick Jepson, copain de promotion du bras droit du prince de Galles, de la trahir. Car tout est fait pour discréditer la princesse de Galles. A l'instar d'une liaison avec un certain William van Straubenzee à qui son père, pourtant, ne connaissait jusque-là aucune compagnie féminine. Ou ces articles, citant des sources proches de la cour, dénonçant son goût prononcé pour les vacances exotiques ou les onéreuses séances de massage de la plante des pieds chez une esthéticienne. La matière de ses caprices paraît inépuisable et susceptible d'infinies variations. " La princesse n'aurait jamais pu obtenir une place à l'université; elle a gagné un prince mais n'a pas su le garder. Elle est prisonnière des feux de la rampe; prête à tout pour détruire le trône ", écrit Lord Wiatt, proche de la reine mère, reflétant l'hostilité ouverte de la haute aristocratie. Harcelée, Diana l'est jusque dans son gymnase, où un prof indélicat la photographie à son insu, en justaucorps, clichés vendu pour 120 000 livres au Daily Mirror, qui les publie en octobre. Lady Di est la victime de la formidable guerre des tarifs que se livrent alors les journaux britanniques. Mais ses avocats saisissent les tribunaux, qui contraignent le quotidien travailliste à lui remettre les 80 négatifs la montrant vêtue d'un collant à fleurs et d'un short de cycliste et à verser d'importants dommages et intérêts à une organisation caritative dont elle est la présidente. Les révélations de l'ancien officier James Hewitt, affirmant avoir été son amant pendant trois ans, et la love story qu'on lui prête avec Will Carling, capitaine de l'équipe anglaise de rugby, l'empêchent d'obtenir du premier ministre cette mission d'ambassadrice chargée de l'action humanitaire dont elle rêve. L'interview du prince Charles, le 29 juin 1994, dans laquelle il révèle ses infidélités, et l'incroyable réplique de son ancienne épouse, un an plus tard, dans laquelle la " reine des coeurs " dit qu'elle ne s'attend pas à devenir reine, achèvent de consommer la rupture. Peu avant Noël, la reine demande à Charles et Diana de divorcer le plus rapidement possible, ce qui est fait le 28 août 1996. Cet acte libère celle qui doit désormais se contenter du titre de " Diana, princesse de Galles ". A trente-six ans, la Lady a de la ressource. Elle sait passer de la jet-set, style Dodi Al Fayed, aux hautes sphères de la diplomatie, à l'image de sa campagne pour l'interdiction des mines antipersonnel. Pour garder sa portée symbolique, une légende se doit de conserver sa part de mystère, à l'instar de Marilyn Monroe, Jacqueline Onassis ou Greta Garbo. Avec sa mort inopinée, Diana est redevenue légende. Comme l'affirmait le poète romantique Keats : " A jamais jeune, à jamais superbe. " MARC ROCHE Le Monde du 2 septembre 1997

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« d'embrasser longuement sur la bouche un officier du régiment des dragons à la sortie d'une soirée.

S'effondrant en larmes, elle sefait remettre la pellicule.

" Je me suis fait avoir par son charme.

Quand je lui ai donné la bobine, comme par enchantement, elle acessé de pleurer ", se souvient le paparazzi. Malgré le parfum de scandale qui flotte subrepticement dans son sillage, les braves gens continuent de l'aimer et de la respecter.Ils lui savent gré d'être moins distante qu'Elizabeth II, moins sujette à des crises mystiques que Charles, plus féminine que laprincesse Anne, moins extravagante que la princesse Margaret.

Avec Diana, les Windsor obtiennent cette pincée de strass quileur manquait tant.

A la fois très proche et terriblement distante, moderne mais dotée d'une haute idée de sa dignité.

Sous sonégide, la dynastie est mise brutalement au goût du jour : présidente de l'Association nationale de lutte contre le sida, la princesseose serrer la main, sans gant, nous sommes en 1987, d'un malade atteint du sida d'un hôpital londonien.

Le très conservateurMail on Sunday s'étrangle de fureur : " Veut-elle finir dans l'Histoire comme sainte des pédés ? " 1992 est sacrée annus horribilis (une année horrible) par la reine, qui, fêtant ses quarante ans de règne, est confrontée àl'écroulement des mariages de trois de ses enfants et à l'incendie du château de Windsor.

Pour sa bru, c'est la descente auxenfers.

Le livre Diana, sa vraie vie , écrit par Andrew Morton avec l'aide des proches de la princesse, révèle les dessous d'un mariage arrangé, dénué d'amour, qui a poussé la princesse à cinq tentatives de suicide.

Dans la foulée, le tabloïd The Sun publie des photos envoyées par un valet anonyme montrant que le couple fait chambre à part depuis 1986.

En septembre éclate l'affairede la conversation privée et piratée datant de 1989 entre une femme qui pourrait être la princesse Diana et un homme qui pourraitêtre James Gilbey, " un ami de longue date ".

Le quotidien à sensation ouvre une ligne téléphonique où, pour 30 francs, le quidampeut entendre la voix des deux tourtereaux.

Un peu plus tard, un voyage officiel en Corée, périple de réconciliation préparé par leForeign Office à la demande expresse du monarque, se termine en fiasco.

Pas un regard échangé entre mari et femme, pas unsourire, une hostilité à peine déguisée.

Enfin, les feuilles à scandale divulguent l'aventure du futur Charles III avec son amour dejeunesse, Camilla Parker-Bowles, une femme mariée, liaison reprise dès 1983.

Le 9 décembre, le premier ministre, John Major,annonce à une Chambre des communes abasourdie la séparation à l'amiable du prince et de la princesse de Galles. Pour Lady Di, les déboires s'accumulent en 1993-1994.

Le palais réduit toutes ses apparitions publiques.

Lors d'une tournéeau Népal, l'ambassadeur de Sa Très Gracieuse Majesté interdit qu'on joue l'hymne national en son honneur.

Des sources prochesdu palais qualifient une mission humanitaire au Zimbabwe de " voyage narcissique ".

Plus grave, le président de la commission desplaintes contre la presse l'accuse publiquement de manipuler les médias afin de présenter sa propre version sur les démêlésconjugaux du couple.

En mai, la confrontation Charles-Diana prend un cours nettement plus politique avec les assertions du Daily Mirror selon lesquelles le contre-espionnage britannique a mis Kensington Palace sur écoutes à la requête du chef de cabinet de la reine, Robert Fellowes, son propre beau-frère, inquiet de ses conversations avec des journalistes " amis " ! Dans sesappartements, la maîtresse des lieux se sent enfermée dans un huis clos hostile.

Elle soupçonne son plus proche conseiller, PatrickJepson, copain de promotion du bras droit du prince de Galles, de la trahir. Car tout est fait pour discréditer la princesse de Galles.

A l'instar d'une liaison avec un certain William van Straubenzee à quison père, pourtant, ne connaissait jusque-là aucune compagnie féminine.

Ou ces articles, citant des sources proches de la cour,dénonçant son goût prononcé pour les vacances exotiques ou les onéreuses séances de massage de la plante des pieds chez uneesthéticienne.

La matière de ses caprices paraît inépuisable et susceptible d'infinies variations.

" La princesse n'aurait jamais puobtenir une place à l'université; elle a gagné un prince mais n'a pas su le garder.

Elle est prisonnière des feux de la rampe; prête àtout pour détruire le trône ", écrit Lord Wiatt, proche de la reine mère, reflétant l'hostilité ouverte de la haute aristocratie. Harcelée, Diana l'est jusque dans son gymnase, où un prof indélicat la photographie à son insu, en justaucorps, clichés vendupour 120 000 livres au Daily Mirror , qui les publie en octobre.

Lady Di est la victime de la formidable guerre des tarifs que se livrent alors les journaux britanniques.

Mais ses avocats saisissent les tribunaux, qui contraignent le quotidien travailliste à luiremettre les 80 négatifs la montrant vêtue d'un collant à fleurs et d'un short de cycliste et à verser d'importants dommages etintérêts à une organisation caritative dont elle est la présidente. Les révélations de l'ancien officier James Hewitt, affirmant avoir été son amant pendant trois ans, et la love story qu'on lui prêteavec Will Carling, capitaine de l'équipe anglaise de rugby, l'empêchent d'obtenir du premier ministre cette mission d'ambassadricechargée de l'action humanitaire dont elle rêve.

L'interview du prince Charles, le 29 juin 1994, dans laquelle il révèle ses infidélités,et l'incroyable réplique de son ancienne épouse, un an plus tard, dans laquelle la " reine des coeurs " dit qu'elle ne s'attend pas àdevenir reine, achèvent de consommer la rupture.

Peu avant Noël, la reine demande à Charles et Diana de divorcer le plusrapidement possible, ce qui est fait le 28 août 1996. Cet acte libère celle qui doit désormais se contenter du titre de " Diana, princesse de Galles ".

A trente-six ans, la Lady a de laressource.

Elle sait passer de la jet-set, style Dodi Al Fayed, aux hautes sphères de la diplomatie, à l'image de sa campagne pour. »

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