Argonne, bataille de l'
Publié le 21/02/2013
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Argonne, bataille de l', combat de l’offensive générale alliée de la fin de la Première Guerre mondiale, qui s’est déroulé de septembre à novembre 1918 entre la Ire armée américaine, comprenant le 17e corps français, et des unités de l’armée allemande.
Également connue sous le nom d’offensive de la Meuse-Argonne, cette bataille entre dans le cadre d’une offensive générale alliée lancée par le généralissime des armées alliées, le maréchal Foch. Elle est dirigée contre la ligne du maréchal Hindenburg, ligne de défense allemande fortifiée sur le front Ouest. La Ire armée doit affaiblir cette ligne dans la région de l’Argonne et, en second lieu, s’emparer de la ligne principale de ravitaillement allemande qui passe par Sedan et Mézières. Le 22 septembre, après une victoire à Saint-Mihiel, dans la Meuse, la Ire armée, placée sous le commandement du général John J. Pershing, s’avance vers l’Argonne. Le 25 septembre, le front de la Ire armée s’étend sur 30 km en direction du sud-ouest, de Regneville-sur-Meuse, devant Samogneux jusqu’à La Harazée dans la forêt de l’Argonne, sur les hauteurs dominant la Biesme. Cette ligne est attribuée à trois corps d’armée, le 1er, le 3e et le 5e. Neuf divisions forment la ligne de front, trois autres restant en réserve. Les forces françaises se trouvent à l’ouest de l’Aisne. Aux forces américaines, font face la Ve armée allemande avec huit divisions, une partie de la IIIe armée allemande et huit divisions de réserve.
Les opérations américaines se déroulent en trois temps. Du 26 septembre au 1er octobre, l’armée américaine réalise une percée d’une dizaine de kilomètres dans les positions ennemies devant la ligne du maréchal Hindenburg. Du 4 au 16 octobre, la Ire armée traverse l’Aire et s’empare des principales positions défensives allemandes de l’Argonne. La poursuite, enfin, dure du 1er au 10 novembre.
Parmi les 1 200 000 soldats américains rassemblés pour l’offensive de l’Argonne, seuls 60 000 participent effectivement aux combats, qui se déroulent sur une zone de 1 300 km2. 117 000 Américains et 94 000 Allemands sont tués ou blessés ; 26 000 Allemands sont faits prisonniers par les Américains et 30 000 par les Français. La bataille provoque l’effondrement de la résistance allemande, et est à l’origine de la demande d’armistice des Allemands, armistice qui leur est accordé le 11 novembre 1918.
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